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Dictionnaire astronomique

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A

A L'une des 10 classes spectrales d'étoiles de la nomenclature établie par l'observatoire de Harvard. Les étoiles de type A sont moins chaudes que les étoiles de type B ou O; elles sont de couleur blanche et leur spectre est dominé par la raie d'hydrogène. Ex. Véga de la Lyre.

aberration En physique, on dit qu'un système optique présente une aberration lorsqu'il ne fournit pas une image nette et exacte de l'objet considéré.

aberration chromatique Une image d'une étoile obtenue au moyen d'une lentille présentant ce défaut est entourée d'une frange colorée.

aberration de position Écart entre la direction réelle d'un astre et celle où on l'observe dû aux vitesses relatives de l'observateur et de l'astre. Les mouvements de rotation et de révolution de la Terre provoquent pour un observateur terrestre deux types d'aberration l'aberration diurne (maximum 0"32) et l'aberration annuelle (maximum 20"5).

aberration de sphéricité Le foyer de la lentille où convergent les rayons lumineux n'est pas le même pour les rayons centraux que pour les rayons extérieurs.

absorption Fraction de la lumière d'un astre extérieur absorbée par l'atmosphère terrestre et dont la valeur est proportionnelle à la couche traversée.

accélération Variation de la vitesse dans un intervalle de temps donné. Selon que l'accélération est positive ou négative, on dit que le mouvement est uniformément accéléré ou retardé. L'unité de mesure du système international est le m.s ou m/s²

accélération de la pesanteur Augmentation de la vitesse d'un objet attiré par un champ gravitationnel (attraction terrestre par exemple) tombant en chute libre et proportionnelle au temps. Cet accroissement appelé accélération de la pesanteur est de 981 cm/s et a pour symbole la lettre g.

accrétion Phénomène d'accumulation de matière à la surface d'un astre.

achromatisme Propriété de certains instruments optiques supprimant toutes les aberrations chromatiques, les irisations qui accompagnent l'image d'un objet par exemple. L'achromatisme peut être corrigé en superposant deux lentilles, l'une convergente, l'autre divergente, constituant un doublet achromatique.

activité du Soleil C'est ainsi qu'on qualifie l'ensemble des phénomènes qui ont lieu à la surface et à l'intérieur du Soleil. Le phénomène le plus connu est celui des taches solaires. Celles-ci se forment au centre d'activité, c'est-à-dire dans les zones où le champ magnétique solaire, qui a normalement des valeurs d'un ordre de grandeur de 1 gauss, atteint une intensité d'une centaine ou d'un millier de gauss. L'activité solaire se manifeste aussi par d'autres phénomènes, telles les facules, les éruptions chromosphériques, les protubérances et les émissions soudaines d'ondes radio et de faisceaux de particules.

aérolithe (ou aérolite) " Pierre venue de l'air ", toute pierre venant du ciel constituant une catégorie de météorites composés de silicates de métaux légers.

âge de la Lune Temps qui s'est écoulé depuis la dernière nouvelle lune.

âge de la Terre Calculé à partir de la désintégration de certains isotopes. On l'estime à 4,5 milliards d'années.

âge de l'Univers Évalué entre 15 et 20 milliards d'années depuis l'explosion primordiale (Big-Bang).

aires (loi des) Loi s'appliquant à tous les mouvements à force centrale et en particulier en astronomie au mouvement képlériens la surface balayée par le rayon vecteur est proportionnelle au temps.

al Abréviation de année-lumière.

albédo Pouvoir réfléchissant d'un corps appartenant au système solaire (ou encore : pourcentage de lumière solaire que ce corps reflète). La Terre a un albédo de 0,34; ce qui veut dire qu'elle réfléchit 34% de la lumière solaire qu'elle reçoit. L'albédo des planètes va de 0,06 pour Mercure à 0,54 pour Neptune. Le plus fort est celui de Vénus : 0,64 alors que la Lune qui absorbe 92% de la lumière qu'elle reçoit du Soleil a un albédo de 0,073. La mesure de l'albédo permet de caractériser la composition de la surface ou de l'atmosphère de l'astre.

almicantarat Introduit en Europe au XIe siècle par H. Von Reichnau, désigne les cercles de la sphère céleste parallèles à l'horizon. Est aussi appelé cercle horizontal.

alpha a Lettre grecque qui caractérise en principe l'étoile la plus lumineuse d'une constellation.

alpha (particule) En physique, on appelle particules alpha (a) les noyaux d'hélium composés de deux protons et de deux neutrons. Ils ont une charge électrique positive :  +2e (e = 1,6 10-19 coulombs), et une masse de 4,002794 unités de masse atomique. Les particules a sont émises spontanément par la majeure partie des éléments radioactifs naturels sous forme de rayons a (ou radiations a) qui, avec les protons, sont les constituants fondamentaux de la radiation cosmique primaire. Elles ont un pouvoir ionisant élevé mais une faible force de pénétration, ce qui fait qu'elles sont arrêtées par des matériaux de petite épaisseur (0,01 mm d'aluminium par exemple).

altazimutale (monture) Monture d'un instrument analogue au théodolite qui sert à déterminer en même temps la hauteur et l'azimut d'un astre.

amas de galaxies Concentration de galaxies dans l'espace. On parle parfois aussi de super-amas. Ex. : Amas de la Vierge, Amas de la Chevelure de Bérénice…

amas globulaire Amas stellaire généralement en symétrie sphérique et constitué de plusieurs centaines de milliers d'étoiles (qui semblent être toujours plus concentrées vers le centre de l'amas). Les amas globulaires sont répartis en une sphère entourant les galaxies appelée halo globulaire. Dans notre Galaxie, cette sphère a un rayon de plus de 40.000 parsecs. Ex. : l'Amas d'Hercule M13.

amas ouvert Regroupement d'étoiles peu dense comprenant au plus quelques milliers d'étoiles issues du même nuage de gaz et de poussières. Les amas ouverts se situent principalement dans le disque des galaxies spirales. Leur diamètre est de quelques parsecs. Ex : les Pléiades, les Hyades.

amplitude Arc de l'horizon compris entre le point auquel un astre se lève ou se couche et les directions de l'est et de l'ouest.

angle horaire L'une des deux coordonnées dans le système dit des coordonnées horaires. C'est l'angle compris entre le méridien local sud et le cercle horaire qui passe par l'astre observé. Compté de O à 12 heures avec le signe + vers l'ouest, -vers l'est.

angström (du nom du physicien) Unité de longueur équivalente à 10-7mm, et dont le symbole est å . L'angström sert à exprimer les longueurs d'onde dans le spectre visible. Dans le système international, la tendance est à le remplacer par le nanomètre (10-6 mm).

anneau Formation annulaire mince située dans le plan équatorial des planètes géantes. Constitué de particules de poussières, de blocs de matière et de glace dont les dimensions peuvent aller du micron à des dizaines de mètres qui gravitent autour de la planète. Ex. : anneaux de Saturne, d'Uranus...

année Période de temps fixée conventionnellement à la durée approximative de la révolution de la Terre autour du Soleil soit 365 jours.

année de lumière (communément appelée année-lumière) Unité dont la distance est égale à la distance parcourue par la lumière dans le vide en une année à la vitesse de 300 000 km/s soit environ 9 500 milliards de kilomètres.

année grégorienne Année dont la durée est fixée conventionnellement à 365,425 jours suite à la réforme du calendrier par le pape Grégoire XIII en 1582.

année julienne Année dont la durée est fixée conventionnellement à 365,25 jours suite à la réforme du calendrier par Jules César en 46 av J-C.

année sidérale Temps mis par le Soleil pour revenir à un même point par rapport aux étoiles. Elle vaut 365,263 jours.

année tropique Intervalle de temps entre deux passages du Soleil par le point vernal. Elle est plus courte que l'année Sidérale: 365,242 jours.

anomalie L'un des éléments képlériens d'une orbite planétaire. C'est l'angle qui détermine la position d'un astre en mouvement autour d'un autre. On distingue:

    · L'anomalie vraie V- le sommet de l'angle est l'astre central, le côté mobile joint les astres;

    · L'anomalie excentrique E - le sommet de l'angle, est le centre de l'orbite, le côté mobile passe par un point du cercle principal correspondant à une  position donnée de l'astre,

    · L'anomalie moyenne M - c'est l'angle qui a pour sommet par exemple le Soleil et dont les côtés s'alignent dans la direction du périhélie et dans celle d'un point se déplaçant autour du Soleil avec une vitesse angulaire constante et une période égale à celle de la planète considérée. L'équation de Kepler donne le lien entre l'excentricité de l'orbite, l’anomalie moyenne et l'anomalie excentrique.

antapex Point opposé à l'apex.

antenne En télécommunications, élément ou ensemble d'éléments qui servent à émettre (antenne de transmission) ou à recevoir (antenne réceptrice) les ondes électromagnétiques. Il existe des antennes isotropiques, omnidirectionnelles et directives.

   · une antenne isotropique présente les mêmes propriétés émettrices ou de réception, pour toutes les directions de l'espace.

   · une antenne omnidirectionnelle est capable d'émettre ou de capter uniformément dans toutes les directions d'un plan.

    · une antenne directionnelle émet ou capte la plus grande partie de l'énergie dans une seule direction.

antimatière Matière composée de particules dont la polarité est l’inverse de celle de la matière ordinaire.

antiparticules Particules élémentaires correspondant à chacune des particules fondamentales avec lesquelles elles partagent certaines propriétés identiques (masse, Spin), quand d'autres sont opposées (charge électrique). Leur rencontre les fait s'annihiler et les conduit à se transformer en énergie.

apex Point du ciel vers lequel semble se diriger l'ensemble du système solaire avec le Soleil. Ce point est situé en bordure de la constellation d'Hercule près de celle de la Lyre. Ce mouvement se fait à une vitesse de 20km/s.

aphélie Point de l'orbite d'une planète, ou d'une comète. le plus éloigné du Soleil (opposé au périhélie).

aplanétique Système d'au moins deux lentilles optiques dans lequel l'aberration de sphéricité est compensée.

apoastre Point de l'orbite d'un astre le plus éloigné d'un autre astre autour duquel il tourne.

apogée Apoastre d'une orbite décrite autour de la Terre.

appulse Passage d'un astre au voisinage du bord lunaire sans qu'il y ait occultation.

ascension droite Une des coordonnées du système dit des coordonnées équatoriales. Distance angulaire comptée dans le sens direct à partir du point vernal.

ascension verse Coordonnée équatoriale similaire à l'ascension droite mais comptée dans le sens rétrograde.

astéroïdes (ou petites planètes) Corps du système solaire, dont la dimension ne dépasse pas quelques centaines de kilomètres qui orbitent autour du Soleil. Ces petites planètes sont particulièrement très nombreuses dans un anneau appelé la Ceinture d'astéroïdes orbitant entre Mars et Jupiter.

astre Tout objet céleste naturel visible.

astrobiologie (ou cosmobiologie) Science qui étudie les phénomènes et les problèmes ayant trait à la diffusion de la vie dans l'Univers. Selon son champ de recherche, l'astrobiologie est dite solaire ou galactique.

astrolabe Ancien instrument qui permettait d'avoir une représentation du ciel à un instant donné.

astrométrie Branche de l'astronomie qui traite de la détermination de la position et des mouvements des corps célestes. L'ensemble des notions géométriques qui concourent à fixer la position d'un corps céleste est connu sous le nom d'astronomie sphérique. Cette dernière s'occupe seulement de déterminer la position des astres, sans tenir compte de leur distance à l'observateur.

astronautique Science de la navigation en dehors de l'atmosphère terrestre.

astronomie Etude scientifique des astres et de tous les phénomènes et objets célestes. C'est l'une des sciences les plus anciennes et les plus modernes à la fois. Ses liens avec l'astrophysique, la météorologie, la chimie et la biologie se font de plus en plus étroits.

astrophysique Science dont l'objet est l'étude des corps célestes et, plus généralement, de l'Univers dans son ensemble. Au sens large, l'astrophysique, intermédiaire entre les méthodes et principes de l'astronomie et de la physique, se propose d'interpréter et d'unifier les données observées par la recherche astronomique en élaborant les lois physiques qui peuvent les expliquer.

atmosphère En astronomie, enveloppe gazeuse entourant un corps céleste et pouvant contenir des particules en suspension (poussières, gaz, aérosols...). Les étoiles ont toutes une atmosphère gazeuse dont la température est très élevée engendrant une émission de lumière.

atome La plus petite particule de matière non divisible chimiquement, qui reste donc inaltérée dans n'importe quel type de réaction chimique. Il est constitué d'un noyau (de charge positive) autour duquel gravite un nombre variable d'électrons (de charge négative).

aurore polaire Phénomène qui consiste en une émission de lumière par la haute atmosphère terrestre dans les zones proches soit du cercle polaire arctique (aurore boréale), soit antarctique (aurore australe). Ça n'est qu'exceptionnellement qu'on observe des aurores polaires à des latitudes plus basses comme, par exemple, en France. Le phénomène se manifeste à des altitudes comprises en moyenne entre 100 et 1000 km d'altitude. Elles sont provoquées par l'excitation de particules en suspension dans l'atmosphère par des particules électrisées provenant du Soleil. Ces dernières canalisées par le champ magnétique terrestre pénètrent dans l'atmosphère au niveau des pôles.

axe céleste (ou axe du monde) Droite autour de laquelle la sphère céleste tourne apparemment du fait du mouvement réel de la Terre autour de son propre axe. L'axe céleste est donc parallèle à l'axe terrestre et ses points d'intersection avec la sphère céleste sont les pôles célestes.

axe de déclinaison Second axe de rotation d'un instrument à monture équatoriale, perpendiculaire à l'axe polaire.

axe polaire (ou axe horaire) Axe de rotation d'un instrument à monture équatoriale et donc parallèle à l'axe du monde.

azimut Avec la hauteur et la distance zénithale, il constitue les coordonnées horizontales. Angle dans le plan horizontal entre l'observateur et l'objet visé. Compté de 0 à 360° dans le sens rétrograde à partir du sud en astronomie.

B

B L'une des dix classes spectrales selon lesquelles on a classé les étoiles dans la nomenclature établie par l'observatoire de Harvard. Il s'agit d'étoiles très chaudes, de couleur blanc-bleu, dont la température superficielle est d'environ 12 000 à 30 000 K. Sur un fond continu d'émission, elles présentent des raies d'absorption parmi lesquelles celles de l'hélium et de l'hydrogène prédominent. Ex. : Rigel dans la constellation d'Orion.

Baily (grains de) Observés lors des éclipses totales de Soleil au début et à la fin de la totalité. Ils sont dus aux indentations du profil lunaire et apparaissent sous la forme de points lumineux très brillants.

Balmer (série de) Série de raies de l'hydrogène neutre émises par les "sauts" de son électron terminant sur l'orbite 2. Raie H a (6563å ) orbite 3 à 2 Raie H b (4861å ) orbite 4 à 2 Raie H g (4340å ) orbite 5 à 2, etc. Observable en absorption dans les étoiles chaudes et en émission dans les nébuleuses gazeuses.

barycentre Centre de gravité qui s'applique aussi bien à un corps complexe qu'au système solaire.

baryon Nom générique initialement donné à toutes les particules de masse égale ou supérieure à celles du proton et du neutron. Elles sont électriquement neutres ou chargées et participent aux interactions fortes.

Bethe (cycle de) Du nom de Hans Bethe, physicien américain, prix Nobel en 1967. Cycle de réactions thermonucléaires qui a lieu à l'intérieur des étoiles et au cours duquel quatre atomes d'hydrogène se transforment en un atome d'hélium avec libération d'énergie. Il est aussi appelé cycle du carbone-azote, du nom des éléments qui apparaissent et qui interviennent dans les réactions en servant de catalyseurs.

Big-Bang (théorie du) "Le Grand Boum", la "Grande explosion" Théorie cosmologique d'une explosion primordiale qui aurait eu lieu il y a environ 15 milliards d'années et aurait donné naissance à l'Univers. Énoncée en 1948 par George Gamow (1904-1968), Américain d'origine russe, elle se basait sur les observations de la fuite des galaxies faites en 1929 par l'astrophysicien américain Edwin P. Hubble (1889-1953). Elle se trouve confortée par une abondance dans l'espace de deutérium conforme aux évaluations et surtout à la découverte en 1965 par deux radioastronomes, Penzias et Wilson, du rayonnement isotrope et homogène à une température de 2,7 K, rayonnement fossile de l'explosion primordiale (Ce qui fut confirmé en 1991 par les observations du satellite COBE).

binaire (étoile) Système composé de deux étoiles (on dit aussi étoile double) tournant l'une autour de l'autre dans le cas d'un couple physique. ou fort éloignées mais dont la perspective nous suggère la proximité dans le cas d'un couple optique. Exemple. de couple physique : Gemini (Castor) compagnon à 1,9" - durée de révolution 450 ans. Exemple de couple optique Herculis écart 10".

bolide Météore dont l'éclat dépasse celui des planètes et peut être équivalent à celui de la Pleine Lune.

bras Dans une galaxie spirale, éléments constitutifs de la structure spiralée composant le disque. Plus ou moins enroulés et généralement au nombre de 2, ils renferment des concentrations d'étoiles et de matière interstellaire.

Bremsstrahlung En physique, processus par lequel une charge électrique freinée par l'interaction avec un champ électrique perd de l'énergie en émettant un photon.

C

cadran solaire Ensemble qui permet de lire l'heure du soleil vrai par projection de l'ombre d'une tige appelée style sur un cadran portant des lignes repères. Le premier cadran solaire aurait été construit vers 550 av. J.-C. par le Grec Anaximandre. A l'origine, ces cadrans apposés sur les églises, sur les termes ou édifices publics servaient à ponctuer les moments importants de la journée, offices religieux en particulier.

calendrier Système de division du temps permettant la mise en place de repères (année, mois, jour) pour les besoins de la vie courante.Le calendrier grégorien est en vigueur actuellement pour de nombreux pays occidentaux. Institué par le pape Grégoire XIII en 1582, il remplaçait le calendrier julien adopté en 45 avant J-C et dont le retard atteignait alors 10 jours. En France, la réforme fut adoptée par ordonnance royale de novembre 1582 le lundi 10 décembre devint le 20 décembre.Plusieurs calendriers sont simultanément en vigueur dans le monde israélite, dont le jour origine correspond au 7 octobre 3761 av. J.-C., date présumée de la Création, ou musulman, dont le premier jour de l'an 1 de l'Hégire (ère musulmane) correspond au 16 juillet 622, jour où Mahomet quitta La Mecque pour Médine.

calotte polaire Région environnante d'un pôle sur un astre.

Cancer (tropique du) Parallèle céleste décrit par le Soleil le jour du solstice d'été, le 22 juin. Sa déclinaison (distance angulaire à l'équateur) qui est d'environ + 23° 27', est la plus grande déclinaison positive atteinte par le Soleil en un an.

Capricorne (tropique du) Parallèle céleste décrit par le Soleil le jour du solstice d'hiver, soit le 22 décembre. Sa déclinaison (distance angulaire à partir de l'équateur) est d'environ - 23° 27', c'est la plus grande déclinaison négative atteinte par le Soleil en un an.

cartes stellaires Tables qui représentent les zones célestes comme tout observateur les verrait dans un télescope. Servant à identifier les étoiles, les cartes stellaires reportent leur position selon une projection cartographique déterminée. En général, les coordonnées utilisées sont les coordonnées équatoriales donc ascension droite et déclinaison.

Cassegrain (télescope de) Système optique utilisant un miroir principal concave parabolique réfléchissant la lumière sur un miroir secondaire hyperbolique convexe renvoyant l'image à travers un trou percé au centre du miroir principal. Il présente l'avantage d'augmenter la distance focale du miroir principal et donc de permettre une plus grande compacité de l'instrument (moindre encombrement par rapport à un télescope du type Newton).

