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Le sciage

Le sciage est l'activité la plus complexe du fait des nombreux débouchés existants pour les pièces de bois obtenues.
La plus grande partie du bois d'oeuvre récolté subit ce mode de 1ère transformation.

 

 

Achat des bois

Pour limiter la présence de sève au cœur des bois, les arbres sont abattus pendant la période d’hiver. D’octobre à mars, les scieurs achètent la quantité de bois nécessaire au travail de l’année, sous forme de grumes, de billes ou billons.

Les bois sont stockés à l’air libre aux abords de la scierie sur le parc à grumes.

Tronçonnage

En fonction du diamètre et des différents aspects du bois, le scieur tronçonnera ses grumes en plusieurs billons. Son intérêt est de pouvoir en extraire le maximum de pièces de bois. Le tronçonnage se fait directement sur le parc à grumes.

Ecorçage

Une fois coupés à dimension, les bois sont transportés vers la chaîne de sciage. Ils sont alors passés à l’écorceuse. Les écorces sont valorisées comme source énergétique, comme paillage naturel pour les espaces verts ou bien transformées en compost.

Le volume d’écorce peut être très important. Pour un Pin Maritime, il peut atteindre 15% du volume total ! !

Scanner

Afin d’éviter aux lames de scie de rencontrer tout type d’objet métallique, les billons sont passés au travers d’un scanner, ce qui permet de limiter les arrêts intempestifs de la chaîne de sciage. Ce dépistage peut se faire directement en forêt sur des grumes à risques à l’aide de détecteurs de métaux manuels

Sciage de tête

La scie de tête est une scie à ruban. Elle a pour but d’extraire du billon les principales pièces de bois visualisées par le scieur au moment du tronçonnage de la grume. L’expérience du scieur de tête est capitale pour obtenir le meilleur rendement.

Ce premier sciage permet de distinguer les pièces principales des relèves.

 

Sciage de reprise

Les relèves sont reprises par une deuxième scie appelée " scie de reprise ". Comme la scie de tête, c’est une scie à ruban. Elle permet de valoriser ces chutes en obtenant différentes pièces de bois plus petites que les éléments principaux.

Ce deuxième sciage laisse des sciures, des croûtes et des délignures qui serviront aux fabricants de panneaux ou à l’industrie de trituration.

Canter

Certains bois trop petits pour être sciés, sont valorisés par le procédé du canter. Ce procédé permet l’enlèvement et le déchiquetage des croûtes en une seule opération grâce à plusieurs couteaux disposés sur un disque de forme conique. Les billons équarris sont ensuite sciés en plusieurs petites planches en une seule fois grâce à une multi-lame circulaire.

Tri et séchage

Les différentes pièces de bois obtenues sont triées en fonction de leurs sections et de leurs qualités (classement des sciages). Empilées les unes sur les autres et séparées par des liteaux, elles sont stockées à l’air libre. Les piles ainsi constituées doivent être suffisamment espacées les une des autres pour que l’air puisse circuler librement.

Les bois " tombant de scie " ont un taux d’humidité très élevé. A l’état vert, la masse d’eau présente dans le bois représente la moitié de la masse totale. En laissant sécher les bois naturellement, le taux d’humidité décroît jusqu’à 13 à 17%. Il faut un minimum d’un an pour atteindre ces valeurs. C’est pourquoi de plus en plus de scieries investissent dans des séchoirs artificiels, qui apportent aux sciages une forte valeur ajoutée.

 

 

Le tranchage Le bois traité
à haute température

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