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Mon désir est ailleurs, il est dans le vent qui délie les amarres de la nuit, il est au-delà des sables mouvants, il est de ce monde où les hommes vivent et trépassent dans un même élan.
Mon désir est un diamant brut, un cheval enfiévré, mon désir a le goût du sang.
Mais comprendrez-vous que je ne peux plus vivre dans la touffeur de vos crépuscules..?
Il n'est plus temps de rêver sous la caresse laiteuse des étoiles, il y a là au dehors d'autres destins, qui se déversent dans l'abîme. Rejoignons, rejoignons les steppes noires du verbe, il n'y a plus de sommeil, il n'y a pas de répit, il y a juste, bel esclave, la trace de ton pied nu dans la poussière triste.
Mon désir est celui qui s'endort sous la cendre, qui chemine sous la terre.
Comment vous reviendrais-je à présent ?
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