Cassini (division de) L'une des divisions ou lacunes (zones dans lesquelles l'absence de matière est encore plus évidente) qui séparent les anneaux A et B de Saturne.

catalogue Ensemble de données astrométriques, photométriques, spectroscopiques... concernant des objets célestes. Parmi les plus connus. citons

    · le Catalogue Messier (M) établi en 1781. Contient 103 objets,

    · le Catalogue NGC (New General Catalogue of Nebulae, clusters of stars). Contient 13 226 objets,

    · le Catalogue 4C, quatrième catalogue de radio-sources établi par le Mullard Observatory (G.-B.),

    · le Catalogue HD (Henry Draper Catalogue) des magnitudes et types spectraux de 225 300 étoiles. Il existe une extension HDE de 175 000 étoiles.

centralité (ligne de) Lors d'une éclipse de Soleil totale ou annulaire, ligne décrite à la surface de la Terre par la projection des centres du Soleil et de la Lune alignés. Une éclipse totale de Soleil n'est visible dans sa totalité que sur cette ligne et dans une zone d'environ 30 km de part et d'autre. Au-delà, l'éclipse ne sera pour un observateur que partielle.

centrifuge (force) Force agissant sur un corps ayant une trajectoire curviligne et tendant à le pousser radicalement vers l'extérieur en direction opposée à celle de la force centripète.

centripète (force) Force qui doit être exercée sur un corps pour l'obliger à avoir une trajectoire curviligne. La force centripète a une valeur égale et opposée à la force centrifuge. Elle est donc toujours perpendiculaire à la trajectoire et dirigée vers le centre de rotation.

céphéides Famille d'étoiles variables périodiques pulsantes dont le prototype est d Cephei. Ce sont des supergéantes de type spectral F à K. Les périodes de pulsation sont comprises entre 1 et 70 jours. L'amplitude de la variation d'éclat est entre 0.4 et 1,7 de magnitude. Au maximum. l'étoile tend vers la couleur blanche pour devenir jaune ou orangé à son minimum. En étudiant les céphéides du Petit Nuage de Magellan, Miss H. Leavitt établit une relation dite de "période-luminosité" qui permet de déterminer leur distance. Ainsi la présence de céphéides dans un système stellaire permet d'en évaluer la distance.

cercle de hauteur Cercle sur la sphère terrestre d'où l'on voit un astre à la même hauteur.

cercle horaire Grand cercle passant par les pôles célestes et l'astre observé.

cercle horizontal (ou azimutal, ou almicantarat) Cercle passant par l'astre observé et parallèle à l'horizon.

cercle méridien Nom du cercle maximal de la sphère céleste, qui passe tant par les pôles que par le zénith et le nadir C'est donc un cercle horaire autant qu’un cercle vertical perpendiculaire à l'équateur et à l'horizon. Les intersections avec ce dernier sont les points nord et sud.

cercle oculaire (ou pupille de sortie) A la sortie d'un instrument, correspond à la division du champ de l'instrument par le grossissement. Pour des jumelles 8x50, la pupille de sortie est 6.

cercles polaires Parallèles géographiques situés à 23°5 des pôles. Sur ces cercles, aux solstices se produit soit un jour de 24 h soit une nuit de 24 h.

Cercle vertical Cercle maximal de la sphère céleste passant par le zénith et le nadir. Il est perpendiculaire à l'horizon; c' est sur lui que l'on mesure l'altitude des astres.

Cerenkov (radiation de) Radiation électromagnétique émise tout de suite après le passage dans un milieu transparent d'une particule chargée ayant une vitesse supérieure à celle de la propagation de la lumière dans ce même milieu.

chambre de Schmidt Instrument photographique à grand champ et à grande luminosité. Afin de corriger l'aberration de sphéricité du miroir, une lame correctrice dite "lame de Schmidt" est placée à l'ouverture de l'instrument.

champ Espace de la voûte céleste visible dans un instrument. Dépend du grossissement utilisé donc de la focale de l'instrument. Plus on grossit, plus le champ diminue.

Chandrasekhar (limite de) du nom de l'astrophysicien indien né en 1910. Limite de masse des étoiles dites naines blanches. Au-delà de la masse critique de 1,44 masse solaire, le poids des couches externes n'est plus équilibré par la pression du gaz dégénéré interne. La configuration de cette étoile ne présente plus aucune stabilité.

chaos moléculaire (hypothèse du) Hypothèse sur les conditions physiques qui ont précédé l'agencement de l'Univers et, d'après les mythes cosmogoniques antiques (babyloniens, scandinaves, sous diverses dénominations et, enfin, grecs), constituent l'état primordial de la matière. Cette dernière se serait d'abord organisée en simples molécules qui, en interagissant entre elles selon des lois statistiques, auraient créé les premières molécules organiques complexes. L'hypothèse du chaos moléculaire avance que la vie elle-même n'est enfin apparue qu'après d'ultimes interactions entre ces dernières. Semblable hypothèse remonte à la fin du XIX siècle.

chercheur Petit instrument muni d'un réticule monté en parallèle d'une lunette ou d'un télescope et qui, grâce à un plus grand champ, permet une localisation plus aisée de l'objet cherché et l'orientation correcte de l'instrument d'observation. Avant toute observation, il faut s'assurer du parfait alignement des 2 lignes de visée chercheur/instrument.

chevelure (d'une comète) Nébulosité entourant le noyau d'une comète. Elle est constituée de gaz très ténu et de particules solides arrachées au noyau. Elle peut atteindre des diamètres compris entre 10 000 et 100 000 km. Sa luminosité est due à un phénomène de fluorescence.

chondrites (voir météorite)

chromosphère Partie basse de l'atmosphère des étoiles et en particulier du Soleil. Elle entoure la photosphère et doit son nom à la couleur rose qu'elle présente lors des éclipses solaires totales. Épaisseur : environ 8000 km. Sa température de 5000K dans sa partie basse peut atteindre 20 000K à sa partie supérieure. En dehors des éclipses, on peut l’observer en utilisant des filtres optiques spéciaux permettant d'isoler les radiations correspondant à la raie rouge de l'hydrogène, la raie Ha de 6562,8å .

ciel Espace accessible à l’observation terrestre limité par l'horizon. Le ciel a l'aspect d'une voûte ou d'un hémisphère, raison pour laquelle on parle de "voûte" ou de "sphère" céleste. Du fait de la rotation terrestre, le ciel entier présente un mouvement rotatoire apparent autour de l'axe du monde. C'est ce mouvement qui fait que les astres se lèvent à l'est, culminent au méridien, et se couchent à l'ouest. La période de ce mouvement, appelée jour sidéral, est de 23 heures et 56 minutes de temps moyen.

cimier Ouverture dans le dôme d'une coupole d'observation.

circumpolaire Se dit des constellations qui restent toute l'année au-dessus de l'horizon. Se dit aussi des étoiles dont la distance aux pôles est inférieure à 10°.

cirque (lunaire) Cratère de grande étendue et à fond plat.

clarté Dans le cas de l'observation d'étoiles, la clarté d'un instrument dépend du diamètre de l'objectif; dans le cas d'objets de diamètre apparent (lune, planètes, nébuleuses), elle dépend de la pupille de sortie.

classe de luminosité (d'une étoile) Tient compte de la fonction de luminosité, rapport entre le nombre relatif d'étoiles et la magnitude absolue. A donné lieu à une classification par Morgan, Keenan et Keilman, la classification MKK

I, lb. la, lab : supergéantes

IIa, Iib : géantes brillantes

IIIa, IIIb : géantes normales

IVa, lVb : sous-géantes

Va, Vb : naines (étoiles de la séquence principale)

VI : sous-naines

VII : naines blanches

classification des galaxies En 1936, E.P.Hubble, après avoir photographié de très nombreuses galaxies, proposa une classification dont on se sert encore aujourd'hui. Il les subdivisa, selon leur aspect optique, en trois classes principales celle des elliptiques, celle des galaxies spirales et celle des irrégulières.

     · Les elliptiques représentent environ 18% du total des galaxies et sont indiquées par la lettre E suivie d'un chiffre qui va de 0 à 7, selon le degré de l'elliptique déduite de la photographie. Les E0 semblent avoir une forme sphérique alors que les E7 ont une forme plus allongée.

    · Après les E7, on trouve les galaxies spirales, elles-mêmes subdivisées en spirales normales et en spirales barrées:

        - Les premières sont repérées par la lettre S et constituent plus de 50% de toutes les galaxies;

        - Les secondes, caractérisées par une barre qui traverse leur noyau et à partir de laquelle s’étendent les bras spiralés, sont repérées par les lettres SB et comptent environ 15% de toutes les galaxies. Les galaxies à spirales se divisent encore en trois sous-groupes a, b, c, selon la plus ou moins grande extension du noyau par rapport aux bras.

    · les galaxies irrégulières sont indiquées par les lettres lrr et n'ont pas une forme géométrique bien définie. Elles constituent seulement 5% de toutes les galaxies.

    · Enfin, par la suite, un type S0 fut créé pour mentionner les galaxies dites lenticulaires.

Classification spectrale Classification des étoiles en fonction de leur type spectral. Puisque chaque étoile émet un spectre qui dépend essentiellement de sa température de surface, il est possible de distinguer les différents spectres et donc de répartir en classes spectrales celles qui ont des caractéristiques communes. A la fin du siècle dernier. c est à l'observatoire de Harvard qu'a été établie une classification subdivisant les étoiles en 10 classes O, B, A, F, G. K. M, R, N et S. Ces lettres ne sont pas dans l'ordre alphabétique puisque ces classes ne furent pas définies en même temps. Pour obtenir une classification plus précise. chaque classe a été subdivisée à son tour en 10 sous-classes (par exemple. on compte des étoiles de type B0, B1, etc., jusqu'à B9). La classification de O à S va dans le sens des températures décroissantes : les étoiles de type O sont donc les plus chaudes. Une classification des étoiles uniquement fondée sur leur type spectral ne suffit cependant pas à les caractériser complètement puisqu'on peut avoir deux étoiles de même type spectral mais dont les dimensions et luminosité sont complètement différentes. C'est pourquoi, en 1942, les astronomes Morgan, Keenan et Kelman ont utilisé un paramètre supplémentaire : la luminosité. L'atlas des spectres MKK (ce sont les initiales des astronomes) fonde sa classification sur les deux paramètres. C'est à des fins statistiques qu'on doit l'usage courant de la classification MKK.

cœlostat instrument permettant d'obtenir une image fixe de la sphère céleste.

colatitude Complément algébrique de la latitude.

coma Aberration qui a pour effet de détruire la symétrie centrale de l'image d'un point qui prend la forme d'un V.

comète Corps errants du système solaire à trajectoires paraboliques pour la plupart qui orbitent autour du Soleil. Certaines à trajectoires elliptiques reviennent périodiquement : elles sont dites périodiques (ex. comète de Halley). Elles présentent un aspect diffus formé d'un noyau, d'une chevelure et d'une queue. On suppose qu'elles sont les vestiges, les restes de la nébuleuse primitive qui a engendré le Soleil et le système solaire. Elles proviendraient, selon Jan Oort, astronome hollandais, d'une région éloignée du système solaire (entre 40 000 et 150 000 U.A) où elles seraient rassemblées en un nuage cométaire interstellaire appelé Nuage d'Oort qui en contiendrait environ 100 millions. Parmi les orbites connues, qui sont à peine plus de 700, seules 200 sont vraiment elliptiques; les autres semblent paraboliques ou hyperboliques. Les comètes qui décrivent des orbites elliptiques sont subdivisées en comètes à longue période de révolution sidérale, Si celle-ci dépasse 200 ans, et à courte période, Si elle est moins importante. Les perturbations gravitationnelles d'une planète peuvent transformer une orbite elliptique allongée en une orbite elliptique à faible excentricité. Quand la comète s'approche du Soleil, le réchauffement produit par la radiation solaire fait s'évaporer les gaz qui se dispersent dans toutes les directions de l'espace en formant la chevelure. C'est parce que les gaz diffusent la lumière solaire que la chevelure devient visible. La formation de la queue est provoquée par l'effet conjoint de la pression des radiations et de celle du vent solaire sur les molécules de gaz la queue est donc toujours tournée en direction opposée à celle du Soleil.

cône d'ombre Ombre projetée par la Lune ou par la Terre durant une éclipse solaire ou une éclipse lunaire.

conjonction Position relative planète-Soleil-Terre dans laquelle une planète a la même longitude céleste que le Soleil. Pour les planètes au-delà de la Terre, la conjonction est unique et correspond à l'alignement planète-Soleil-Terre. Pour Mercure et Vénus, on peut avoir une conjonction dite supérieure quand l'alignement est planète-Soleil-Terre, et une conjonction dite inférieure lorsque l'alignement est Soleil-planète-Terre. Dans ce dernier cas, on peut observer en de rares occasions le passage de la planète, visible comme un point sombre sur le disque solaire.

constante de Hubble (symbole H) Déterminée dès 1929 par l'observation de la récession des galaxies faite par l'astronome américain Hubble, les dernières estimations (Sandage et Tammann en 1974) lui donnent une valeur de 56,9 + 3,4 km.s-1 /Mpc-1 (Mpc mégaparsec)

constante solaire Quantité d'énergie envoyée par le soleil sur l cm2 de surface exposée perpendiculairement à ses rayons en I min à la distance moyenne Terre-Soleil. Sa valeur moyenne est de 1,97ca1 / (cm². min), et ses variations, autour de 20% en plus ou en moins, sont liées au cycle des taches solaires qui a lieu tous les onze ans. Les plus grandes valeurs correspondent aux périodes de plus grande activité.

constellation Astérisme ou configuration d'étoiles qui semblent situées sur un même plan dans une zone de la sphère céleste. Comme nous avons une image projective du ciel, deux étoiles d'une même constellation, même si elles sont voisines angulairement, peuvent être très éloignées l'une de l'autre dans l'espace. Les noms des constellations sont majoritairement empruntés, dans l'hémisphère nord, à la mythologie, dans l'hémisphère sud à des lieux , objets ou animaux familiers des navigateurs qui les découvraient. Aujourd'hui, le ciel est divisé en régions célestes qui font référence à ces astérismes mais dont les contours ne sont plus ceux des figures originelles. Elles sont limitées par les deux éléments qui constituent les coordonnées équatoriales : ascension droite et déclinaison. Les 88 constellations sont divisées en constellations boréales, zodiacales et australes selon qu'elles appartiennent à l'hémisphère boréal, à la région zodiacale ou à l'hémisphère austral. Les douze constellations zodiacales sont situées dans le plan de l'écliptique c'est pour cette raison que le Soleil semble les parcourir en une année.

convection Ensemble des mouvements générés dans une masse fluide du fait des différences de densité en divers endroits de la masse et aux différences de température. Si une masse de liquide est réchauffée dans sa partie inférieure, le liquide chaud le plus voisin de la source thermique diminue en densité et tend à remonter en cédant la place à du liquide plus dense et plus froid. C'est ainsi qu'est généré un mouvement continu au sein de la masse, mouvement qui contribue au transport de la chaleur.

coordonnées Système de repérage de la position ou de la direction des astres sur la sphère céleste. On distingue

    · coordonnées horizontales : hauteur (h) et azimut (a)

    · coordonnées horaires angle horaire (H) et déclinaison (d)

   · coordonnées équatoriales ascension droite (a) et déclinaison (d)

    · coordonnées écliptiques latitude céleste (b) et longitude céleste (l)

    · coordonnées galactiques latitude galactique (b) et longitude galactique (l)

Pour mémoire, coordonnées géographiques longitude (g) et latitude (f)

Copernic (système de) du nom de l'astronome polonais (1473-1543). Modèle de système solaire dans lequel la Terre et les planètes tournent autour du Soleil.

coronographe Instrument inventé par le français Bernard Lyot en 1930, qui permet de provoquer des éclipses artificielles de Soleil et ainsi l'observation de la couronne solaire.

corps noir En physique, tout corps capable d'absorber complètement toutes les radiations électromagnétiques incidentes sur sa surface. Dans la nature, il n'existe pas de corps avec les caractéristiques requises mais, en laboratoire, il est possible de construire des modèles qui, dans des conditions déterminées, sont capables d'en simuler fidèlement le comportement. Toute enceinte isotherme, fermée à l'exception d'une très petite ouverture, joue le rôle d'un corps noir. Les corps noirs, comme tous les autres corps, émettent des radiations comprises dans un spectre caractéristique qui dépend exclusivement de la température absolue. A chaque valeur de la température correspond une longueur d'onde dominante.

cosmogonie Branche de l'astronomie qui se propose d'expliquer la formation du système solaire.

cosmographie La partie élémentaire de l'astronomie, elle inclut l'étude des mouvements apparents de la sphère céleste, du mouvement diurne, etc. La cosmographie est à la base de l'astronomie nautique.

cosmologie Branche de l'astronomie qui a pour but l'étude générale de l'Univers.

cosmos Terme ancien pour désigner l'Univers.

coucher Disparition d'un astre sous l'horizon.

couleur (indice de) Différence entre les magnitudes d'une même étoile mesurées sous deux longueurs d'onde différentes. Par la photométrie photoélectrique, on peut déterminer deux indices de couleur, ou plus, lesquels dépendent de la température de l'étoile examinée. Les déterminations d'indices de couleur peuvent donc servir à trouver le type spectral d'étoiles Si peu lumineuses qu'il est impossible de le déterminer par un examen spectrographique direct.

couple stellaire Synonyme d'étoile double ou système binaire.

coupole Structure surélevée sous forme de dôme hémisphérique orientable abritant un instrument d'observation et comportant une ouverture appelée cimier.

courbe de lumière Diagramme qui représente les variations de luminosité d'une étoile en fonction du temps.

courbure (de l'espace) Selon la théorie de la Relativité Générale, déformation géométrique de l'espace du fait de la présence d'un objet ou d'une masse. La manifestation observée de cette courbure est la gravitation.

couronne solaire On appelle ainsi l'enveloppe la plus externe de l'atmosphère solaire qui, à cause de sa faible luminosité, n'est visible que durant les éclipse totales où elle apparaît comme une enveloppe de couleur blanc perle qui s'étend sur une distance d'un ou deux diamètres solaires. Elle constitue la haute atmosphère du Soleil. L'aspect de la couronne est changeant et dépend du cycle des taches solaires. Durant la phase d'activité solaire maximale, la couronne est répartie uniformément, comme une auréole, alors que lorsque l'activité est faible on peut observer des jets lumineux appelés plumes orientés perpendiculairement à l'axe de rotation du soleil. L'instrument qui permet l'étude de la couronne solaire en dehors des éclipses totales est le coronographe.

cratère lunaire (ou cirque) Formation caractéristique de la surface lunaire faite d'un anneau montagneux qui enclôt une zone plate. Ses dimensions peuvent varier de quelques dizaines de cm à environ 200 km; le bord montagneux peut atteindre 200 m de hauteur. Concernant l'origine des cratères lunaires, question controversée depuis longtemps, des hypothèses avancées - volcanique, magmatique et météoritique - c'est l'hypothèse météoritique qui est privilégiée puisque, à la différence des autres, elle envisage la coprésence d'anciens cratères et d'autres plus récents, comme on l'observe effectivement.

cratère météoritique Dépression de forme circulaire causée par l'impact d'une météorite à la surface de la Terre ou d'un astre quelconque.

crépuscule Phénomène qui s'écoule avant le lever du Soleil ou après son coucher et pendant lequel la nuit n'est pas complète. Contrairement à ce que l'on pense, le crépuscule ne fait pas exclusivement référence au soir mais aussi au matin (l'aube n'a pas en astronomie de définition particulière). Il est déterminé par la hauteur du Soleil sous l'horizon ce qui permet de distinguer:

    · Le crépuscule civil profondeur inférieure à 6°;

    · Le crépuscule nautique : profondeur entre 6° et 12°;

     · Le crépuscule astronomique : profondeur entre 12° et 18°.

La durée du crépuscule dépend de la latitude du lieu et de la saison : à l'équateur, elle est plus brève que dans des latitudes plus hautes; autour des périodes d'équinoxes, elle est plus courte qu'autour des solstices.

crevasse (appelée parfois rainure) Formation dépressive à la surface de la Lune.

culmination Passage d'un astre par le point où il atteint sa plus grande hauteur. Les astres culminent au moment de leur passage supérieur au méridien.

cycle undécennal Période voisine de 11 ans qui sépare deux maximums de l'activité solaire.

D

décalage spectral Décalage vers le rouge ou le bleu du spectre d'une source lumineuse témoignant du mouvement de fuite ou de rapprochement (effet Doppler-Fizeau) de cet objet par rapport à l'observateur.

déclinaison Coordonnée commune aux coordonnées équatoriales et aux coordonnées horaires. Distance angulaire de l'objet observé comptée à partir du plan équatorial de 0 à 90° au pôle nord (-90° au pôle sud).

déférent Dans le système du monde de Ptolémée, c'est, par rapport à la Terre, un cercle excentrique sur lequel se déplace, avec un mouvement non uniforme, le centre d'un cercle plus petit qu'on appelle épicycle. Avec ce système, Ptolémée réussissait à expliquer le mouvement apparent des planètes qui bougent parfois en sens direct et parfois en sens rétrograde par rapport aux étoiles.

déflexion de la lumière Conséquence de la théorie de la relativité générale selon laquelle les rayons de lumière passant près d'un corps doté d'une masse subissent une légère déflexion. La validité de cet effet, qui constitue l'un des tests fondamentaux de la relativité, a été confirmée par des mesures expérimentales sur les rayons qui passent à proximité du Soleil.

dégénérée (matière) État de la matière soumise à de très hautes pressions (par exemple pendant la phase finale de l'écroulement gravitationnel des étoiles). Quand la pression des radiations vers l'extérieur n'est plus capable de s'opposer à la gravité, la matière stellaire s'écroule provoquant une augmentation de la densité, et donnant ainsi naissance à des étoiles naines blanches, des étoiles à neutrons ou des trous noirs.

densité de la matière dans l'Univers La densité de la matière dans l'Univers peut influer sur l'évolution de celui-ci. Deux scénarios possibles :

    · Si la densité est inférieure a une valeur critique de 10 29g/cm3, elle n'est pas suffisante pour ralentir (par gravitation) et stopper l'expansion de l'Univers;

    · Si elle est supérieure à cette masse critique, elle stoppera l'expansion et par gravitation provoquera une contraction de l'Univers pour revenir aux conditions initiales ayant provoqué le Big-Bang. Ce stade ultime de la contraction est appelé "Big Crunch".

deutérium Isotope de l'hydrogène formé d'un proton et d'un neutron qui aurait été produit lors des trois premières minutes de l'Univers. Ne pouvant être créée dans les étoiles, la quantité de deutérium présente actuellement dans l'Univers est une indication essentielle sur la densité de la matière.

