Le Canadair CL-215 en modélisme

Date de création :

21 mars 2001

Dernière mise à jour :

05 décembre 2015

Affichage 1024 x 768


Accueil


Caracteristiques


Le cahier des charges


Les plans


La construction


Les trains d'atterrissage


Infos pratiques


Les autres aéromodèles de Canadair CL-215 et CL-415


L'historique du CL-215 jusqu'au CL-415


Les moteurs en étoile


Le dossier photos


L'écopage, légendes et réalité


Que sont devenus nos vieux CL-215 ?


Vos réalisations


Les liens


Caisse de terrain


Envoyez vos commentaires

Bien que le sujet ne soit pas nouveau et ait déjà été traité à de nombreuses reprises dans des envergures de 1,50 m, 1,90 m, 2,53 m et 3,00 m, il m'a paru intéressant de réaliser une nouvelle version à une échelle intermédiaire permettant d'aborder le bimoteur pour un budget raisonnable.

Le but recherché étant de réaliser un modèle susceptible de voler le plus souvent possible, autrement dit pratiquement tous les week-ends quand la météo le permet, tout en étant le plus fidèle possible au niveau des formes. Le niveau de finition est limité à un entoilage des ailes et des gouvernes à l'Oracover, le fuselage étant pour sa part fini au papier japon et peint.

Les lignes de rivets ne sont pas reproduites, mais si vous vouliez les réaliser cela ne devrait pas poser trop de problèmes, le modèle comportant exactement le même nombre de couples que le vrai, et placés au même endroit, idem pour les nervures d'ailes, il vous " suffira " de suivre ces repères.


Le cahier des charges

Pour mon premier bimoteur, j'ai avant tout cherché à mettre tous les atouts de mon côté, pour cela j'ai rédigé un cahier des charges succinct afin de guider le choix du modèle ( Remarque importante : le but premier étant avant tout de réaliser un bimoteur sûr, les considérations techniques spécifiques à une utilisation amphibie n'ont pas été prises en compte lors de la conception des plans, le modèle n'est donc pas utilisable tel quel en hydravion, principalement à cause des perçages des logements d'axes d'articulation des trains. Ceux qui voudraient utiliser l'appareil sur l'eau devront donc modifier les plans en supprimant tous les perçages situés en dessous de la ligne de flottaison et en revoyant le principe de liaison des trains à la coque.)

1- Présenter toutes les garanties de sécurité en cas de défaillance d'un moteur :

- moteurs rapprochés le plus possible de l'axe de fuselage, grande surface latérale et grande dérive à même de s'opposer au couple dans ce cas de figure.

2- Avoir une vitesse d'approche pas trop élevée, à cause de la piste en herbe :

- avion avec volets hypersustentateurs bien soufflés par des hélices de grand diamètre.

3- L'avion doit pouvoir rentrer dans une voiture de catégorie moyenne sans pour autant être obligé de le démonter en pièces :

- longueur maximum du fuselage 1600 mm et envergure < 2300 mm.

4- Temps de mise en ouvre le plus court possible une fois arrivé sur le terrain :

- ailes en une pièce.

5- Ne pas aboutir à un coût total exorbitant :

- utiliser des moteurs et des servos de grande diffusion.

La documentation

Afin de réaliser un plan le plus fidèle possible, j'ai contacté directement le constructeur Bombardier au Québec qui m'a transmis une documentation très complète (surtout axée sur le CL-415) dont un plan du CL-215T avec toute la cotation, y compris les épures de trains, une vue générale du fuselage ech 1:10, une section de l'aile ech 1:2 ...

Je tiens à remercier chaleureusement Patrick Gilligan de chez Bombardier pour son aide dans ma recherche documentaire.

La maquette Heller, très fidèle au niveau des formes et des proportions, est aussi une excellente base pour ceux qui voudraient aller plus loin dans le détail.

Un petit conseil pour le respect des formes : se méfier des photos qui trompent énormément, seul les plans et triptyques représentent un support fiable.

J'avais commencé un premier tracé qui me semblait assez juste avant de recevoir la documentation du constructeur, puis j'ai saisi en CAO le plan de l'original que j'ai superposé sur le premier, je me suis aperçu que le nez du canadair était beaucoup plus plongeant, et qu'en vue de dessus la partie allant du nez jusqu'à l'arrière de la cabine était beaucoup plus profilée qu'il n'y semblait. Même remarque concernant la forme des nacelles qui sont relativement aplaties et que l'on aurait tendance à faire plus ventrues.

En conclusion : reservez les photos pour fignoler la décoration et la finition ainsi que pour reproduire des petits détails ne modifiant pas l'aspect général de l'appareil.

Petite astuce :

Si vous connaissez les caractéristiques de l'avion réel que vous voulez reproduire, voici comment avoir une idée approximative de la masse à obtenir.

On sait que les dimensions linéaires varient directement avec l'échelle, les surfaces avec le carré de l'échelle; et les volumes, donc la masse, avec le cube de l'échelle.

exemple :

 
Avion réel
Modèle réduit
Echelle
Envergure
28,60 m
2,22 m
1:12,88
Surface ailaire
101,3 m²
101,3 / 12,88² = 0,61 m²
La masse obtenue étant de 6,35 kg, on est dans le bas de la fourchette.
masse à vide
12160 kg
12160 / 12,88³ = 5,69 kg
masse maxi
19732 kg
19732 / 12,88³ = 9,23 kg