Diagramme H-R. (ou de Hertzsprung-Russell) Représentation graphique, établie entre 1905 et 1913, de la magnitude absolue des étoiles portée en ordonnée en fonction de leur type spectral porté en abscisse. Les étoiles se répartissent ainsi le long d'une branche descendante dite "série principale" d'une part, en un nuage diffus au-dessus de cette série d'autre part. On peut donc, sachant le type spectral d'une étoile, en déduire sa magnitude absolue.

diamètre apparent Angle sous lequel un observateur aperçoit un astre. La pleine Lune présente un diamètre apparent de 30’.

diffraction Phénomène d'optique affectant l'observation d'une image à travers un instrument et dû au caractère ondulatoire de la lumière.

diffusion En physique, renvoi, dans toutes les directions, de 1a lumière qui frappe la surface d'un corps. On 'appelle aussi réflexion diffuse, laquelle diffère de la diffusion ordinaire en ce que la direction des radiations diffusées n'est pas liée à celle des radiations incidentes.

digression d'un astre Distance angulaire d'un astre par rapport à un autre, ou par rapport à un autre plan de référence. Une méthode précise pour déterminer le méridien astronomique d’un lieu a été élaborée à partir des plus grandes digressions.

direct (mouvement) Lorsqu'on regarde le plan de l'écliptique par sa face nord, les planètes semblent se déplacer autour du Soleil dans le sens contraire des aiguilles d'une montre. Ce sens de déplacement qui est dominant est le sens direct.

dispersion de la lumière Décomposition, par effet de réfraction, d'un rayon de lumière non-monochromatique lors de son passage entre deux substances ayant des indices de réfraction différents ainsi, du point d'incidence, partent autant de rayons réfractés qu'il y a de radiations monochromatiques composantes. Le phénomène est dû au fait que l'indice de réfraction d'une substance change selon la variation de la longueur d'onde de la radiation incidente. On constate ce phénomène pour toutes les radiations du spectre électromagnétique, et pas seulement pour celles qui sont visibles.

distance En astronomie, la mesure des distances est l'un des problèmes les plus importants et difficiles à régler. Comme il est impossible d'effectuer des mesures directes, on a presque toujours recours à différentes méthodes indirectes. La méthode trigonométrique permet une mesure directe qui fournit les parallaxes diurne et annuelle; à partir de la première. on obtient les distances aux objets du système solaire; à partir de la seconde, on obtient les distances aux étoiles lointaines (inférieures à 100 parsecs). C'est sûrement la méthode la plus précise. Existe aussi la méthode des parallaxes spectroscopiques qui, à partir de l'examen du spectre d'un objet, permet de déterminer sa luminosité intrinsèque et donc en connaissant la magnitude stellaire apparente, d'en calculer la distance. Enfin deux autres méthodes la méthode des étoiles variables, laquelle se fonde sur l'intensité des raies du spectre du calcium, et une méthode basée sur l'effet Doppler (voir astrométrie).

distance focale Même sens que longueur focale.

distance zénithale Distance angulaire d'un point au zénith. C'est le complément algébrique de la hauteur.

diurne (mouvement) Mouvement d'un astre durant le jour par opposition au mouvement nocturne.

Doppler (effet) (Syn. : red shift). Changement apparent de la fréquence d'un signal électromagnétique (radio ou lumineux) reçu par un observateur mobile par rapport à une source émettrice fixe ou bien par un observateur fixe par rapport à une source émettrice mobile. La variation apparente de fréquence est proportionnelle à la vitesse relative entre l'observateur et la source le long du chemin qui les sépare. L'effet Doppler est utilisé en astrophysique pour connaître la vitesse angulaire des étoiles car leur mouvement, selon la perspective, provoque un déplacement des raies émises par rapport aux mêmes raies émises par une source terrestre. Pour ce qui est des sons, c'est cet effet qui nous fait percevoir de plus en plus aigu un son au fur et à mesure que la source s’approche de nous, et inversement de plus en plus grave quand elle s'éloigne. Quant aux sources lumineuses, cet effet indique que les raies du spectre de cette source sont décalées vers le bleu quand elle s'approche, vers le rouge quand elle s'éloigne.

doublet En spectroscopie, un doublet indique un couple de lignes spectrales, généralement avec une petite différence de fréquence, issues de transitions optiques entre un état fondamental commun et deux états finaux qui diffèrent seulement par la valeur du moment angulaire total. Très connu, et utilisé pour étalonner des instruments spectroscopiques dans le visible, le doublet du sodium a des longueurs d'onde correspondant à la lumière jaune.

doublet optique Ensemble de deux lentilles aux indices de réfraction différents. Il est utilisé dans les oculaires ou dans les objectifs des instruments optiques à réfraction. Il sert à réduire l'aberration chromatique.

doucissage Une des opérations de polissage de miroirs de télescopes.

dynamique Partie de la mécanique qui étudie les relations entre forces et mouvements. En ce qui concerne les systèmes mécaniques, cette étude est menée en fonction des circonstances qui provoquent ces mouvements; c'est-à-dire en fonction des forces extérieures qui agissent sur le système, et des forces intérieures s’exerçant entre ses différentes parties. Elle se traduit donc par la caractérisation des lois qui régissent le mouvement d'un système mécanique donné en une configuration de forces, internes et externes, agissant sur le système, et par la description de ce mouvement.

E

éclat Dans le cas de sources lumineuses on utilise plus fréquemment la notion d' "intensité lumineuse". On distingue l'éclat apparent qui est l'éclairement donné par un astre et l'éclat absolu qui est l'intensité lumineuse d'un astre. Pour les étoiles cet éclat dépend de leur constitution et de leur distance. Sa mesure permet de déterminer la magnitude.

éclipse Phénomène par lequel un astre entre dans l'ombre d'un autre, comme c'est le cas, par exemple, lors d'une éclipse lunaire. On appelle aussi ainsi, d'une manière d'ailleurs impropre, un phénomène d'occultation par lequel un astre passe devant un autre et l'obscurcit, comme à l'occasion d'une éclipse solaire.

éclipse lunaire Éclipse au cours de laquelle le disque de la Lune pénètre dans le cône d'ombre de la Terre, et ainsi s'assombrit. Les conditions pour qu'une éclipse lunaire puisse s'observer sont identiques à celles d'une éclipse solaire : la Lune doit passer près de l'un des nœuds de l'orbite terrestre, alors qu'elle est en opposition au Soleil, donc dans la phase de Pleine Lune. Une telle condition se produit avec une périodicité inférieure à six mais et peut donc survenir 2 ou, au maximum, 3 fois par an. Les éclipses lunaires sont moins fréquentes que les éclipses solaires, mais visibles par un plus grand nombre de personnes : pouvant concerner parfois un hémisphère entier, elles semblent bien plus nombreuses. Pendant la phase d’immersion dans le cône d'ombre, et l’émersion qui s'ensuit, on peut noter que le contour de l'ombre n'est pas net à la surface de la Lune, mais tamisé (la Lune a une teinte rougeâtre) cela tient à la réfraction, dans l’atmosphère terrestre, des rayons solaires, lesquels sont courbés par cette atmosphère. Les éclipses de Lune, comme celles de Soleil, se répètent selon le cycle de Saros; on peut calculer leurs fréquences en étudiant les données sur les mouvements solaire et lunaire fournies par les annuaires astronomiques.

éclipse solaire Éclipse au cours de laquelle le disque de la Lune s'interpose devant celui du Soleil. Puisque le plan de l'orbite de la Lune est incliné de 5°9’, la condition pour qu'une éclipse du Soleil ait lieu, est que la Lune passe à proximité de l'un des nœuds de son orbite, quand elle est en conjonction avec le Soleil, ou bien en phase de Nouvelle Lune. Il peut y avoir 2 à 4 éclipses solaires par an. Lors de celles-ci, le disque de la Lune commence par couvrir celui du Soleil d'ouest en est, puisqu'ils bougent ensemble en sens direct. Cependant, la Lune est environ 13 fois plus rapide que le Soleil : l’obscurcissement augmente jusqu'à ce qu'il soit complet s'il s'agit d'une éclipse totale ou qu'il soit incomplet s'il s'agit d'une éclipse partielle; après quoi, une fois achevée cette phase totale ou partielle, l'obscurcissement diminue jusqu'à s'annuler. Puisque les diamètres apparents du Soleil et de la Lune varient selon leur éloignement de la Terre, et ont une valeur qui se différencie au maximum de quelques minutes d'arc, au moment culminant d'une éclipse de type centrale, c'est-à-dire au cours de laquelle les deux disques sont concentriques, le diamètre apparent de la Lune peut être plus grand, égal, ou plus petit que celui du Soleil. Dans le premier cas, il s'agit d'une éclipse totale; dans le second, d'une éclipse totale instantanée; dans le troisième, d'une éclipse annulaire, la Lune laissant à découvert un anneau de photosphère solaire.

écliptique Cercle que décrit la Terre sur la sphère céleste au cours de sa révolution autour du Soleil. C'est sur ce cercle que sont situées les constellations du Zodiaque. Le plan de l'écliptique sert de référence dans le système de coordonnées dites équatoriales. Incliné sur le plan de l'équateur céleste, il fait un angle d'une valeur moyenne de 23° 27'. Cet angle, appelé obliquité de l'écliptique, est sujet à des déplacements progressifs et périodiques causés par les perturbations planétaires. L'obliquité de l'écliptique engendre l'alternance des saisons.

effet de serre Phénomène thermique bien connu sur Terre et sur la planète Vénus où l'atmosphère laisse passer une partie du rayonnement ultraviolet du Soleil qui vient frapper le sol. Réchauffé, celui-ci émet un rayonnement infrarouge qui est en partie ou totalement piégé par l'atmosphère rendue "imperméable" par la présence entre autres d'une forte proportion de gaz carbonique. Il y a alors échauffement général de la planète.

effondrement (ou écroulement gravitationnel) Phénomène se produisant dans certaines étoiles lorsque la pression radiative engendrée par les réactions thermonucléaires internes n'est plus suffisante pour contenir la pression gravifique des couches supérieures. Cet effondrement est très bref, vraisemblablement de l'ordre de 0,1 seconde, et provoque la combinaison des protons et des électrons pour former des neutrons. Une onde de choc en est la conséquence faisant exploser les couches extérieures c'est une supernova.

électron Particule élémentaire ayant une charge électrique négative, la plus petite que l'on connaisse, et égale, quoique de signe opposé, à celle du proton qui est positive.

électronvolt Unité de mesure utilisée en physique nucléaire pour exprimer soit la masse, soit l'énergie cinétique des particules. Sa définition est la suivante une particule de masse quelconque, et de charge électrique égale à une charge élémentaire accélérée de la différence de potentiel de 1 volt, acquiert une énergie cinétique de 1 électronvolt. Son symbole est: eV ( 1 eV = 1,6.10-19 joules).

éléments (abondance des) Composition chimique des corps célestes et de la matière interstellaire ou, plus généralement, pourcentages entre les différentes espèces atomiques de la matière dans l'Univers. Nos connaissances viennent de l'étude des météorites, des analyses effectuées par les sondes automatiques envoyées sur diverses planètes et, en ce qui concerne les corps célestes plus lointains et donc inaccessibles, des analyses spectroscopiques de la lumière émise.

éléments orbitaux Paramètres définissant un mouvement orbital képlérien. Il s'agit principalement du demi-grand axe, de l'excentricité, de l'inclinaison, de la longitude du nœud ascendant, de l'argument de latitude du périastre, de l'instant de passage au périastre.

ellipse Figure géométrique décrite par les orbites des planètes autour du Soleil et dont il occupe un foyer.

ellipsoïde terrestre Surface de rotation qui avoisine le plus la forme réelle de la Terre : elle vient de la rotation d'une ellipse de demi-axes a et c (avec a > c) autour de son petit axe. Les demi-axes a et c coïncident avec les demi-axes réels de la Terre; plus précisément, a est le demi-axe équatorial, et c, le demi-axe polaire.

élongation Distance angulaire d'un astre au Soleil pour un observateur terrestre. Pour les planètes inférieurs (Mercure et Vénus), cette distance passe par un maxima appelé plus grandes élongations ou élongation orientale ou occidentale selon que la planète est à l'Est ou à l'Ouest du Soleil pour l'observateur. Pour Mercure, elles sont de 16° et 27°, pour Vénus 45° et 47°

émersion Fin d'une occultation. Réapparition d'une étoile au bord lunaire ou celle d'un satellite d'une planète après son passage derrière celle-ci.

émission (spectre d') Spectre de raies brillantes émises par un corps porté à très haute température. Permet de déceler la présence d'atomes dans l'objet étudié.

énergie C'est la mesure de la capacité, potentielle ou effective, d'un système. Dans le système international, l'unité de mesure est le joule (J), égal à 1 newton/mètre. L'énergie se présente sous diverses formes (chimique, cinétique, électromagnétique, potentielle, thermique), et peut être convertie de l'une à l'autre, quasiment sans exception.

énergie (conservation de I') Principe fondamental selon lequel l'énergie ne peut être ni créée ni détruite, mais seulement transférée d'un corps à un autre ou bien transformée de l'une de ses formes en une autre.

énergie cinétique Énergie possédée par un système en mouvement, égale à la moitié du produit de sa masse par sa vitesse au carré (E = (m.V²)/2).

énergie de liaison En chimie, énergie liaison chimique qui maintient soudés les atomes d'une molécule.

énergie potentielle Énergie associée à un système isolé en vertu de sa configuration géométrique et de sa position dans l'espace.

épacte Nombre de jours écoulés depuis la dernière Nouvelle Lune jusqu'au premier janvier. Une fois connue l'épacte, il est possible, en utilisant des tableaux appropriés, de calculer les dates de nouvelle Lune de l'année.

éphémérides Recueil de tables donnant généralement au jour le jour les données astronomiques calculées d'un astre (ascension droite, déclinaison, magnitude, heures de lever et de coucher...). Sont éditées annuellement par le Bureau des Longitudes.

épicycle Dans le système de Ptolémée, cercle dont le centre décrit un autre cercle et sur lequel une planète se déplace d'un mouvement uniforme.

équant Point autour duquel le mouvement d'une planète est le plus voisin du mouvement uniforme. Dans le système de Ptolémée, centre du cercle (l'excentrique) décrit par le Soleil ou par le centre d'un épicycle.

équateur Cercle de la sphère céleste dont le plan est parallèle au plan équatorial terrestre. Sert de plan fondamental pour certaines coordonnées astronomiques.

équation de la lumière (ou temps d'aberration) C'est le temps que met la lumière à parcourir la distance qui sépare un astre donné de la Terre. La vitesse de la lumière étant finie, ce temps dépend de la distance à laquelle se trouve l'astre observé, et fait que la vision de l'Univers reçue n'est pas contemporaine mais d'autant plus lointaine dans le passé que la distance à l'astre observé est grande.

équation du temps Chaque jour, différence de temps entre le moment de la culmination supérieure du Soleil vrai et l'instant analogue du Soleil moyen. C'est donc la différence qui existe, au midi vrai, entre le temps vrai et le temps moyen.

équatorial Instrument astronomique à monture équatoriale.

équilibre de convection (ou radiatif) Ce sont les deux conditions thermodynamiques possibles pour une étoile. L'énergie d'une étoile, qui est produite dans le noyau central où les hautes températures permettent le maintien des réactions nucléaires, se propage vers la surface par convection, ou par radiation, donnant des conditions possibles d'équilibre qui sont déterminées par la plus ou moins grande stabilité de l'étoile. L'intérieur des étoiles de grande masse est en équilibre de convection et leur partie externe, en équilibre de radiation, alors que celles de petite masse, comme le Soleil, sont dans une situation opposée.

équinoxe Instant où le Soleil traverse l'équateur. Lorsqu'il passe de l'hémisphère Sud à l'hémisphère Nord, c'est l'équinoxe de printemps (20 ou 21 mars), dans le sens inverse, c'est l'équinoxe d'automne (22 ou 23 septembre). A ces dates, il y a égalité du jour et de la nuit sur toute la Terre.

éruption solaire Phénomène solaire apparaissant dans la chromosphère et lié à l'apparition des taches solaires. Leurs durées peuvent aller de quelques minutes à plusieurs heures. Elles donnent parfois lieu à des éjections de matières (protubérances, surges). Elles sont la source d'émissions de particules (protons, électrons, qui peuvent parvenir jusqu'à la Terre, occasionnant des perturbations ionosphériques et des orages magnétiques.

essaim Phénomènes lumineux dans l'atmosphère terrestre dus à la pénétration de nombreuses météorites semblant provenir d'un même point du ciel appelé radiant. Certains essaims reviennent régulièrement et sont associés aux débris laissés par le passage d'une comète : les Perséides liées à la comète Swift-Tuttle, les Orionides à la comète de Halley par exemple.

été L'une des quatre saisons de l'année. Dans l'hémisphère boréal, il commence au solstice d'été (22 juin), et se termine à l'équinoxe d'automne (23 septembre). Dans l'hémisphère austral, il commence au contraire le 22 décembre, au solstice d'hiver, et prend fin le 21 mars, à l'équinoxe de printemps.

étoiles Globes de gaz en équilibre qui émettent des radiations électromagnétiques dans l'espace. On distingue des étoiles naines, des naines blanches, les naines brunes, des géantes, des supergéantes, des géantes rouges, des supernovae, des étoiles variables, des étoiles doubles, des étoiles à neutrons, des pulsars. Comme paramètres caractéristiques des étoiles, nous trouvons la luminosité, le type spectral, le champ magnétique éventuel, la nasse, le rayon, la couleur, la densité moyenne, la température et la composition chimique. Elles sont constituées principalement d'hydrogène et d'hélium, et aussi de petites quantités l'autres éléments. Selon l'abondance relative de ces derniers, les étoiles peuvent être classées en deux populations:

    · la I comprend les plus jeunes, qui présentent une relative abondance de métaux;

    · la II comprend, au contraire, les plus vieilles qui sont pauvres en métaux et encore très riches en hydrogène. Il est donc évident que même les étoiles ont une formation, une évolution, puis enfin une dégénérescence. En ce qui concerne leur structure, les étoiles ont un noyau à l'intérieur duquel la température de l'ordre de plusieurs dizaines de millions de degrés, permet l'instauration et le maintien des réactions nucléaires qui transforment l'hydrogène en hélium. Enfin, les étoiles dans l'espace peuvent apparaître isolées ou constituer des regroupements.

étoiles à neutrons (Cf. matière dégénérée)

étoiles circumpolaires et horaires Sont circumpolaires les étoiles qui décrivent des parallèles célestes situés complètement en dessous ou au-dessus de l'horizon d'un lieu donné. Sont, au contraire, horaires, les étoiles qui décrivent des parallèles en partie situés en dessous et, en partie, au-dessus de l'horizon. Les étoiles horaires donc se lèvent, décrivent un arc visible, puis se couchent. Les étoiles circumpolaires, au contraire, sont toujours visibles puisque leur culmination inférieure se fait au-dessus de l'horizon, ou sont toujours invisibles puisque leur culmination supérieure se passe sous l'horizon.

étoiles doubles et multiples Systèmes stellaires constitués d'une ou plusieurs étoiles liées entre elles par d'étroits liens gravitationnels. Les composantes du système font donc une orbite autour du barycentre commun, en un temps qui, selon leur distance, varie de quelques heures jusqu'au millier d'années. Les étoiles doubles prennent différentes appellations selon la technique d'observation

    · les doubles visuelles dont les composantes sont visibles ensemble au télescope;

    · les doubles photométriques (ou variables à éclipses);

    · les doubles spectroscopiques.

étoiles filantes Petites météorites qui se volatilisent quand elles pénètrent dans l'atmosphère terrestre.

étoiles naines Étoiles qui appartiennent à la séquence principale du diagramme de Hertzsprung-Russell. Le stade évolutif de l'étoile naine est le plus stable et le plus long dans la vie d'une étoile, il peut durer quelques milliards d'années. Prennent, au contraire, le nom de naines blanches les étoiles qui se trouvent en dessous de la séquence principale. Elles sont très nombreuses parce qu'elles représentent le stade final de l'évolution d'une étoile du type du Soleil. La formation des naines blanches survient lorsqu'une étoile géante rouge, ayant épuisé son combustible nucléaire, entame un processus de contraction qui cesse lorsque la pression de dégénérescence des électrons compense la gravité. L'état de naine blanche, très stable, n'est pas sujet à une évolution ultérieure, Les étoiles géantes rouges, beaucoup plus massives que le Soleil, n'atteignent pas l'état de naines blanches, mais s'écroulent jusqu'à devenir des étoiles à neutrons ou des trous noirs. Les naines blanches ont une température très élevée mais une luminosité absolue très basse (environ un millième de celle du Soleil) et sont donc difficilement repérables.

étoiles variables Étoiles dont la luminosité varie en fonction du temps. On distingue les variables à éclipses, lorsque la variation lumineuse est causée par l'éclipse réciproque et périodique de deux étoiles constituant un système binaire non séparable par le pouvoir résolutif du télescope, et les variables physiques, si la variation lumineuse est due à une variation des caractéristiques d'une étoile simple, comme son rayon et sa température.

évasion Phénomène intéressant certaines particules (électrons,atomes...) qui arrivent à échapper au champ de gravitation qui les lie à la structure. S'applique aussi aux étoiles ou objets qui s'échappent du groupe auquel ils appartiennent.

évasion (vitesse d') Vitesse initiale minimale qu'il faut donner à un corps pour qu'il puisse échapper définitivement à l'attraction. Sur Terre, cette vitesse est de 11,2 km/s.

évection lunaire L'une des perturbations périodiques du mouvement de la Lune causées par le Soleil. Elle se manifeste comme une oscillation longitudinale de la Lune, d'une amplitude de plus ou moins 1°16’ et d'une période de 31,8 jours.

évolution stellaire (théorie de I') Théorie qui étudie les caractéristiques d'une étoile selon ses différents âges. Elle en prévoit le comportement futur et en retrouve les conditions passées à partir des caractéristiques actuelles.

excentricité Un des éléments orbitaux. C'est le rapport de la distance des foyers au grand axe. Symbole : e. Plus e est grand, plus l'orbite est allongée. Si e = 0, nous avons à faire à un cercle.

exobiologie (cf. astrobiologie)

exosphère Zone de l'atmosphère d'une planète (au-dessus de 1000 km pour la Terre) où les atomes légers échappent à la pesanteur et s'évadent vers l'espace interplanétaire.

expansion de l'univers Théorie issue de celle du Big-Bang estimant que l'espace où se situe l'univers croît au cours du temps cosmique. Cette théorie a trouvé confirmation par la découverte par Hubble de la "fuite" des galaxies, du rayonnement fossile à 3K par Penzias et Wilson.

explosion primordiale Début de l'expansion de l'Univers à partir d'une singularité la vitesse d'expansion étant infinie. On l'appelle couramment "Big-Bang".

explosion stellaire Phénomène de l'expansion gazeuse plus ou moins violente qui touche certaines zones d'une étoile ou l'étoile entière. Dans le premier cas, le phénomène relève de l'activité normale de chaque étoile, alors que, dans le second, il s'agit d'un événement exceptionnel. Si 'explosion stellaire n'est pas très violente, l'étoile observée prend le nom de "flare star ". Dans le cas contraire, on assiste à la naissance d'une nova ou d'une supernova.

extinction Diminution du flux lumineux qui vient d'un astre. Elle est due à l'absorption atmosphérique. Le phénomène est d'autant plus marqué que l'astre est proche de l'horizon puisque, dans de telles conditions, la lumière traverse une plus grande quantité d'atmosphère. En plus, puisque les gaz atmosphériques diffusent plus facilement la lumière qui a une courte longueur d'onde, comme la lumière bleue, l'astre paraît aussi avoir une coloration plus rouge que l'original. Lorsque le phénomène intéresse la traversée des espaces interstellaires, ou inter-galactiques, dans lesquels la matière est diffusée, on parle d'extinction interstellaire ou intergalactique. L'extinction se mesure en magnitudes stellaires.

extragalactique Espace extérieur à notre Galaxie.

extraterrestre Espace extérieur à notre planète.

F

F L'une des dix classes spectrales dans lesquelles sont répertoriées les étoiles selon la classification arrêtée par l'observatoire de Harvard. La couleur des étoiles qui appartiennent à ce type est blanc-jaune. Leur température varie de 6000 à 8000 k. Dans leur spectre, on décèle de riches raies métalliques : fer, titane, calcium, strontium et magnésium.

facule Zone brillante apparaissant sur la photosphère du Soleil et précédant généralement l'apparition d'une tache solaire. Elles sont tout particulièrement visibles vers le bord du Soleil.

fenêtre spatiale Période de temps plus ou moins longue durant laquelle les conditions de lancement et donc de trajectoire sont les plus favorables pour qu'un objet (satellite, sonde) rencontre un autre objet ou un astre se déplaçant sur une orbite connue.

fibrille Projection sur le disque du Soleil de la partie supérieure de spicules.

filament Forme effilée que prend une protubérance et qui apparaît plus sombre sur la photosphère.

filtre Écran utilisé dans certaines conditions d'observation ou d'astrophotographie permettant de ne laisser passer que le rayonnement d'une longueur d'onde déterminée.

filtre optique Les filtres optiques sont d'un usage courant en astronomie pour l'observation d'astres lointains comme les nébuleuses, en lumière monochromatique et pour l'analyse des radiations solaires et des atmosphères planétaires, etc. On les classe, selon leur capacité d'absorption de certaines fréquences déterminées du spectre optique, en visibles ou invisibles (infrarouge, ultraviolet).

fission nucléaire Rupture d'un noyau lourd (uranium 235) sous l'impact d'un neutron. S'accompagne d'un important dégagement d'énergie. A leur tour les neutrons peuvent provoquer la fission d'autres noyaux déclenchant une réaction en chaîne. C'est cette réaction qui est utilisée dans les bombes atomiques ou dans les réacteurs nucléaires.

flare stars Étoiles variables, de type UV Ceti, qui présentent de soudaines augmentations lumineuses pour revenir ensuite à l'état initial. Le phénomène, révélé par l'observation photométrique d'une étoile de ce type, a une durée qui peut varier, en fonction du type spectral, de quelques minutes à quelques heures. L'augmentation de luminosité est comprise entre 1 et 6 magnitudes. Les flare stars sont en général des naines rouges de type spectral M. Ex. Proxima du Centaure.

flash (de l'hélium) Moment de l'évolution d'une étoile où, après avoir consommé la presque totalité de son hydrogène et l'ayant transformé en hélium, celui-ci à son tour se consume jusqu'au moment où la température est telle qu'une explosion se produit c'est le flash de l'hélium. Une grande partie de l'énergie dégagée est absorbée par les couches externes de l'étoile qui se dilatent, la luminosité augmente.

flocules Nom donné par G. E. Hale à de petits grains de 100 à 200 km de diamètre qui semblent composer la surface de la chromosphère là où l'on trouve protubérances et facules.

focale (plan) Plan dans lequel un objectif donne une image de l'objet observe.

force Grandeur physique vectorielle capable de modifier l'état de repos ou le mouvement rectiligne d'un corps, ou de produire une déformation. Son unité de mesure est le Newton.

force de gravité Force qui attire un corps de masse m vers un autre corps de masse M. Proportionnelle au produit de ces masses, cette force est, selon la constante de gravitation universelle, inversement proportionnelle au carré de la distance entre elles et sa direction est celle de la droite qui relie les deux corps. Dans le cas du mouvement des corps célestes, l'accélération produite par ces forces est donc centripète, c'est-à-dire toujours dirigée vers le centre du corps de masse M, et, dans le cas de la Terre, équivaut à peu près à 9,81 m/s2 en surface.

foyer En optique, point où se rencontrent des rayons parallèles après réflexion ou réfraction. Dans une ellipse, point particulier du demi grand axe. Le Soleil occupe un foyer des ellipses décrites par les planètes autour de lui (1ere loi de Kepler).

Fraunhofer (raies de) Raies d'absorption observées dans le spectre du Soleil et des étoiles par J.Von Fraunhofer, opticien allemand (1787-1826). Les raies C et F de Fraunhofer sont les raies Ha et H b de la série de Balmer.

fuseau horaire Découpage de la surface terrestre en 24 parties égales limitées par des méridiens de 15° en 15°. Le fuseau origine est centré sur le méridien de Greenwich.

fusion nucléaire Réaction de synthèse des noyaux atomiques en un noyau de dimensions supérieures, avec émission simultanée d'une grande quantité d'énergie. La réaction de fusion nucléaire est la plus importante qui soit dans l'Univers. Elle est à la base de l'activité de toutes les étoiles.

G

G L'une des 10 classes spectrales dans lesquelles sont rassemblées les étoiles selon la classification arrêtée par l'observatoire de Harvard. Les étoiles de la classe G, parmi lesquelles le Soleil, sont caractérisées par une couleur jaune et des températures superficielles comprises entre 4500 et 6000 K. Leur spectre montre des raies métalliques. Très apparentes aussi, les raies H et K du calcium, qui sont aussi intenses que celles de l'hydrogène. Ex.: le Soleil.

g constante de l'accélération de la pesanteur.

galaxie Objet très étendu de l'espace composé de plusieurs centaines de milliards d'étoiles et de matière interstellaire. Avant que le pouvoir de résolution des télescopes n'ait permis de découvrir leur vraie nature et du fait de l'aspect qu'elles présentaient, on avait baptisé ces galaxies : nébuleuses, terme qui s'applique actuellement aux nuages de gaz et de poussières Les galaxies ont tendance à se regrouper en amas voire en superamas. Notre galaxie appelée "la Galaxie" ou 'Voie lactée" fait partie d'un ensemble d'une vingtaine de galaxies appelé Groupe local dont les plus proches, visibles à l'oeil nu dans l'hémisphère austral, sont le Petit et le Grand Nuage de Magellan situés à environ 175 000 années-lumière de nous. La suivante est M31, la grande galaxie située dans la constellation d'Andromède située à 2 000 000 d'années lumière. L'observation d'étoiles du type céphéides dans ces galaxies permet d'en évaluer l'éloignement. L'astronome américain Edwin Hubble (1889-1953), en 1929, en proposa un classement suivant leurs formes (voir classification des galaxies). L'observation qu'il en fit lui permit de constater que la plupart de ces galaxies semblaient "se fuir" les unes les autres, la découverte de ce phénomène appelé récession eut une très grande importance en cosmologie car elle laissait supposer que l'Univers était en expansion.. Elle eut pour conséquence la détermination d'une constante appelée constante de Hubble, constante de cette expansion permettant une évaluation de l'âge de l'Univers.

gamma (rayons) On appelle rayons g les radiations non-corpusculaires émises par certaines substances radioactives. Il s'agit de photons de haute énergie, c'est-à-dire de radiations électromagnétiques de haute fréquence. Les rayons g peuvent même être produits par le passage de particules chargées à travers la matière, par effet Bremsstrahlung.

gaz interstellaire Gaz essentiellement composé d'hydrogène sous forme de nuage d'une densité et d'une température extrêmement basses qui occupe l'espace interstellaire. Bien que de tels nuages ne constituent que 10% de la masse totale de notre galaxie, leur importance est primordiale car c'est à partir d'eux que les étoiles se forment.

géante Étoile de grande dimension de classe de luminosité II ou III de type spectral K ou M et de couleur rouge. Ex. Antares, Bételgeuse, Aldébaran.

géocentrisme Système astronomique qui place la Terre au centre de l'Univers. Historiquement, il précède 'héliocentrisme de Copernic.

géoïde Représentation de la surface de la Terre proche de la surface moyenne des mers.

géostationnaire Position d'un satellite (en général satellite de télécommunications) dont l'orbite est calculée de telle manière qu'ils mettent pour tourner autour de la Terre le même temps qu’elle met pour tourner sur elle-même soit à une altitude de 35 786 km pour une orbite de 42 164 km de rayon. Ces satellites vus de la Terre semblent immobiles dans le ciel.

gibbeux Aspect d'un corps du système solaire dont la surface éclairée visible occupe plus de la moitié du disque.

globule Nuage interstellaire de forme sphérique au pouvoir absorbant intense. On en compte environ 25 000 dans la Voie lactée. Leur diamètre est de 0,1 à 0,5 parsec. Les plus connus sont les globules de Bok du nom de l'astronome hollandais qui les découvrit.

globules de Bok (voir globule)

gnomon Cadran solaire primitif constitué d'une simple tige verticale. En plus du temps solaire vrai, indique la latitude.

gnomonique Science des cadrans solaires.

goutte noire En astronomie, illusion optique qui se vérifie chaque fois que deux corps sont proches au point de se toucher en apparence on a l'impression que les profils des deux corps s'allongent l'un vers l'autre. Cette illusion optique est due à un léger astigmatisme des instruments optiques, ou de l'oeil de l'observateur. Ce phénomène s'observe par exemple, dans les contacts apparents des disques de la Lune et du Soleil, lors d'une éclipse solaire les irrégularités du bord lunaire (le limbe) semblent s'allonger vers le bord du Soleil.

gradient Variation d'une grandeur physique vectorielle en un ou plusieurs de ses paramètres (intensité, direction, sens).

grain de Baily (voir Baily)

grains de riz (voir granules).

grandeur stellaire Ancienne classification des étoiles qui tenait compte de leur luminosité. On la doit à Hipparque qui, dès le IIe siècle avant J-C, les avait réparties selon six grandeurs. Les premières grandeurs étant les plus brillantes, celles de 6e grandeur étant les dernières visibles à l'œil nu. De nos jours, on utilise de préférence les magnitudes.

granulation solaire Structure de la photosphère (la surface visible du Soleil), qui semble constituée d'une énorme quantité de granules brillants sur un fond moins lumineux.

granules (appelées aussi grains de riz) Formations brillantes à la surface du Soleil (photosphère) se détachant sur la matière inter granulaire. Elles sont en nombre considérable et leur dimension est de l'ordre du millier de kilomètres soit la superficie de la France. Bien visibles lorsqu'on projette l'image du Soleil sur un écran, elle apparaissent sous la forme d'un bouillonnement. Leur durée de vie est de l'ordre de la minute.

gravitation Loi physique selon laquelle les corps s'attirent mutuellement proportionnellement à leurs masses et inversement à leur distance (Newton - 1685).

gravité Attraction newtonienne exercée par toutes les particules d'un astre. Parfois injustement appelée pesanteur.

Greenwich Ville d'Angleterre proche de Londres où Charles Il d'Angleterre fit édifier en 1675 un observatoire dont le méridien a été choisi comme méridien d'origine des fuseaux horaires.

grossissement Rapport de grandeur de l'image d'un objet vu à l'œil nu et vu avec un instrument d'optique. Le grossissement d'un instrument est donné par le rapport focale de l'instrument/focale de l'oculaire.

Groupe Local Amas de galaxies dont la nôtre fait partie et qui comprend 24 galaxies dans un rayon de 330 millions d'années-lumière, On peut citer le Petit et le Grand Nuage de Magellan, la galaxie d'Andromède, la galaxie du Triangle.

H

H Constante de Hubble (voir Constante de Hubble)

hadron Particule élémentaire lourde dont font partie les mésons et les baryons et en particulier dans cette dernière catégorie le proton et le neutron. Les hadrons seraient constitués de 3 particules fondamentales les quarks. Ils seraient les premières particules prépondérantes apparues après le Big-Bang dans une période appelée ère hadronique qui aurait duré 10-5 seconde.

halo Cercle lumineux légèrement irisé qui apparaît parfois autour du Soleil et de la Lune. Il est le produit de la réfraction et de la réflexion de la lumière sur de minuscules cristaux de glace présents dans la haute atmosphère. On ne doit pas les confondre avec les couronnes dues à la diffraction de la lumière par les gouttelettes d'eau.

halo galactique Partie sensiblement sphérique très peu dense entourant le disque galactique et contenant des amas globulaires, des étoiles dites de population Il et du gaz.

H alpha Première raie de l'hydrogène neutre de la série de Balmer correspondant au saut de l'électron de l'orbite 3 à l'orbite 2 émettant ainsi une raie de 6563 å de longueur d'onde.

hauteur Une des deux coordonnées horizontales. Distance angulaire d'un objet comptée de 0 à 90° vers le zénith, et de 0 à –90° vers le nadir à partir du plan horizontal.

héliaque Se dit du lever d'un astre qui a sensiblement lieu en même temps que le lever du Soleil. Les Égyptiens surveillaient particulièrement le lever héliaque de Sinus, celui-ci marquant le début de l'époque des crues fertilisatrices du Nil.

héliocentrique (système) Système de coordonnées dans lequel le Soleil se situe au centre et autour duquel tournent les planètes. Un système planétaire héliocentrique est le système copernicien. Ce dernier s'opposait au système géocentrique de Ptolémée.

héliographe Appareil photographique à grande focale permettant la photographie du Soleil.

héliomètre Instrument permettant la mesure du diamètre du Soleil. On l'emploie aussi à la détermination des positions relatives des étoiles.

hélioscope Instrument permettant l'observation du disque solaire. Il en réduit l'intensité lumineuse au moyen de réflexions et de dispersion de la lumière solaire. On peut ainsi brièvement observer le Soleil à l'oculaire ou le projeter sur un écran.

héliostat cœlostat servant à l'observation du Soleil.

hélium Gaz de symbole He découvert en 1895. Sa masse atomique est 4,0026, sa masse volumique, 0,126 g/cm3, son nombre atomique, 2. Gaz rare dans l'atmosphère terrestre, on le trouve en abondance dans les étoiles où il est le résultat de la combustion de l'hydrogène au sein de celles-ci.

hémisphère Les deux parties d'une sphère séparées par un plan diamétral. Chacune des deux parties de la sphère céleste ou du globe terrestre séparées par un équateur déterminant ainsi un hémisphère Nord ou boréal et un hémisphère Sud ou austral.

Hertzsprung Astronome danois (1873-1967) (voir diagramme)

Hertz Du nom du physicien allemand (1857-1894) Unité de mesure de fréquence qui caractérise une onde et équivalant à 1 cycle/seconde, Son symbole est: Hz.

heure

    · Division du temps vraisemblablement d'origine chaldéenne. Correspond à la 24e partie du jour. On distingue l'heure civile, l'heure sidérale, l'heure solaire vraie.

    · Division angulaire utilisée pour les ascensions droites dans le système de coordonnées équatoriales. Correspond à l'angle parcouru par la Terre en 1 heure de temps durant sa révolution autour du Soleil soit 360° divisés par 24 heures soit 15°.

hiver Période qui s'étend du solstice d'hiver à l'équinoxe de printemps.

horizon Projection sur la sphère céleste du plan horizontal de l'observateur.

H.R (diagramme) voir diagramme

Hubble (loi de - 1929) Découverte par Edwin Hubble, astronome américain (1889-1953), elle prend en compte la récession des galaxies, phénomène constaté par l'observation (grâce au télescope de 2,5 m du mont Wilson) qui montre que les galaxies s'éloignent les unes des autres selon une vitesse directement proportionnelle à la distance qui les sépare selon la formule cz = Hd où c est la vitesse de la lumière, z, le décalage spectral d'après l'effet Dopp/er-Fizeau, d, la distance de la galaxie et H, la constante de Hubble. Elle est à l'origine de la théorie de l'expansion de l'Univers.

I

immersion Début d'une occultation.

implosion Effondrement gravitationnel d'un astre.

inclinaison Un des éléments orbitaux d'une orbite. Angle du plan de l'orbite et du plan de référence contenant les nœuds.

indice de couleur Différence entre la magnitude photographique et la magnitude visuelle. L'indice de couleur intrinsèque est représentatif du type spectral de l'étoile.

inertie Tendance d'un corps à maintenir indéfiniment invariable son mouvement. Ce concept trouve une formulation précise dans le "principe d'inertie" ou "première loi de Newton" un corps ne subissant aucune force (ou un système de forces dont la résultante est nulle) reste immobile, ou a un mouvement rectiligne uniforme. Le principe ne vaut que pour des observateurs placés dans un référentiel galiléen, c'est-à-dire au repos, ou dans un mouvement rectiligne uniforme par rapport au "ciel des étoiles fixes".

infrarouge Partie du spectre électromagnétique située immédiatement après la zone du spectre visible. Couvre des longueurs d'onde de 1 micron à 0,01 mm. Le rayonnement infrarouge est un rayonnement thermique, témoin de la présence d'une source de chaleur d’où l'intérêt de la recherche dans l'espace de ce rayonnement.

intensité S'agissant d'une raie spectrale, c'est la grandeur qui caractérise l'importance du phénomène d'absorption ou d'émission qui est à l'origine de la raie.

interaction Échange d'énergie, de quantité de mouvement et de moment angulaire entre deux (ou plus) particules. Il semble que, dans la nature, il y ait quatre types d'interaction différents interaction forte, électromagnétique, faible et gravitationnelle.

interférence Superposition et somme algébrique conséquente de deux ondes d'un phénomène physique vibratoire. L'interférence se manifeste dans les télécommunications, en optique, en acoustique, et, plus généralement, lorsqu'on a une propagation d'énergie de type ondulatoire.

interférométrie Procédé utilisant l’interférence de 2 faisceaux séparés en provenance d'une même source. Permet la mesure de la séparation de certaines étoiles doubles ou le diamètre des planètes et des satellites.

intergalactique Qui se situe entre les galaxies.

interplanétaire S'applique à tout ce qui se situe entre les planètes du système solaire (matière, poussières, vaisseaux, sondes, voyages...)

interstellaire Qui est situé entre les étoiles d'une galaxie.

inversion des pôles Phénomène dû aux fréquentes inversions du champ magnétique terrestre durant l'histoire de la Terre.

ionisation Processus qui amène la formation d'ions, ces atomes qui se chargent électriquement par l'acquisition (ions négatifs) ou par la perte (ions positifs) d'électrons.

ionosphère Partie supérieure de l'atmosphère terrestre qui s'étend d'environ 80km d'altitude jusqu'à 350 km. Ionisée par le rayonnement solaire, elle est le siège des aurores polaires. Comprend 3 couches (D, E et [F1/F2]) qui permettent les télécommunications en réfléchissant les ondes radios de longue, moyenne et courte longueurs d'onde.

I.R. Abréviation pour infrarouge.

isophote (ligne) Ligne qui joint tous les points qui émettent ou reçoivent une même densité lumineuse. On trace des isophotes même pour les ondes radio et, plus généralement, pour toutes les ondes électromagnétiques, indépendamment de leur longueur.

isotope Nom donné aux atomes ayant un numéro atomique identique (c'est-à-dire le même nombre de protons et d'électrons), mais une masse atomique différente due à un nombre différent de neutrons.

J

jet coronal Phénomène apparaissant dans la couronne solaire sous forme de prolongements radiaux souvent associé à une protubérance quiescente.

joule Unité de mesure du travail, et de l'énergie, dans le système international. Symbole : J.

jour Unité de temps égale à 86 400 secondes en ce qui concerne le jour solaire moyen défini par rapport à un repère équatorial tournant à une vitesse telle que l'ascension droite du Soleil est constante.

jour julien Une date exprimée en jours juliens utilise un système de décompte des jours à partir du commencement de la période (ou ère) julienne, soit à 12 heure le 1er janvier de l'année moins 4 712. Le 1er janvier 1990 à 12 heures U.T. était donc le 2 447 8936 jour julien.

jour sidéral Intervalle de temps séparant deux passages consécutifs du point vernal au méridien d'un lieu. Sa durée est de 23 h 56 min 4,091 s.

jour solaire vrai Durée qui sépare deux passages consécutifs du Soleil au méridien du lieu. Ce jour est plus long que le jour sidéral car la Terre change de position par rapport au Soleil alors qu'elle ne paraît pas en changer par rapport aux étoiles considérées à l'infini. En moyenne, cet excédent est de 3 min 56 s.

K

K Abréviation du Kelvin.

K L'une des 10 classes spectrales dans lesquelles sont réparties les étoiles recensées dans la nomenclature établie par l'observatoire de Harvard. La température superficielle des étoiles de cette classe varie de 3500 à 4500 K. Leur couleur est rouge orangée. Dans leur spectre apparaissent des raies de métaux et des bandes moléculaires d'oxyde de titane. Ex.: Arcturus, Aldébaran.

Kant (hypothèse cosmogonique de) Hypothèse sur la genèse du système solaire formulée par Kant en 1755. Elle suppose que le système solaire s'est formé à partir d'une nébuleuse primitive faite de poussières et de gaz. La nébuleuse se serait contractée par attraction gravitationnelle et aplatie à cause de la force centrifuge produite par la rotation puis, autour des noyaux plus denses de matière, se seraient formés le Soleil, les planètes et les satellites. Laplace formula plus tard, indépendamment de Kant, une hypothèse analogue. De nos jours, les prémisses et certains aspects de ces deux théories sont encore considérés comme valables.

Kelvin Du nom du physicien anglais sir William Thomson Kelvin (1824-1907) Unité de mesure de température. Le Kelvin est la fraction 1/273,16 de la température thermodynamique du point triple de l'eau. La correspondance est 00 Celsius (gel de l'eau) = 273,16 K. O K correspond au Zéro absolu soit moins 273,16 °C. (Nota : ne pas dire 15 degrés Kelvin mais 15 Kelvin). Abréviation : K.

Kepler (lois de) Du nom de l'astronome allemand Johannes Kepler - 1571/1630. Ensemble de trois lois formulées par Kepler (les deux premières en 1609, la troisième en 1619) ayant trait aux mouvements planétaires. La première énonce que l'orbite de chaque planète est une ellipse dont le Soleil Occupe l’un des deux foyers; la seconde, que les aires balayées par le rayon reliant le Soleil à une planète pendant des durées égales sont égales; la troisième, que le carré de la période de chaque planète (c'est-à-dire le temps qu'elle met à parcourir son orbite) est proportionnel au cube du demi-grand axe de son orbite.

L

Lame de Schmidt Lame correctrice placée sur l'objectif d'un instrument (télescope ou chambre de Schmidt) qui corrige l'aberration de sphéricité du miroir.

latitude Un des éléments des coordonnées géographiques représentant la distance angulaire d'un point de la sphère au plan équatorial. Se compte de 0 à 90° vers le Nord, de 0 à moins 90° vers le Sud à partir de l'Equateur.

latitude céleste Arc de cercle de latitude d'un astre compris entre l'astre lui-même et l'écliptique. Avec la longitude céleste, c'est l'une des coordonnées écliptiques.

lentille Système optique utilisé pour les objectifs des réfracteurs (lunettes) et les oculaires des instruments. On distingue des lentilles concaves, convexes, des "flint", des "crowns" suivant leurs formes. Les objectifs et oculaires sont des assemblages de ces différents types de lentilles qui leur confèrent des qualités différentes.

lentille gravitationnelle Système optique constitué par le champ de gravité d'un corps de densité extrême. L'effet ainsi produit serait comparable à celui de l'effet Einstein qui a pour conséquence la déviation des rayons lumineux à proximité d'un corps hyper dense d'où la formation d'images du type mirages (mirages gravitationnels).

leptons Une des particules élémentaires dont les principaux représentants sont l'électron et le neutrino. L'ère leptonique a succédé à l'ère hadronique après le Big-Bang et aurait duré environ 10 secondes.

lever Apparition d'un astre au-dessus de l'horizon.

libration Phénomène d'oscillation d'un astre autour d'une position moyenne comme une toupie autour de son axe. La plus connue est celle de la Lune sur elle-même qui fait que, de la Terre, on peut voir 59% de la surface lunaire. La libration peut être divisée en trois composantes libration en longitude, libration en latitude et libration parallactique (voir nœuds).

ligne de centralité (voir centralité)

ligne de changement de date Ligne conventionnelle à proximité du méridien de longitude 12 heures, de part et d'autre de laquelle la date locale diffère d'un jour.

ligne des nœuds (voir nœuds)

limbe Partie lumineuse du profil d'un astre.

limite de Chandrasekhar (voir Chandrasekhar).

limite de résolution Distance angulaire minimale de deux étoiles discernable dans les meilleures conditions d'observation.

limite de Roche (voir Roche)

lithosidérite (voir météorite)

loi de Titus-Bode Du nom du mathématicien allemand Titius 1729-1796 - et de l'astronome allemand Bode -1747-1826 Règle empirique établie an 1772 exprimant mathématiquement la régularité des distances des planètes dans le système solaire: r = 0,4 + O,3.2 n où n vaut -¥ pour Mercure, 0 pour Vénus, 1 pour la Terre, 2 pour Mars, 3 pour Saturne, 4 pour Jupiter, etc. r( = distance au Soleil) est donnée en unité astronomique. Évaluation remarquablement exacte sauf pour Neptune et Pluton.

longitude Un des éléments des coordonnées géographiques qui est la distance angulaire prise sur le plan équatorial comptée à partir d'une direction origine (Greenwich) de 0 à 360°.

longitude céleste Arc d'écliptique compris entre le point vernal (équinoxe de printemps) et l'intersection avec l'écliptique du cercle de latitude de l'astre. C'est, avec la latitude céleste, l'une des coordonnées écliptiques.

longueur d'onde Dans un train périodique d'ondes, distance qu'il y a, dans la direction de propagation, entre deux points successifs.

longueurs d'ondes équivalente et effective Valeurs particulières de la longueur d'onde qui caractérisent les conditions de travail des instruments dont disposent les astronomes.

lumière Terme qui, dans le langage courant, se réfère au type particulier de radiations capables d'être vues par l'œil humain L'étendue des longueurs d'ondes capables de provoquer des effets physiologiques va de 4000 à 7500å .

lumière (courbe de) (voir courbe de lumière).

lumière cendrée Faible lumière de couleur gris-cendre présente dans la partie du disque lunaire qui n'est pas directement éclairée par le Soleil. Le phénomène, plus évident les jours qui précèdent ou suivent la Nouvelle Lune, est dû à la lumière solaire réfléchie par la Terre et, ensuite, par la Lune.

lumière zodiacale Lueur faible et diffuse apparaissant en début ou en fin de nuit dans le plan de l'écliptique due à la diffusion de la lumière solaire par la matière interplanétaire.

luminosité (abrev. L) La luminosité absolue est le flux énergétique total émis par l'astre. L'énergie émise dans un temps T est donnée par la formule : E = L x t

lunaire Qui a rapport avec la Lune.

lunaison (ou révolution synodique) Intervalle de temps séparant deux nouvelles lunes et dont la durée est de 29 jours 12 heures 44 minutes et 2,9 secondes.

lune rousse Lunaison qui débute après Pâques entre le 5 avril et le 6 mai. Nom donné suite à la couleur de la Lune à cette époque. Les positions relatives Soleil-Terre-Lune font que les rayons lumineux sont déviés par l'atmosphère terrestre et rayonnent dans les longueurs d'onde de la couleur rouge.

lunette (ou réfracteur) Instrument optique d'observation astronomique ou terrestre. Elle comporte un objectif réfracteur et un oculaire.

lunette méridienne Lunette mobile autour d'un axe horizontal est-ouest et permettant d'observer les astres à leur passage au méridien.

Lyman (série de) Du nom du physicien américain (1874-1954) Séries de raies de l'hydrogène neutre émises par les "sauts" de son électron se terminant sur l'orbite 1.

Raie L a (1216 å ) orbite 2 à 1

Raie L b (1026å ) orbite 3 à 1

Raie L g ( 973å ) orbite 4 à 1 etc.

M

M l'une des 10 classes spectrales dans lesquelles on trouve les étoiles qui appartiennent à la nomenclature établie par l'observatoire de Harvard. La température superficielle est d'environ 3000 K. La couleur est rouge-orangé. Dans le spectre, apparaissent des raies métalliques et de larges bandes d'oxyde de titane qui caractérisent ce type d'étoiles. Ces étoiles sont en général de géantes et des supergéantes variables. Ex. Bételgeuse, Antarés.

magnétisme stellaire Phénomène physique selon lequel certaines étoiles présentent un champ magnétique plus ou moins intense. Certaines étoiles présentent un champ magnétique quasi constant, d'autres présentent un champ variable, d'autres encore, un champ dont la polarité s'inverse périodiquement. L'origine du magnétisme stellaire, principalement dans les étoiles de types A et F, est encore inconnue.

magnétosphère Espace entourant la Terre au-delà de l'ionosphère à partir d'un millier de kilomètres de la surface terrestre et s'étendant jusqu'à la magnétopause qui la sépare de l'espace interplanétaire. Dans cet espace se trouve confiné par l'action du vent solaire le champ magnétique terrestre, protégeant la Terre du "bombardement" des particules ionisées constituant ce flux issu du Soleil.

magnitude stellaire Échelle logarithmique utilisée pour classer les étoiles en fonction de leur luminosité. On distingue la magnitude apparente ou visuelle, celle que l'on observe à l'œil nu ou à l'aide d'un instrument d'observation; la magnitude absolue magnitude apparente qu'aurait l'astre s'il se trouvait à une distance de 10 parsecs; la magnitude photographique. La magnitude est définie par un chiffre algébrique. Plus ce chiffre est élevé, moins l'astre est lumineux; ainsi l'étoile la plus brillante du ciel : Sirius a une magnitude de - 2, l'étoile polaire n'a qu'une magnitude de + 2. Sans instrument, l'œil humain peut déceler des objets jusqu'à la magnitude 6 dans de bonnes conditions. Les instruments d'observation des amateurs permettent d'atteindre des magnitudes de 9 à 13. Les nouvelles techniques des observatoires professionnels permettent d'atteindre la magnitude 25.

marée Terme générique qui indique les tensions de type gravitationnel qu'un ou plusieurs corps induisent à la surface d'un astre. La Terre est particulièrement sujette aux forces d'attraction de la Lune et du Soleil, lesquels (particulièrement la première) produisent leurs effets les plus sensibles sur le manteau hydrosphérique (océans et mers) qui recouvre notre planète, mais aussi sur la lithosphère et sur l'enveloppe gazeuse de l'atmosphère.

mascon Abréviation de l'expression anglaise "mass concentration". Elle est utilisée pour indiquer un matériau de masse plus concentrée qui existe sous la surface des mers lunaires. Du fait de sa plus grande force gravitationnelle, elle est responsable des anomalies rencontrées à bord de navettes spatiales en orbite autour de la Lune.

maser (Microwave Amplification by Stimulated Emission of Radiation) Phénomène naturel de l'espace interstellaire semblable à l'effet obtenu au moyen de l'amplificateur de micro-ondes utilisé en laboratoire.

masse Mesure de la quantité de matière d'un corps mais aussi mesure de l'inertie d'un corps, c'est-à-dire de sa résistance à l'accélération lorsqu'une force lui est appliquée. Son unité dans le système SI est le kilogramme. Ne doit pas être confondue avec le poids.

masse-luminosité Relation linéaire entre la masse et la luminosité rencontrée dans un grand nombre d'étoiles et en particulier celles de la séquence principale du diagramme HR.

matière Tout ce qui peut être considéré comme un agrégat de particules matérielles dotées de masse. Elle est présente, en diverses quantités, dans tout l'Univers, y compris dans les espaces interstellaires et inter-galactiques.

mécanique céleste Étude du mouvement des astres sous l'action de la gravitation Universelle. Les calculs orbitaux des planètes et autres objets du système solaire font appel aux paramètres de la mécanique céleste.

mer (lunaire) Formation de la surface lunaire qui sont des plaines de grandes dimensions légèrement déprimées, bordées de régions accidentées. Elles apparaissent comme de grandes taches sombres à la surface de l'astre lorsqu'il est observé à l'œil nu. Ces formations portent des noms latins Mare Serenitatis, Mare Crisium, Mare Tranquillitatis.

méridien Lieu des points du globe terrestre ayant même longitude, limité aux deux pôles terrestres. Le méridien sud d'un lieu est le cercle horaire où le Soleil culmine (midi) pour un observateur situé en ce lieu.

méson Nom de diverses particules faisant partie comme les baryons et les hypérons de la famille des hadrons. Comprend des Pions appelés mésons et des kaons.

mésosphère Couche atmosphérique comprise entre la stratosphère et la thermosphère. Elle concerne les couches placées à 30-90 km environ de la surface terrestre.

Messier (catalogue) Du nom de l'astronome français Charles Messier (1730-1817). Catalogue datant de 1781, d'objets repérés par la lettre M suivant un numéro d'ordre correspondant à l'ordre de leur découverte. Comprend 103 amas, nébuleuses ou galaxies.

météore En général, tout phénomène lumineux se produisant dans l'atmosphère et plus particulièrement celui provoqué par le passage d'un météorite dans cette atmosphère. Il est communément appelé dans ce cas " étoile filante ".

météoride (ou météoroïde) Objet solide de l'espace interplanétaire plus petit qu'un astéroïde qui donne parfois naissance à un météore lors de sa rentrée dans l'atmosphère.

météorite Débris rocheux ou métalliques (ou mixtes) qui parviennent au sol et qui proviennent de météorides suffisamment gros pour ne pas s'être complètement désintégrés lors de leur passage dans l'atmosphère. La plus grosse météorite à ce jour est celle de Hoba en Afrique du Sud trouvée en 1920. Elle pèse 60 tonnes.  Les météorites sont soit pierreuses (aérolithes, chondrites) soit métalliques (sidérites) soit mixtes (lithosidérites). On estime à 10 000 tonnes la masse de micrométéorites et météorites tombant sur Terre par an.

métrique La métrique est le carré de la distance de 2 points d'un espace. Détermine la géométrie de l'espace.

micrométéorite Météorite de très petite dimension sous forme de poussières (100 microns environ) provenant de l'espace interplanétaire qui tombent sur Terre et dont la masse représente plusieurs centaines de tonnes par jour.

midi vrai Instant où le Soleil culmine au méridien d'un lieu donné. On précise parfois midi vrai local.

minuit Moment de la culmination inférieure du Soleil au méridien.

minute Division sexagésimale du degré ou de l'heure. L'abréviation pour une minute d'arc est ', pour une minute de temps: min. ou m.

mirage Les mirages sont dus à la réfraction anormale de la lumière dans l'atmosphère à proximité de la surface terrestre. Dans des circonstances particulières de température, pression et humidité, deux images peuvent se former d'un objet très éloigné sur l'horizon, l'une à l'endroit, l'autre à l'envers. Il peut alors arriver que la partie inférieure de l'image soit invisible, ce qui rend la partie supérieure de l'image observable comme suspendue dans l'air.

mirage gravitationnel Multiplication visuelle de l'image d'un objet lointain due à la présence d'une masse (nuage interstellaire, galaxie) dont l'attraction gravitationnelle déforme la trajectoire des rayons lumineux émis par cet objet. L'objet appelé "Croix d'Einstein" est certainement un mirage gravitationnel d'une galaxie ou d'un quasar.

miroir Surface optique réfléchissante utilisée dans les réflecteurs (télescopes). On distingue le miroir principal qui réfléchit les rayons lumineux vers un miroir secondaire qui renvoie l'image vers l'oculaire. Ces miroirs peuvent être concaves, convexes, sphériques, paraboliques.

mise en station Série d'opérations préliminaires à une observation ou à une photo astronomique réalisées sur un instrument à monture équatoriale. il s'agit de la vérification de la latitude du lieu, de l'horizontalité du support, de l'aligne-ment de l'axe polaire avec l'axe du monde, du contrôle de la mise en station (méthode de Bigourdan).

mois Chacune des douze divisions de l'année qui a une durée voisine de celle de la lunaison.

mois draconitique Période de temps comprise entre deux passages successifs de la Lune par ses propres nœuds ascendant ou descendant et égale à 27jours 5 heures 5 minutes 35,8 secondes.

mois sidéral Période de temps au cours de laquelle la Lune fait une révolution entière autour de la Terre. Sa durée moyenne est de 27,32166 tours solaires moyens, soit 27j 7h 43min 12s de temps moyen.

mois synodique (voir lunaison).

monture azimutale Dispositif permettant de faire tourner un instrument en général des lunettes autour d'un axe vertical et d'un axe horizontal. La position des objets observés variant en permanence en azimut et en déclinaison, il est nécessaire de réajuster l'instrument selon les deux axes.

monture équatoriale Dispositif permettant de faire tourner un instrument autour d'un axe parallèle à l'axe du monde (direction de l'étoile polaire) et d'un axe qui lui est perpendiculaire. Une fois l'axe polaire" bien aligné (mise en station de l'instrument) et l'objet cadré dans l'instrument, il suffit de le suivre dans son mouvement par une simple rotation. Ce mouvement peut se faire au moyen d'un moteur. Ce dispositif est impératif pour 'astrophotographie demandant des temps de pose longs.

mouvement direct Mouvement angulaire apparent des astres dans la sphère céleste; il se produit de l'occident à l'orient. Même les planètes, les astéroïdes et les comètes peuvent présenter un mouvement direct dans certaines trajectoires de leur orbite; au contraire, dans d'autres trajectoires, ils peuvent avoir un mouvement rétrograde, soit de l'orient vers l'occident.

mouvement diurne Mouvement apparent des astres par suite de la rotation de la Terre sur elle-même.

mouvement propre Déplacement angulaire annuel d'une étoile dans la sphère céleste. En fait. les étoiles ont un mouvement dans l'espace, avec une vitesse dont nous pouvons imaginer qu'elle se décompose selon deux composantes ; l'une radiale, dans la direction Terre-étoile, l'autre tangentielle à la sphère céleste. Cette dernière mesurée en secondes d’arc en un an, constitue le mouvement lui-même. A ce jour, c'est l'étoile de Barnard qui a le plus grand mouvement propre connu. Située à 5,9 années-lumière de nous, son déplacement est de 30' (1 diamètre lunaire) en 180 ans.

N

N L'une des 10 classes spectrales dans lesquelles on a rassemblé les étoiles appartenant à la nomenclature établie par l'observatoire de Harvard. Les étoiles de ce type présentent des bandes d'absorption des composants du carbone d'où leur nom parfois d' étoiles carbonées. Leur température superficielle avoisine les 2000 K, et leur couleur est rouge.

nadir L'opposé du zénith.

naine Étoile de petite dimension appartenant à la classe V. Les étoiles naines sont essentiellement situées dans la séquence principale du diagramme HR. Le Soleil est une naine du type G2V. (voir étoile naine).

naine blanche Étoile de très faible luminosité de classe VII. Ce sont des étoiles qui se situe à un stade d'évolution après écroulement gravitationnel des couches externes. Leur densité est très élevée et leur matière comporte un gaz dégénéré d'électrons. Pesanteur et pression y sont très élevées.

nanomètre (Nm) Unité de mesure que l'on emploie à la place du micron ou micromètre et de l'Angström. Vaut 0, 0000001 mm ou 10-6 mm

nébuleuse À l'origine, désignation de tout objet fixe apparaissant comme une tache lumineuse diffuse dans un petit instrument. C'est ainsi que l'on parle encore de la nébuleuse d'Andromède qui fut la première appellation de l'objet découvert et qui est en fait la galaxie d'Andromède.

nébuleuse diffuse (ou galactique) Zones de la Voie lactée où, sous l'action d'étoiles très chaudes (type O ou B), le gaz interstellaire se met à rayonner et la poussière réfléchit la lumière de ces étoiles. Elles se présentent par une alternance de taches irrégulières de lumière et de plages sombres.

nébuleuse obscure Nuage interstellaire non lumineux mais apparaissant en contraste sur un fond d'étoiles dont il obscurcit et absorbe en partie le rayonnement. (Ex. : nébuleuse Tête de Cheval).

nébuleuse planétaire Nuage de matières en expansion de forme elliptique ou circulaire. Au centre de ce nuage existe une étoile excitatrice qui le rend lumineux. Cette étoile est ce qu'il reste de l'étoile primordiale qui a donné naissance en explosant à ce nuage. Cette étoile résiduelle est souvent une étoile à neutrons. Ex. : nébuleuse de la Lyre, la Dumbell, la nébuleuse Hélix.

neutrino Particule élémentaire neutre, de masse très petite appartenant à la famille des fermions légers : les leptons au même titre que l'électron et le muon.

neutron Particule qui, avec les protons, constitue, à l'exception de celui de l'hydrogène, le noyau des atomes.

newton Unité de mesure de force dans le système international. Symbole: N.

Newton (loi de la gravitation universelle de) Loi, tirée de l'observation du mouvement des corps célestes, qui détermine la force du type gravitationnel qui s'exerce entre deux corps de n'importe quelle nature. Elle établit que, entre deux corps, s'exerce une force d'attraction proportionnelle au produit des masses et inversement proportionnelle au carré de leur distance. Une telle force est appelée force gravitationnelle.

niveau d'énergie En mécanique quantique, chacune des valeurs discrètes (non continues) que peut assumer l'énergie dans un système microscopique.

nœud Élément d'un mouvement orbital; c'est le point d'intersection de l'orbite avec un plan de référence qui est soit le plan de l'écliptique pour les planètes, le plan de l'équateur pour les satellites. On appelle nœud ascendant celui où l'astre va du sud vers le nord, nœud descendant dans le sens inverse.

nombre atomique (voir noyau atomique).

nombre de masse (voir noyau atomique).

nombre de Wolf Du nom de l'astronome suisse (1816-1893). Rapport entre le nombre de taches solaires et le nombre de groupes de taches. A été pendant longtemps le seul élément servant à l'étude de l'activité solaire.

Nouvelle Lune Phase lunaire au cours de laquelle le disque de la Lune est complètement obscur car en conjonction avec le Soleil.

nova Étoile variable qui devient brusquement très lumineuse (de 10000 à 100000 fois sa luminosité habituelle) puis faible pour retrouver son éclat primitif. Ce phénomène est lié à l'éjection à grande vitesse de couches externes de l'étoile. Ce phénomène peut se renouveler plusieurs fois : novæ récurrentes ou novoïdes. Elles sont repérées par le nom de constellation où elles se situer Ex. : V 603 Aql dans l'Aigle.

noyau Partie centrale d'un astre plus ou moins active où produisent des réactions thermonucléaires (étoiles) ou radiatives (planètes) entretenant une température interne.

noyau atomique Partie centrale de l'atome qui en détermine presque totalement la masse. Le noyau est constitué de protons et de neutrons (dits nucléons). Chaque noyau est caractérisé par un numéro atomique Z (nombre des protons et par le nombre de masse (nombre de nucléons).

noyau cométaire Partie centrale de la comète entourée de la chevelure et où se concentre la plus grande partie de la masse. Comme elle est constituée de matières rocheuses métalliques, de gaz à l'état liquide, de poussières, au contact du vent solaire, des poches internes de gaz se forment et explosent, éjectant dans l'espace matière et gaz qui constituent la queue de la comète.

nuage Amas de matière interstellaire de densité supérieure à la densité moyenne de l'espace intergalactique. Ils constituent les formations appelées nébuleuses obscures ou globules.

nuage d'Oort (du nom de l'astronome néerlandais) Théorie avancée en 1950 selon laquelle une région de l'espace située aux contins du système solaire à une distance évaluée entre 40 000 et 150 000 unités astronomiques serait un véritable réservoir à comètes en en contenant environ 100 milliards. Celles-ci déstabilisées par des fluctuations gravitationnelles se décrocheraient et plongeraient dans l'espace interplanétaire.

nucléon Terme par lequel sont désignés les constituants des noyaux atomiques, c'est-à-dire le proton et le neutron.

nucléosynthèse Création de nouveaux éléments par réactions nucléaires. Un exemple est donné par la conversion thermonucléaire de l'hydrogène en hélium au cœur des étoiles de la séquence principale. Il existe deux processus principaux appelés "chaîne proton-proton" et "cycle du carbone" (en réalité carbone/azote).

nuit Intervalle de temps entre le coucher et le lever du Soleil.

nutation Petit mouvement giratoire très faible de l'axe de rotation de la Terre qui vient s'ajouter à la précession lente et régulière. Ce phénomène est dû aux changements de position du plan de l'orbite lunaire. Elle a pour conséquence le déplacement de l'axe des pôles qui dessine ainsi de petites ellipses dont les axes mesurent 18,5" et 13,7" et qui sont parcourues en 19 ans environ.

O

O L'une des 10 classes spectrales dans lesquelles sont rassemblées les étoiles appartenant à la nomenclature établie par l'observatoire de Harvard. Les étoiles qui appartiennent à ce type (très rares) sont les plus chaudes : 30 000 40 000 K et ont une couleur blanc-bleu. Leur spectre présente, sur un fond continu d'émission, des raies intenses d'émission de l'hélium, du carbone, de l'azote et de l'oxygène. En revanche, l'hydrogène apparaît faiblement,

objectif Partie optique d'un instrument d'observation dirigée vers l'objet.

observation astronomique Observation des phénomènes qui surviennent dans la sphère céleste. Si les observations ont trait à la détermination des positions des astres dans le ciel, elles relèvent de l'astrométrie. Si, au contraire, elles regardent l'étude physique des astres, elles constituent l'une des tâches de l'astrophysique. Les premières qui, depuis l'Antiquité jusqu'au siècle dernier, ont constitué la tâche fondamentale de l'astronome, ont permis de connaître la forme de la Terre, de découvrir les lois du mouvement orbital des planètes, de mesurer la vitesse de la lumière et de découvrir des phénomènes comme ceux de l'aberration, de la précession et de la nutation. Les secondes, qui ont suivi l'invention du spectroscope, de la pellicule photographique et de la cellule photoélectrique, ont permis et permettent encore de chercher à connaître la composition des étoiles, celle de la matière interstellaire et celle de l'atmosphère des planètes.

observatoire astronomique Lieu où se font les observations astronomiques. Les observatoires astronomiques disposent de différents instruments des lunettes et des télescopes dans les observatoires stellaires; des télescopes, des spectrographes et des tours solaires dans les observatoires solaires; des radiotélescopes dans les observatoires radio astronomiques, etc.

occultation Passage apparent du disque d'un astre sur celui d'un autre qu'il cache momentanément. Il y a des occultations d'étoiles par la Lune et, plus rarement, par des planètes du système solaire. L'occultation commence avec l'immersion de l'étoile derrière le disque lunaire, par le bord oriental; elle dure de quelques secondes à plus de 50 minutes et s'achève avec l'émersion de l'étoile par le bord occidental de la Lune. L'observation de l'occultation est importante puisqu'elle permet de retrouver, avec précision, les positions lunaires et. donc, de continuellement remettre à jour les tables du mouvement lunaire.

océan Nom donné à certaines mers lunaires de très grandes dimensions. Ex.: Oceanus Procellarum.

octant Instrument qui mesure l'altitude d'un astre sur l'horizon, analogue au sextant.

oculaire Partie optique d'un instrument d'observation visuelle située du côte de l'œil de l'observateur. Sa longueur focale détermine le grossissement en fonction de la longueur focale de l'instrument.

Olbers (paradoxe d') Du nom de l'astronome allemand (1758-1840). Problème cosmologique formulé par Olbers en 1826 et que l'on peut résumer par la question : "Pourquoi la nuit est-elle noire?". En effet dans un Univers infini et homogène, le rayonnement cumulé de toutes les étoiles devrait être suffisant pour rendre lumineux le ciel même la nuit. Ni l'absorption interstellaire ou galactique ni la récession des galaxies ne lèvent le paradoxe. L'explication ne peut être que dans le caractère fini de l'Univers.

ombre Voir cône d'ombre.

ombre volante Phénomène qui s'observe à l'occasion des éclipses solaires totales. Il consiste en de subtiles raies claires et obscures qui apparaissent juste avant et juste après l'éclipse et se déplacent d'ouest en est à une vitesse de quelques m/s. On ne connaît pas l'origine de ce phénomène.

onde électromagnétique Vibration du champ électrique et magnétique qui se propage dans l'espace. Selon la longueur d'onde (ou la fréquence), l'onde électromagnétique prend des noms différents : onde radioélectriques, radar, micro-onde, rayonnement infrarouge, lumière visible, rayonnements ultraviolet, X, g.

ondes radioélectriques Ondes électromagnétiques ayant une fréquence comprise entre 30 MHz et 15GHz.

opacité L'un des paramètres qui permet de décrire la structure d'une étoile.

opposition Position héliocentrique d'une planète ne concernant que les planètes dites supérieures. Dans cette configuration la Terre se trouve entre la planète et le Soleil.

orbite Trajectoire parcourue par un corps céleste autour d'un autre considéré comme fixe dans l'espace. Elle peut être elliptique, parabolique, hyperbolique ou circulaire.

orbite (détermination de I') Problème fondamental en mécanique céleste qui consiste dans la détermination des éléments orbitaux, c'est-à-dire des données astronomiques qui permettent de déterminer l'orbite d'un corps dans l'espace.

ouest (ou occident ou couchant ou ponant) L'un des points cardinaux. C'est l'une des deux intersections du cercle vertical perpendiculaire au méridien astronomique avec l'horizon.

ouverture Diamètre de la pupille d'entrée d'un instrument.

ozonosphère Fraction de l'atmosphère entre 15 et 60 km d'altitude dans laquelle on enregistre une grande concentration d'ozone. La plus grande concentration se trouve autour des 25 km d'altitude.

P

parallaxe La parallaxe d'un astre est l'angle d'où est vue, à partir de cet astre, une longueur de référence. Dans le système solaire, cette longueur est le rayon de l'orbite terrestre (1 UA).

parallaxe annuelle Du fait de la révolution de la Terre autour du Soleil, une étoile paraît effectuer sur la sphère céleste une ellipse dont la dimension est inversement proportionnelle à la distance de l'étoile. Cette paraIlaxe permet d'évaluer la distance des étoiles selon l'équation sin a = 1/D (valable jusqu'à 100 al environ)

parallèle céleste (ou parallèle de déclinaison) Dans les systèmes de coordonnées astronomiques, c'est l'endroit où les points ont la même déclinaison. Cet endroit est parallèle à l'équateur céleste.

parallèle d'altitude (voir almicantarat).

parasélènes Images fictives de la Lune. Le phénomène, qui se vérifie plus fréquemment sous des latitudes élevées, consiste en l'apparition d'images de la Lune à côté de la Lune, ou en dessus, ou en dessous. il est dû à la réfraction et à la réflexion de la lumière sur des cristaux de glace se trouvant dans la haute atmosphère.

parhélie Image fictive du soleil. Le phénomène, analogue à celui qui donne lieu aux parasélènes, consiste en l'apparition d'images du Soleil à côté du Soleil lui-même, ou en dessus, ou en dessous. De même nature est le phénomène du halo lumineux qui, parfois, s'observe autour du Soleil ou de la Lune, même sous nos latitudes.

parsec Distance à laquelle le rayon moyen de l'orbite terrestre est vu sous un angle de 1" (parallaxe). Le parsec (pc) vaut 3.09 1013 km ou 3,26 années-lumière. Ses multiples sont le kiloparsec (Kpc) et le mégaparsec (Mpc).

particule relativiste Particule qui se déplace à une vitesse si grande qu'il faut utiliser la relativité pour décrire son mouvement.

pascal Unité de mesure de pression dont le symbole est Pa. Équivaut à un newton au mètre carré (1 Pa = 1 N/m2).

pénombre Zone de semi-obscurité qui s'observe lorsque la source lumineuse est étendue et non ponctuelle. Dans les éclipses solaires, la pénombre est déterminée par le cône renfermé par les tangentes internes aux deux corps et, dans les zones concernées, l'éclipse est partielle ou annulaire. Dans les éclipses de Lune, c'est la zone d'ombre engendrée par la Terre et dans laquelle pénètre la Lune au moment de son éclipse.

périastre Point de l'orbite d'un astre gravitant autour d'un autre lorsque la distance entre les deux corps est minimale. L'opposé est l'apoastre.

périgée Point de l'orbite d'un objet gravitant autour de la Terre où la distance entre les deux corps est minimale. L'inverse est l'apogée.

périhélie (de hélios = soleil) Point de l'orbite d'un astre gravitant autour du Soleil où la distance entre les deux corps est minimale. L'inverse est l'aphélie.

période On appelle période le temps mis par un astre (une planète, une étoile, un satellite) à faire une rotation entière autour de son propre axe (période de rotation), ou une entière révolution autour d'un autre astre (période de révolution).

perturbation Influences gravitationnelles subies par des corps célestes qui sont alors déviés de la trajectoire qu'ils suivraient s'ils se mouvaient sous l'action d'une seule force. Les perturbations dans le mouvement des planètes du système solaire peuvent être séculaires ou périodiques:

    · perturbations périodiques : elles provoquent l'oscillation des valeurs des éléments orbitaux autour d'une valeur moyenne. Leur entité dépend de la masse du corps perturbateur et atteint son maximum lorsque les deux planètes sont alignées du même côté du Soleil.

    · perturbations séculaires : elles provoquent de très lentes variations de la position des nœuds le long de l'écliptique, des absides le long de l'orbite, et des variations oscillatoires, même très lentes, de l'excentricité et de l'inclinaison de l'orbite. Les périodes et les demi-grands axes des orbites n'ont pas de variation séculaire.

pesanteur Force résultante de la gravité et de la force centrifuge engendrée par la rotation de la Terre. Si la Terre tournait plus vite, la force de gravité serait inchangée mais la force centrifuge augmentant la pesanteur varierait. Elle détermine le poids d'un corps en fonction de sa masse. La pesanteur à la surface de la Terre est voisine de 9,8 m/s2

petite planète Planète dont les dimensions ne dépassent pas quelques centaines de kilomètres. Souvent appelée astéroïde. Elles forment entre les orbites de Mars et de Jupiter une ceinture dite "ceinture d'astéroïdes".

phase astronomique Tout stade d'un phénomène astronomique. On peut parler, par exemple, de phases d'une éclipse. Le phénomène de phase le plus connu est celui des phases lunaires, dans lequel le pourcentage de surface lunaire illuminée varie selon la position de cet astre sur son orbite par rapport au Soleil et à la Terre.

photoélectrique (effet) Emission d'électrons par un corps exposé à une radiation lumineuse.

photométrie astronomique Branche de l'astronomie qui comprend la révélation et la mesure des radiations émises par des corps célestes.

photon Particule élémentaire sans masse ni charge électrique associée à un rayonnement électromagnétique (lumière visible, rayonnement infrarouge, gamma, X suivant son énergie).

photosphère Couche de l'atmosphère solaire qui constitue la surface apparente du Soleil et d'où provient le rayonnement visible. A noter qu'il y a, au-dessus de la photosphère, d'autres strates gazeuses qui forment la chromosphère et la couronne. La photosphère a une épaisseur de quelques centaines de kilomètres. Elle sépare les régions inférieures, avec son opacité élevée aux radiations, des régions supérieures pratiquement transparentes. Elle est le siège de structures ou phénomènes du type granules, facules ou taches solaires.

plan de l'écliptique Plan contenant l'écliptique servant de plan origine aux coordonnées écliptiques (latitude céleste, longitude céleste).

plan équatorial Plan contenant l'équateur céleste servant de plan d'origine aux coordonnées équatoriales (déclinaison, ascension droite) et aux coordonnées horaires (déclinaison, angle horaire).

planétaire Montage réalisant un modèle du système solaire et de ses mouvements.

planète Objet céleste compact qui gravite autour du Soleil et par extension tout corps analogue pouvant graviter autour d'une étoile.

planètes géantes (ou gazeuses) Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune par référence à l'importante atmosphère gazeuse qui entoure un noyau de relative petite dimension.

planètes inférieures Planètes dont l'orbite se trouve à l'intérieur de l'orbite de la Terre. Il s'agit de Mercure et de Vénus.

planètes supérieures Planètes dont l'orbite se trouve à l'extérieur de l'orbite de la Terre. Il s'agit de Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton.

planètes telluriques (du latin tellus uris : terre) Nom donné aux planètes dont la structure rappelle celle de la Terre, c'est-à-dire un noyau entouré de couches minérales et métalliques solides. Il s'agit des planètes Mercure, Vénus, Terre et Mars. A noter que Pluton, qui présente les mêmes caractéristiques n'entre pas dans cette classification.

planètes troyennes Petites planètes orbitant autour de la planète Jupiter la suivant ou la précédant d'environ 60°. Elles sont réparties en 2 groupes autour de 2 points appelés "points de Lagrange". Ces 2 points forment avec le Soleil et Jupiter deux triangles équilatéraux.

planétoïde

    · Parfois employé pour "petite planète";

    · Planète en cours de formation par accrétion dont la dimension est comprise entre le mètre et le kilomètre.

planétologie Branche de l'astronomie qui étudie les planètes et leur formation.

plan méridien Plan contenant le méridien d'un lieu, la vertical du lieu et l'axe du monde.

plasma Matière globalement neutre se comportant comme un gaz, composée de particules neutres et électrisées (ions, électrons...).

Pleine Lune Phase lunaire pendant laquelle le disque est complètement illuminé par les rayons du Soleil.

plume solaire Phénomène lumineux de la couronne du Soleil visible lors des éclipses et se situant au voisinage des pôles solaires.

poids Force exercée sur un corps, proportionnelle à sa masse et à l'intensité de la pesanteur du lieu où se trouve ce corps.

points de Lagrange Voir planète troyenne.

point vernal (ou point g) Point de la sphère céleste à l'intersection du plan équatorial et du plan de l'écliptique où le Soleil passe le 21 mars dans sa phase ascendante. Sert d'origine aux ascensions droites et aux longitudes célestes. Sert de repère horaire à la détermination du temps sidéral.

Polaire (la) Appellation commune de l'étoile polaire.

pôle Chacun des deux points par lesquels l'axe de rotation d'une étoile, d'une planète, etc., en rencontre la surface.

    · Les pôles terrestres sont les points d'intersection de l'axe de rotation de la Terre avec sa surface le pôle Nord (boréal ou arctique) est tourné vers le nord céleste; le pôle Sud (austral ou antarctique) est tourné vers le sud céleste.

    · Les pôles célestes sont les deux points par lesquels le prolongement de l'axe de rotation rencontre la voûte céleste. Le pôle Nord céleste est celui par lequel le centre de rotation de la Terre apparaît comme lévogyre.

population stellaire Il existe deux catégories de populations stellaires qui rassemblent des étoiles ayant des propriétés intrinsèques et cinématiques semblables.

    · Population I étoiles de tous âges riches en éléments lourds, comparables au Soleil et constituant le disque de la Galaxie.

    · Population II étoiles très vieilles pauvres en éléments lourds se trouvant dans le halo de la Galaxie.

position Configuration d'un astre par rapport à un système de référence. Une fois posé un système arbitraire de référence, la position d'un astre s'obtient en déterminant ses coordonnées. Les déterminations de positions des astres relèvent de l 'astrométrie.

poussière interstellaire Grains solides principalement constitués de silicates, de graphite et de glace dont la dimension est inférieure au micron et qui constituent environ 1/100e de la masse du milieu interstellaire. Du fait de l'absorption, de la diffusion et de la polarisation de la lumière qu'ils occasionnent, ils sont responsables du rougissement des images des objets observés.

pouvoir de résolution Il représente l'inverse de la distance minimale à laquelle deux points peuvent se trouver pour que leurs images, obtenues par un instrument optique, soit distinctes.

précession Mouvement conique de l'axe de rotation de la Terre autour de la direction perpendiculaire au plan de l'écliptique. Le mouvement est causé par les attractions gravitationnelles conjointes du Soleil et de la Lune sur la Terre qui est ainsi sollicitée par une force tendant à amener l'axe de rotation en position perpendiculaire à l'écliptique. La Terre se comporte alors comme un gyroscope ou comme une toupie, c'est-à-dire qu'elle décrit un cône en maintenant l'inclinaison de son axe dans un angle constant, égal à 23°27' environ, par rapport à l'axe de l'écliptique.

précession des équinoxes Du fait de la précession, le point vernal est affecté d'un mouvement rétrograde sur l'écliptique. Ce mouvement vers l'ouest est de 50,26 secondes d'arc par an. C'est pour cette raison qu'il existe une différence entre l'année tropique (intervalle entre deux passages du Soleil au point vernal) qui est de 365,242 jours et l'année sidérale (intervalle entre deux passages du Soleil à un même point par rapport aux étoiles), de 365,263 jours. On doit tenir compte de la précession pour localiser précisément un objet sur la sphère céleste. Les coordonnées (ascensions droites et déclinaisons) sont actuellement données pour l'équinoxe 2000 mais on trouve encore des ouvrages en coordonnées 1950. Des formules permettent de rectifier ces coordonnées.

pression Rapport entre la force agissant perpendiculairement sur une surface et l'aire de cette même surface. Elle se mesure en pascals.

principe cosmologique Principe selon lequel en tous les points de l'Univers, les lois de la physique sont les mêmes. Est parfois appelé " principe d'homogénéité" auquel on ajoute le principe d'isotropie selon lequel aucune direction de l'espace n'est privilégié.

printemps Saison de l'année qui, dans l'hémisphère boréal, commence le 21 mars et se termine le 22 juin. Dans l'hémisphère austral, il commence le 23 septembre et se termine le 21 décembre. L’introduction d'une année bissextile, tous les quatre ans, sert à maintenir fixe le début du printemps au 21 mars.

protoétoile Nuage de gaz en contraction et en phase finale pour donner naissance à une étoile.

protogalaxie Galaxie en cours de formation.

proton Particule élémentaire de charge positive. Sa masse est 1 836,152 fois celle de l'électron. C'est un baryon appartenant à la famille des hadrons, Dans le domaine des lois statistiques, c'est un fermion au plus 2 particules peuvent se trouver en même temps dans le même état.

proton-proton (cycle) Séquence de réactions thermonucléaires qui ont lieu à l'intérieur du Soleil, ou d'autres étoiles, favorisées par de très hautes températures. La série débute quand deux protons s'unissent en formant un noyau de deutérium (en libérant un électron et un neutrino) qui, à son tour, interagit avec un proton en produisant, par fusion, un noyau d'hélium. Avec le cycle de Bethe (ou du carbone), le cycle proton-proton est la principale source d'énergie stellaire.

protubérance Énorme jet de gaz incandescent expulsé de la chromosphère solaire jusqu'à de grandes distances du Soleil. Les protubérances sont uniquement visibles durant les éclipses du Soleil, ou bien à travers un filtre biréfringent, avec une bande passante centrée sur la raie Ha de l'hydrogène. Les gaz qui les composent sont principalement l'hydrogène. le calcium et d'autres métaux.

protubérance active Type de protubérance se présentant sous forme d'éjections de matière recourbées sous l'effet du champ magnétique solaire et dont la durée de vie va de quelques minute à quelques jours.

protubérance quiescente Type de protubérance qui se présente sous la forme de lames de gaz dont la durée de vie peut aller jusqu'a une dizaine de mois.

protubérance solaire Augmentation soudaine et circonscrite de luminosité qui se manifeste au voisinage des facules et des taches solaires. Le phénomène dure de quelques minutes à une heure (au maximum) et est accompagné de jets de matière à des vitesses de l'ordre de 1 000 km/s et pouvant atteindre 150 000 km de hauteur. La température de l'hydrogène ainsi éjecté est de 15 000 à 20 000 0C.On en distingue 3 types, les protubérances quiescentes. les protubérances actives, les surges.

pulsar Stade ultime de l'effondrement d'une étoile sur elle même constituée d'une étoile à neutrons tournant rapidement sur elle-même, avec des périodes de quelques secondes à quelques milli-secondes, il émet un rayonnement sous forme de pulsations dans le domaine des ondes radio.. Le mécanisme d'émission périodique pulsée, d'une extrême régularité est réglé par le fait que l'axe de rotation de l'étoile et l'axe du champ magnétique ne sont pas parallèles ainsi, l'émission de synchrotrons par les particules accélérées du champ magnétique en rotation avec l'étoile survient selon une direction privilégiée; l'étoile, qui tourne, se comporte alors tout comme un phare marin. L'énergie nécessaire pour maintenir l'émission provient de l'énergie cinétique de rotation mais, du fait de l'énergie émise, la période de rotation des pulsars diminue régulièrement. Les pulsars plus <(jeunes" tournent plus rapidement que les plus "vieux ". A l'origine, les pulsars ont été découverts par cette émission radio mais depuis on a pu observer que leur émission couvre tout le spectre magnétique

pupille Diaphragme de lumière d’un objet ou d’une image. On distingue la pupille d’entrée en général confondue avec le diamètre de l’instrument et la pupille de sortie (image) que l'on appelle parfois cercle oculaire

Q

quadrant

    · Ancien instrument qui servait à calculer les hauteurs.

    · Unité d'angle valant un quart de tour.

quadrature Configuration présentée par 2 planètes lorsque leurs positions par rapport au Soleil forment entre elles un angle de 90°. On distingue la quadrature orientale et la quadrature occidentale. La Lune dans ses phases de premier et de dernier quartier est en quadrature.

quanta Imaginée au début du siècle par Max Planck la théorie des quantas suggère que les échanges d'énergie se font par des quantités, par des " petits paquets " (quanta) formant un ensemble de valeurs discontinues (ou "discrètes"). Cette théorie domine la physique des particules.

quantique Oui a trait à la théorie des quantas.

quark Particules élémentaires constitutives des baryons (proton, neutron). Six variétés de quarks ont été découverts à ce jour, appelées u pour 'up’, d pour 'down', s pour 'strange', b pour 'bottom' ou beauty' c pour 'charme’, t pour 'top' ou 'truth'. Un proton serait la combinaison de 2u+1d et un neutron de 1u+2d.

quasar abréviation de " Quasi Stellar Astronomical Radio-source ". Objet quasi stellaire dont le spectre visible est caractérisé par un important décalage vers le rouge. On pense qu’il s'agit de noyaux de galaxies très actifs situés à des distances considérables (plusieurs milliards d'années-lumière), activité vraisemblablement due à la présence en leur centre d'un trou noir.

queue (de comète) Formation allongée composée de gaz (queue de couleur bleue) et de poussières (queue de couleur jaune) issue de la désintégration et à la sublimation du noyau d'une comète sous l'effet du vent solaire. Les queues des comètes sont toujours dirigées à l'opposé du Soleil et leur importance augmente à l'approche de celui-ci.

R

R L'une des 10 classes spectrales dans lesquelles sont réunies les étoiles relevant de la nomenclature établie par l'observatoire de Harvard. Les étoiles de ce type présentent des bandes d'absorption des composants du carbone qui font qu'elles sont aussi appelées étoiles carbonées. Leur température superficielle est inférieure à 3000 K. Leur couleur est rouge.

radiant Point de la sphère céleste à partir duquel semblent provenir les étoiles filantes d'un même essaim météoritique. En réalité, les petites météorites qui, en entrant dans l'atmosphère terrestre, produisent une trace lumineuse, ont des directions à peu près parallèles mais, par un effet de perspective, donnent l'impression de provenir d'un même point, appelé radiant apparent. La position du radiant donne son nom à l'essaim; ainsi les Perséides semblent-elles provenir de la constellation de Persée.

radiation cosmique (ou rayons cosmiques) Flux de particules et de radiations électromagnétiques à très haute énergie, provenant, de manière isotrope, de l'espace. La question de l'origine de ce flux n'a pas encore reçu de solution satisfaisante. Une source importante provient sûrement des éruptions solaires, puisqu'on a observé une corrélation entre l'activité du Soleil et la densité d'énergie des rayons cosmiques.

radiations solaires Ensemble des ondes électromagnétiques de toute fréquence que le Soleil envoie sur la Terre. L'atmosphère a un important effet de "filtre" des radiations solaires puisqu'elle absorbe les ondes d'un large faisceau du spectre électromagnétique. L'atmosphère est transparente uniquement en deux parties du spectre électromagnétique : la "fenêtre optique" et la "fenêtre radio ".

radiative (ère) Période se situant 1012 secondes après le Big-Bang et durant laquelle a eu lieu la nucléosynthèse qui, par une succession de réactions thermonucléaires, a donné naissance aux éléments lourds de l'Univers qui ont ouvert l’ " ère matérielle ".

radioastronomie Branche de l'astrophysique qui étudie les ondes radioélectriques émises par les corps célestes. Son importance réside dans le fait que l'étude des ondes radioélectriques permet même d'obtenir des informations sur des objets célestes ponctuels ou faits de matière diffuse non visibles optiquement. Dans notre galaxie, on peut observer une radiation diffuse produite par la matière interstellaire (particulièrement l'hydrogène) et par des radiosources concentrées, comme les étoiles variables, les pulsars et les systèmes binaires renfermant une étoile normale et un trou noir. En dehors de notre galaxie, on relève l'émission radio de galaxies actives et des quasars. Enfin, l'Univers entier est parcouru par un rayonnement de fond appelé rayonnement à 3K

radiogalaxies Galaxies qui présentent une émission radio particulièrement intense. En général, elles sont caractérisées par deux centres d'émission radio symétriques par rapport au noyau central visible optiquement, qui s'éloignent l'un de l'autre.

radiotélescope Instrument astronomique qui sert à recevoir les ondes radioélectriques émises par des sources célestes. Comme un télescope optique, il récolte l'énergie en provenance de l'objet étudié et la concentre en un point où elle est révélée par un système récepteur puis, successivement, amplifiée, analysée et enregistrée. Les radiotélescopes ont un pouvoir de résolution beaucoup plus bas que celui des télescopes optiques correspondants. C'est pourquoi on a tenté de construire des radiotélescopes d'un diamètre toujours plus grand. Pour augmenter ce pouvoir de résolution, on a eu aussi recours à des méthodes interférométriques, ou bien on a utilisé des instruments très éloignés mais reliés à un seul récepteur.

rayonnement 3K Rayonnement fossile homogène et isotrope dans l'Univers. Identique au rayonnement d'un corps noir à 3 K, il est interprété comme le "résidu" de l'explosion primordiale (Big-bang) ayant donné naissance à l'Univers. Son existence avait été suggéré par le physicien russe Gamow. A été découvert en 1965 par les astronomes Penzias et Wilson qui ont obtenu pour cette découverte le prix Nobel. La mesure de ce rayonnement a été affinée par le satellite COBE

rayonnement électromagnétique Emission de photons allant des ondes radios (basse énergie) aux rayons gamma (très hautes énergies) en passant par le domaine du visible. Ces différents rayonnements sont caractérisés par leurs longueurs d'onde en nanomètres, millimètres, centimètres, mètres et kilomètres et leurs fréquences en Hertz. On distingue le rayonnement radio, le rayonnement infrarouge, le domaine du visible (de la couleur rouge au violet soit de 8 000 à 4 000 å ), les rayonnements ultraviolet, X et gamma.

rayon vert Phénomène dû à la dispersion et à l'absorption de l’atmosphère au moment du coucher ou du lever du Soleil. Il est visible dans des circonstances qui doivent être très favorables au point où le Soleil vient de se coucher ou va se lever. La couleur verte est la dernière partie visible du spectre vertical du Soleil au moment du coucher, le bleu étant absorbé et le rouge ayant disparu le premier.

réaction nucléaire Phénomène de la transformation des noyaux atomiques par action de particules (neutrons, protons, deutons, etc.),ou de radiations a, b et g. Ces processus arrivent spontanément dans les noyaux des substances radioactives naturelles, ou artificielles, mais peuvent être provoqués artificiellement en bombardant le noyau atomique de particules ou de radiations. Communément, on considère deux types de réactions provoquées par le bombardement du noyau la fission et la fusion.

récession Mouvement apparent des galaxies découvert par Hubble et confirmé par le décalage spectral.

red shift (synonyme de décalage spectral) Constatation du fait que la lumière émise par un objet en train de s'éloigner d'un observateur est reçue à une plus grande longueur d'onde que celle de l'émission. Autrement dit, les raies spectrales émises parles atomes de l'objet observé et contenues dans le spectre de la lumière reçue sont plus "rouges", c’est-à-dire qu'elles ont une plus grande longueur d'onde, que les raies spectrales des mêmes atomes observées dans le spectre d'une source lumineuse immobile. Entre distance et red shift, il existe une relation linéaire, dite loi de Hubble, qui est utilisée pour estimer les distances des objets célestes.

red shift gravitationnel La théorie de la relativité générale prévoit aussi l'existence d'un red shift d'origine gravitationnelle, qui fait que, à égalité de longueur d'onde de la lumière émise, la source placée dans un potentiel gravitationnel plus important apparaît plus rouge. Le red shift gravitationnel est presque toujours repérable et ne devient important que dans le cas des trous noirs pour lesquels il tend à croître indéfiniment au fur et à mesure que la source se rapproche de l'horizon (d'où l'origine du qualificatif "noir").

réflecteur Miroir généralement parabolique utilisé dans les télescopes. Par extension, ce terme s'applique à ce type d'instrument.

réflexion C'est le phénomène par lequel une onde (électromagnétique ou élastique) qui rejoint la surface de séparation entre des milieux aux caractéristiques différentes est renvoyée, en totalité ou en partie, dans le milieu d'où elle provient.

réfracteur Instrument d'astronomie basé sur le principe d'un objectif composé d'une ou de plusieurs lentilles concentrant les rayons lumineux reçus en un point dit focal où se trouve un dispositif oculaire. Les lunettes d'astronomie sont des réfracteurs.

réfraction Phénomène atmosphérique qui a pour conséquence la déviation des rayons lumineux en provenance des astres lors de leur traversée de l'atmosphère. Cette réfraction a pour conséquence de relever la direction des astres dans le plan vertical. A 45° du zénith, la déviation est d'environ 1'. La réfraction provoque dans l'observation d'étoiles le phénomène de scintillation.

réfraction (indice de) Dans le phénomène de réfraction, rapport entre sin i/sin r (où i et r sont l'angle d'incidence et l'angle de réfraction). Indiqué par le symbole n, il est constant pour toute longueur d'onde de la radiation incidente et dépend de la vitesse de propagation de la lumière dans les deux milieux.

région H I Partie d'un nuage interstellaire composée en majeure partie d'hydrogène atomique neutre.

région H Il Région d'un nuage interstellaire dans laquelle l'hydrogène est ionisé par le rayonnement ultraviolet des étoiles chaudes et jeunes qu'elle contient. On y observe dans le spectre de cette région la raie H en émission. Les globules froids, dans les régions H II, sont le siège naturel de formation de nouvelles étoiles, par condensation gravitationnelle et compression de la part du gaz ionisé plus chaud.

relativité générale (théorie de la) Théorie du champ gravitationnel développée par AIbert Einstein, à partir de 1915, et qui étend la théorie de la relativité restreinte.

relativité restreinte (théorie de la) Théorie formulée par AIbert Einstein, en 1905, et qui a pour objet le comportement des corps ayant des vitesses comparables à celle de la lumière dans le vide. Elle est fondée sur le postulat que la vitesse de la lumière est la même pour tous les observateurs pour lesquels s'applique le principe d'inertie.

réseau de diffraction Élément dispersif de certains spectrographes permettant une dispersion plus importante qu'avec un prisme. Le réseau est constitué d'une lame où sont gravés des traits parallèles équidistants en très grand nombre.

réticule Système de lignes réalisé avec des fils tendus ou gravés sur un support transparent et qui permet la précision d'une visée ou le repérage des objets.

rétrogradation Mouvement apparent que montrent les planètes qui a lieu lorsque la Terre dépasse une planète supérieure plus lente ou lorsqu'elle est dépassée par une planète inférieure.

révolution Mouvement des corps célestes autour du barycentre du système dynamique auquel ils appartiennent.

Roche (limite de) Zone autour d'un astre à l'intérieur de laquelle aucun autre corps ne peut demeurer sans être brisé. La distance critique est de 2,4 fois le rayon de l'astre.

rotation Mouvement d'un astre sur lui-même autour d'un axe qui passe par son centre.

rotation différentielle Rotation d'un corps qui ne se comporte pas comme un solide et dont la vitesse angulaire dépend de la latitude du point considéré. Ex. rotation différentielle du Soleil, de l'atmosphère de Jupiter.

S

S L'une des 10 classes spectrales dans lesquelles sont réunies les étoiles appartenant à la nomenclature établie par l'observatoire de Harvard. Les étoiles de ce type présentent les bandes d'absorption de l'oxyde de zirconium et, en général, un rapport élevé terres rares/titane. Leur température est comprise entre les 2000 et 3000 K, et leur couleur est rouge.

saisons Les quatre parties en lesquelles l'année est divisée par les équinoxes et les solstices. Il existe des saisons sur toutes les planètes dont l'axe de rotation n'est pas perpendiculaire au plan de l'orbite.

saros (cycle de) Période de temps après laquelle les éclipses du Soleil et de la Lune se répètent. Elle a une durée de 6585,3 jours, c'est-à-dire de 18 ans 10 jours 8 heures, ou 11 jours 8 heures, ou 12 jours 8 heures, selon que le cycle contient 5, 4 ou 3 années bissextiles. Avait été observé par les Babyloniens.

satellite Corps céleste qui gravite autour d'un autre dont la masse est supérieure. En général, on parle de satellites en faisant référence aux planètes, mais aussi pour indiquer la petite composante d'une étoile double.

Schmidt (télescope de) Télescope à miroir sphérique qui offre l'avantage de ne pas présenter d'aberration de coma comme avec un miroir parabolique. Présente une aberration de sphéricité qui est corrigé par l'adjonction d'une lame correctrice dite "lame de Schmidt". Ce télescope est conçu pour la photographie de grands champs célestes.

Schwarzschild (rayon de) Rayon que devrait posséder un corps céleste avec une masse donnée M, afin que sa vitesse de fuite soit égale à celle de la lumière dans le vide. Il semble qu'il existe des corps célestes d'un tel rayon dans l'Univers. Ces corps sont appelés trous noirs puisqu’aucune forme de matière, ni de radiation, ne peut en être émise.

scintillation Phénomène par lequel la lumière d'une étoile, ou d'une galaxie, semble varier très rapidement. Il est dû aux variations des densités locales dans l'atmosphère terrestre. Semblable à la scintillation, nous avons le phénomène du "dancing", par lequel l'image d'une source ponctuelle paraît rapidement changer de position, avec un mouvement fortuit, autour d'un point fixe. Outre la scintillation de caractère local, il pourrait aussi exister, pour les quasars très lointains, un effet de scintillation dû à la présence d'ondes gravitationnelles qui dévient la radiation émise.

seconde Subdivision sexagésimale de la minute. La seconde d'arc est notée ", la seconde de temps s. Autrefois définie comme la 86 400e partie du jour solaire moyen, depuis 1967, elle est définie par un nombre donné de périodes d'une radiation correspondant à une certaine transition de l'atome de césium.

sélène Qui se rapporte à la Lune.

sélénographie Description de la surface lunaire.

semaine Suite de 7 jours. Elle commence le lundi.

sens Sens dans lequel se fait la rotation ou la révolution d'un astre. On distingue  :

    · le sens direct vers l'est,

    · le sens rétrograde vers l'ouest (sens des aiguilles d'une montre).

sensibilité On nomme sensibilité d'un instrument, ou d'une méthode de mesure, le rapport entre la plus petite variation perceptible dans la grandeur mesurée et la grandeur elle-même.

séquence principale Classe d'étoiles du type du Soleil dans laquelle l'énergie provient de la transformation thermonucléaire de l'hydrogène en hélium. À peine créée, chaque étoile appartient à la séquence principale et s'en éloigne au cours de son évolution (voir diagramme HR).

séries de l'hydrogène (Voir Balmer et Lyman).

Seyfert (galaxies de) Objets célestes très brillants, similaires aux quasars, mais moins communs. Ils se présentent comme de très petites galaxies dotées d'un noyau central très actif. Elles s'observent même en radioastronomie où elles se caractérisent comme des radiosources compactes, en phase explosive. On pense que ce sont des galaxies très jeunes où se forment continuellement des étoiles, ou des galaxies dont le noyau contient un trou noir super-massif.

sidérale (révolution) Intervalle de temps entre deux passages consécutifs par le cercle horaire d'une même étoile.

sidérite (voir météorite) Météorite ferreuse (fer et nickel). De 6 à 10% des météorites.

sidérolithe (voir météorite) Météorite mixte contenant à la fois du fer et des silicates. Environ 2% des météorites.

singularité · État initial de l'Univers avant le Big-Bang mais plus généralement point infinitésimal où les règles de la physique classique ne s'appliquent plus.

                        · Résultat entouré d'un trou noir de l'effondrement d'une étoile très massive.

solstices Dates de l'année (22 ou 23 juin, 22 ou 23 décembre) où le Soleil se trouve à sa plus forte déclinaison boréale ou australe. Correspondent respectivement au début de l'été et de l'hiver, et inversement dans l'hémisphère austral.

spectre Distribution du rayonnement électromagnétique dans le domaine du visible obtenu en faisant passer la lumière par un prisme qui décompose cette lumière en ses différentes composantes colorées du rouge au violet. (voir rayonnement électromagnétique).

spectre éclair Spectre de la chromosphère solaire. Il doit son nom au fait que, durant les éclipses solaire totales, il n'est visible qu'un instant, entre le recouvrement total du Soleil par la Lune et la réapparition du soleil.

spectrographe Instrument qui enregistre les spectres de corps célestes.

spectrohéliographe Instrument astronomique qui enregistre, sur des pellicules photographiques, l'image du Soleil en radiation monochromatique.

spectroscopie Partie de la physique qui étudie la production et l'analyse des spectres d'émission et d'absorption des corps. L'analyse des spectres nous permet de connaître les caractéristiques chimiques et physiques des objets examinés.

sphère céleste Sphère idéale sur laquelle un observateur voit les astres projetés. La sphère céleste est une construction imaginaire puisque les astres sont répartis dans l'espace à des distances très diverses.

sphère céleste locale Sphère sur laquelle des éléments de direction pour un point donné de la Terre sont représentés (zénith, nadir, horizon, méridien).

sphère des fixes Sphère céleste sur laquelle sont représentés les astres "fixes" (étoiles, galaxies, etc.) et certains points de repères fixes (pôle de l'écliptique, centre galactique, etc.).

spicule Élément constitutif de la chromosphère constituant le milieu de transition entre la photosphère et la couronne. Se présente sous la forme de pointes allongées de 1 000 km de long et 10 000 km de haut.

spin Moment angulaire (ou moment de rotation propre) d'une particule élémentaire.

spirale (Voir galaxie).

stationnaire (modèle) Datant de 1950, il pose pour principe que la densité de l'Univers étant constante au cours du temps et l'espace étant en expansion, ceci implique qu'il y a création continue de matière. Exposé par Bondi, Gold et Hoyle, cette théorie s'opposait à celle du Big-Bang qui nie toute création ou destruction spontanée de la matière dans cet Univers où passé et futur sont infinis.

stratosphère Zone de l'atmosphère située entre 15 et 50 km d'altitude entre la troposphère et la mésosphère. Sa limite supérieure s'appelle la stratopause. Elle comprend des couches de températures différentes dont l'une est riche en ozone. L'absorption du rayonnement ultra-violet du Soleil la réchauffe et transforme une infime partie de l'oxygène (1 molécule pour 1 million) en ozone. Cette couche protège la Terre des radiations ultraviolettes néfastes à la vie.

sud (ou midi) L'un des quatre points cardinaux. C'est l'intersection du méridien astronomique avec l'horizon, par rapport au zénith, et dans la partie opposée au pôle nord.

suivi Technique utilisée en astrophotographie où l'on cherche par des temps de pose très longs à obtenir l'image d'un objet très lointain et peu ou pas visible. Il est nécessaire d'avoir dans le champ de la photo un astre parfaitement visible qui permet de vérifier que l'entraînement de l'instrument ne dérive pas. Une "raquette" associée au système d'entraînement de l'instrument permet de corriger les dérives en ascension droite et déclinaison.

supergéante Étoile dont la masse et le diamètre peuvent être 100 fois supérieurs à ceux du Soleil. De par leurs dimensions, elles sont de faible densité et leur rotation est très lente. Consommant énormément d'énergie, leur durée de vie est relativement courte quelques centaines de millions d'années. Dans la classification MK, elles sont de classe I. Ex. Rigel type B8Ia.

supernova Terme par lequel on indique l'état évolutif final de jeunes étoiles massives qui achèvent leur existence par une énorme explosion. A l'acmé du phénomène, les supernovae font preuve d'une luminosité des dizaines de milliards de fois supérieure à celle qu'elles avaient à l'origine. L'énergie diffusée en peu de temps est énorme et l'étoile est complètement détruite. Après l'explosion, il ne reste qu'un nuage gazeux en rapide expansion entourant suivant le cas une étoile compacte du type étoile à neutrons qui est souvent un pulsar, ou un trou noir lorsqu'il s'agit de l'explosion d'une étoile supermassive (5 fois la masse solaire). La supernova SN1987 observée le 21 février 1987 dans le Petit Nuage de Magellan était la première supernova proche à pouvoir être observée " en direct " avec nos instruments modernes. L’éloignement de cette supernova fait que l'image que nous avons reçue était celle d'une explosion qui s'est produite il y a 175 000 années.

surge Type de protubérance sous la forme de projections associées aux éruptions chromo-sphériques et de forme rectiligne.

sursaut Subit et court accroissement d'éclat d'un astre. On emplois parfois le terme anglais "burst". Les sursauts du Soleil se manifestent surtout dans le domaine radioélectrique et peuvent durer d'une fraction de seconde à quelques heures. Certaines étoiles variables éruptives présentent de tels sursauts.

synchrotron L'effet synchrotron est une émission d'électrons relativistes, particules fortement électrisées qui s'enroulent en spirale autour des lignes de force d'un champ magnétique provoquant un rayonnement synchrotron dans le domaine des longueurs d'onde radio, tel celui qui existe à partir de la Nébuleuse du Crabe.

synodique La durée de la révolution synodique d'une planète correspond au temps qu'elle met pour revenir en conjonction avec le Soleil. Le mois synodique est le temps qui s'écoule entre deux nouvelles lunes consécutives (29 jours 12 heures 44 minutes 2,9 secondes). Cette durée est aussi appelée lunaison.

système extragalactique Terme qui indique, au sens large, tous les objets du ciel qui n'appartiennent pas à la Voie lactée. La répartition des objets extragalactiques dans l'espace est plus ou moins uniforme. Cependant, il existe des regroupements dits "amas de galaxies".

système galactique Terme qui peut, soit indiquer la Voie lactée, soit tout autre système mineur qui lui appartient.

système solaire Ensemble de corps célestes constitué par le Soleil, les planètes et leurs satellites, les astéroïdes, les comètes, les météorites et la matière interplanétaire qui tous gravitent autour du Soleil.

système solaire (origine du) Selon les plus récentes théories, le système solaire a été engendré , il y a 5 milliards d'années pour le Soleil et 4,5 milliards d'années pour les planètes à partir d' une nébuleuse. la Nébuleuse de Laplace, qui aurait eu une forme lenticulaire, forme causée par l'attraction gravitationnelle, le refroidissement et le frottement interne. Par la suite, de toutes petites planètes se seraient formées à partir de " grumeaux " de densité plus élevée que celle des zones voisines.

syzygies Périodes correspondant aux conjonctions et oppositions du Soleil et de la Lune. Les marées de vives-eaux ont lieu à ces époques.

T

table équatoriale Support plan pouvant recevoir un du plusieurs instruments d'observation et monté suivant le principe de la monture équatoriale.

tache rouge Formation visible dans la zone australe à la latitude de 35° environ de la planète Jupiter. Connue depuis très longtemps (Cassini 1665), elle n'a pas toujours été rouge (mais grise, jaune...) et a parfois disparu (1888, 1912, 1916... 1991). Elle mesure environ 40 000 km de long (3 fois la Terre) et 13 000 km de large. On suppose qu'il s'agit d'une énorme formation cyclonique. Son sommet dépasse d'environ 8 km la couche nuageuse environnante.

taches lunaires Zones obscures que l'on peut observer à la surface lunaire. On les appelle mers.

taches solaires Zones obscures de la photosphère solaire. Elles sont constituées d'une zone centrale plus sombre, appelée noyau ou ombre, et par une région environnante appelée pénombre. Leur vie, une apparition, un développement et une disparition, dure quelques semaines et, souvent, leur formation se fait en groupes. Leur fréquence d'apparition est cyclique, et présente un maximum avec une période moyenne de 11 ans. On attribue l'existence de ces taches à de forts champs magnétiques.

télescope (Voir réflecteur).

télescope de Schmidt (voir Schmidt)

télescope zénithal Petit instrument qui mesure les différences des distances zénithales. Il a une monture azimutale et sert à déterminer précisément des latitudes astronomiques.

température Grandeur physique qui permet de mesurer objectivement l'état thermique d'un corps et, donc, sa propension à céder ou à gagner de la chaleur, en rapport avec d'autres corps. Le développement de la physique moderne et, en particulier, de la thermodynamique, a introduit, avec le zéro absolu, le concept de température absolue (et l'échelle thermométrique relative : l'échelle Kelvin).

température de couleur Se définit à partir de la mesure de la radiation électromagnétique émise par une source.

tempête magnétique Émission par le Soleil de protons et d'électrons qui, lors de périodes particulières de son activité, atteint des valeurs extrêmement élevées. L'impact de tels éléments sur la haute atmosphère est à l'origine de phénomènes particuliers (tempête magnétique, aurore polaire) qui ont une grande influence sur la transmission des ondes radioélectriques (voir vent solaire).

temps sidéral En un point donné, angle horaire du point vernal, calculé par rapport à la rotation apparente de la sphère céleste. Le temps sidéral local (TSL) est utile pour déterminer l'angle horaire (H) nécessaire lorsque l'on veut pointer un instrument d'observation par cette méthode. La formule en est H = TSL - a (ascension droite de l'astre à observer).

temps solaire moyen Temps solaire déduit du temps solaire vrai corrigé de l'équation du temps. Ce temps pour un lieu donné a son origine à midi.

temps solaire vrai Angle horaire apparent du centre du Soleil pour un lieu donné.

temps universel (UT) Temps solaire moyen de Greenwich augmenté de 12 heures (temps civil de Greenwich).

terminateur Ligne qui sépare la partie illuminée de celle qui est dans l'ombre, pour le disque lunaire comme pour celui d'une autre planète.

thermométrique (échelle) Échelle de mesure de la température. L'échelle la plus utilisée est centigrade ou Celsius. On l'obtient en faisant correspondre le zéro degré avec la fusion de la glace. En équilibre avec l'eau et sa vapeur, la température de 100 degrés correspond à l'ébullition de l'eau à la pression atmosphérique. En divisant cet intervalle en cent parties égales, dont chacune d'entre elles est appelée degré centigrade, ou Celsius, on obtient l'échelle. Une autre échelle très usitée, surtout dans le domaine scientifique, est l'échelle absolue, ou Kelvin, qui fixe la température de fusion et d'ébullition de l'eau, respectivement à 273,15 K et 373,15 k. Le zéro de l'échelle kelvin est le zéro absolu.

thermosphère Zone de l'atmosphère située entre 85 et 700 km d'altitude entre la mésosphère et l'exosphère. Se décompose en ionosphère de 85 à 350 km, en métasphère de 350 à 500 km et en protosphère de 500 à 700 km. Sous l'action des rayons UV et X du Soleil, les molécules de l'air y sont décomposées. La chaleur dégagée fait augmenter la température : (100 km : -800C ; 150 km : +360 0C; 300km : + 700 0C). A sa partie supérieure, la température est de 350 à 1700 0C environ en fonction de l'activité solaire.

tour solaire Instrument astronomique pour l'observation du Soleil. Il est fait d'une tour fixe au sommet de laquelle est placé un système de miroirs mobiles qui mettent constamment au point l'image du Soleil sur des plaques situées à la base de la tour.

traînée Trace lumineuse persistante laissée par un météore.

trois corps (problème des) Problème classique de mécanique céleste qui consiste à déterminer les orbites de trois corps en gravitation. Le problème est insoluble par voie analytique exacte, alors qu'on connaît des solutions approximatives dans des cas particuliers.

tropique Les deux parallèles géographiques qui déterminent la zone dans laquelle le Soleil passe à certaines époques au zénith. Leurs latitudes sont respectivement de +23°27' et -23°27’.

tropique du Cancer Dans l'hémisphère Nord (voir Cancer).

tropique du Capricorne Dans l'hémisphère Sud (voir Capricorne).

tropopause Mince couche de l'atmosphère terrestre qui sépare la troposphère de la stratosphère. C'est dans la tropopause qu'on a les plus basses températures de l'air.

troposphère Zone de l'atmosphère terrestre située entre 0 et 10 km d'altitude dans les zones tempérées. Sa limite supérieure s'appelle la tropopause. Elle représente les 5/6 de l'atmosphère terrestre. L'air y contient de la vapeur d'eau et du gaz carbonique des poussières (surtout de 0 à 3 km). La température s'y abaisse progressivement 6.5 °C par 1000 m jusqu'à -55 °C. Siège des événements météorologiques (nuages, orages, etc.)

trou noir (ou black hole) Terme conventionnel inventé par le physicien J. A. Wheeler pour indiquer ce qu'il reste d'une étoile, si elle est suffisamment massive, quand se produit la phase dite de son "écroulement gravitationnel" (son combustible nucléaire est alors épuisé). L'hypothèse de l'existence d'objets célestes massifs au point d'avoir un champ gravitationnel tellement intense qu'il retient même la lumière (voilà qui explique le " noir ") avait déjà été émise, en 1796, par l'astronome, mathématicien et physicien Pierre Simon de Laplace. Avant les récentes observations des quasars, rien ne laissait pourtant présumer que pouvaient réellement exister des objets aussi massifs. C'est la mécanique quantique qui établit que, pour des masses à peine supérieures (environ trois fois) à celle du Soleil, une étoile vieillissante acquiert, sous l'effet de son propre champ gravitationnel. une densité qui la transforme en trou noir. La théorie prédît l'existence de deux types fondamentaux de trous noirs ceux d'une masse de l'ordre de quelques masses solaires et ceux d'une masse " gigantesque ". Les trous noirs ne sont pas visibles : c'est uniquement par leurs effets indirects, même s'ils sont très importants d'un point de vue astrophysique, qu'on peut confirmer leur existence. Seule la théorie de la relativité permet de comprendre la nature des trous noirs. En effet, cette théorie prévoit que le champ gravitationnel généré par un trou noir est tel que, au-delà d'une surface limite, appelée "horizon des événements", quelque objet physique que ce soit, lumière comprise ne pouvant plus s'en évader, est contraint de chuter vers le centre de gravité de ce trou noir. Celui-ci, qu'on appelle "singularité gravitationnelle", est invisible de l' " extérieur" de l'horizon parce que la lumière émise par l'objet qui chute subit la même attraction et malgré sa vitesse de 300 000 km/s ne peut s'en échapper. De l'extérieur de l'horizon, un trou noir se présente donc comme un "trou" qui absorbe et fait disparaître tout ce qui l'approche. Les lois de la physique aujourd'hui connues ne nous permettent pas de dire ce qui arrive à la matière ainsi engloutie par un trou noir. Considérons un trou noir proche d'une étoile : une partie de la matière de cette dernière, attirée, subit une accélération avant de rejoindre l'horizon et donc de disparaître; ce faisant, elle émet des radiations électromagnétiques par un mécanisme dit "synchrotronique" la plupart du temps, une telle radiation se présente sous forme de rayons X dont les caractéristiques sont bien différentes de celles des rayons X émis par d'autres systèmes astrophysiques. C'est ainsi qu'a pu être repérée dans la constellation du Cygne une source de rayons X que l'on peut considérer comme le premier trou noir jamais observé. Un même mécanisme, mais concernant les trous noirs géants, peut expliquer le phénomène des quasars.

turbulence Phénomène affectant la qualité de l'image obtenue avec un instrument d'observation visuelle ou photographique. Dû principalement à des phénomènes thermiques (ondes de chaleur) ou dynamiques (mouvements de poussières) se produisant dans l'atmosphère.

type spectral Permet la classification des étoiles de par certaines caractéristiques communes de leurs spectres. Cette classification est faite dans l'ordre décroissant des températures d'excitation dans l'atmosphère de l'étoile. La classification la plus courante est celle de Harvard : Q.B.A.F.G.K.M. R.S N. Cette classification est subdivisée en 10 sous-classes. A noter que le type spectral ne suffit pas à caractériser complètement une étoile. Le Soleil est une étoile du type G5, ce qui permet d'en déduire que sa température de surface est d'environ 5 600 K et sa couleur jaune orangé.

U

U.A. Abréviation et symbole de l'unité astronomique.

ultraviolet (UV) Rayonnement électromagnétique de longueur d'onde comprise entre 0.4 10-3 mm à 0.02 10-3 mm. On distingue les rayonnements

    · UVA (longueur d'onde entre 320 et 400 nm) "agent du bronzage";

    · UVB plus énergétiques et partiellement arrêtés par la couche d'ozone (282 à 320 nm);

    · UVC très énergétiques totalement arrêtés par la couche d'ozone (22 à 320 nm). Une augmentation de la dose d'UV sur Terre augmenterait le nombre de cancers de la peau.

ultraviolette (astronomie) Branche de l'astronomie qui étudie les émissions des corps célestes dans la zone spectrale de l'ultraviolet. On tire beaucoup parti des satellites artificiels pour ce faire. Certains des corps qui émettent des flux de rayons ultraviolets sont les étoiles chaudes, les systèmes binaires étroits, le gaz interstellaire, les galaxies actives et les quasars.

unité astronomique Unité de distance utilisée pour les corps du système solaire égale à la distance de la Terre au soleil (symbole : U.A.). La valeur de l'unité astronomique, représentée par une moyenne effectuée ces dernières années, est de 149 597 870 km (1976 UAI).

Univers C'est tout ce qui à notre connaissance existe. La relativité nous impose de définir un Univers des observables soumis aux lois de la physique et limité par les horizons de l’espace-temps. Les plus récentes théories cosmologiques font remonter l'origine de l'Univers à une grande explosion (voir. Big-Bang, théorie du), survenue il y a quelque 10 ou 20 milliards d'années. Ce que confirment l’existence du rayonnement du fond cosmique à 3 K et la récession des galaxies.

U.T (Voir temps universel).

U.V (Voir ultraviolet).

V

Van Allen (ceinture de) Deux zones de l'espaces, riches en particules chargées d'une haute énergie, qui entourent la Terre comme une couronne. Leur forme est due à l'action du champ magnétique terrestre, que suivent les lignes de force, et qui est responsable de la capture des particules émises par le Soleil ou provenant de l'espace cosmique.

variable (Voir étoile variable).

vent solaire Emission de particules électrisées (électrons et protons) par le Soleil à la vitesse d'environ 2000 km/s et atteignant l'orbite terrestre à la vitesse de 300 à 400 km/s. Il confine le champ magnétique terrestre dans une zone appelée magnétosphère qui s'étend du côté du Soleil jusqu'à environ 6000 km de la surface terrestre. Il est responsable en période de forte activité de perturbations radioélectriques. (voir émission solaire).

vertex Point de la sphère céleste vers lequel semble se diriger un ensemble d'étoiles. Ex. l'amas des Hyades s'éloigne du système solaire à la vitesse de 32 km/s environ et semble se diriger vers un vertex situé à 6° à l'est de l'étoile Bételgeuse dans Orion. Dans 65 millions d'années environ, les Hyades seront proches de cette étoile.

vie L'étude du développement de la vie dans l'Univers s'appelle l'astrobiologie. Deux conditions principales à l'apparition de la vie

    · présence de combinaisons moléculaires organiques complexes (acides aminés, protéines);

    · température entre 0 et 100 °C (la tranche la plus favorable se situant entre 25 et 45 °C.

    · présence d'oxygène et d'eau en abondance.

vitesse Grandeur qui mesure le mouvement en fonction du temps, c'est-à-dire l'espace parcouru dans un intervalle de temps. Avec la trajectoire, c'est l'un des éléments caractéristiques du mouvement.

vitesse angulaire Vitesse avec laquelle un point en rotation sur une circonférence en décrit un certain arc. Dans le cas d'un mouvement circulaire uniforme, la vitesse angulaire est fonction de l'inverse de la période de rotation. La vitesse linéaire du point est égale au produit de la vitesse angulaire par le rayon de la circonférence.

vitesse d'évasion (ou vitesse de libération) Termes souvent employés pour vitesse parabolique. Vitesse qu'il faut donner à un objet, en tenant compte du champ de gravitation de l'astre, pour que sa trajectoire soit une parabole. La vitesse parabolique sur Terre est de 11,2 km/s.

vitesse radiale Composante de la vitesse d'un corps céleste considérée le long de la ligne visuelle. Elle se mesure à partir de l'effet Doppler, en enregistrant les déplacements des raies spectrales de l'objet.

W

Wolf (nombre de) Nombre utilisé internationalement pour définir l'activité du Soleil, en s'intéressant particulièrement aux formes et dispositions des taches. Il est défini comme la somme du nombre de groupe de taches solaires multiplié par dix et du nombre de taches seules.

Wolf-Rayet (étoiles de) Type spectral d'étoiles de la classe W ou WR. Leurs spectres montrent sur un continuum très brillant de très larges raies d'émission d'hydrogène, d'hélium neutre et ionisé. Ce sont des étoiles entourées d'enveloppes gazeuses en expansion. Étoiles de population II, elles peuvent présenter des raies du carbone ou de l'azote. Ex.: étoiles variables dans la constellation du Cygne.

X

X (astronomie) Observation, avec des instruments particuliers, des rayons X provenant de l'espace. Les rayons X étant en grande partie absorbés par l'atmosphère, pour les mesurer, les instruments doivent être mis sur orbite dans l'espace en dehors de l'atmosphère. Aujourd'hui, après le lancement de nombreux satellites, on connaît des centaines d'objets célestes qui émettent des rayons X.

X (rayons) Ondes électromagnétiques, à très petite longueur d'onde variant de fractions de nanomètre à quelques nano-mètres. Dans l'espace, on a individualisé de très nombreuses sources de rayons X. Les sources principales de rayons X sont les supernovae, les pulsars et les quasars.

Z

Zeeman (effet) Phénomène consistant en une altération dans la structure des raies spectrales d'une vapeur métallique alcaline soumise à un champ magnétique : chaque raie du spectre se sépare en deux (doublet) ou trois (triplet) raies très rapprochées. Un tel phénomène se présente différemment selon l'intensité du champ magnétique externe.

zénith Point de la sphère céleste en direction verticale ascendante du lieu. C'est le point situé à la verticale de notre tête.

Zodiaque Zone de la sphère céleste située à environ 8° de part et d'autre de l'écliptique. C'est dans cette zone que l'on peut observer la plupart des planètes et la Lune. Le fait que la course apparente annuelle du Soleil sur l'écliptique lui fait traverser des constellations portant en majorité des noms d'animaux lui a donné son nom. Il y a ainsi 13 constellations du zodiaque (et non pas 12): Poissons, Bélier, Taureau, Gémeaux, Cancer, Lion, Vierge, Balance, Scorpion, Ophiucus (ou Serpentaire), Sagittaire, Capricorne et Verseau.

 

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