La Page du Mirliton :-)
Plusieurs auteurs et fidèles du site, dont certains sont d'ailleurs publiés chez des éditeurs tout à fait vraisemblables :-), ont applaudi à cette idée burlesque de Valentin Kaufmann, et se sont promis d'y participer. Sur le Carnet Interdit, nous pensons qu'il n'est pas nécessaire de se prendre au sérieux pour travailler sérieusement, et même que ce serait peut-être plutôt le contraire ;-)… Valentin se chargera donc désormais de développer cette nouvelle rubrique, sans doute unique en son genre sur le web, où la tendance serait plutôt de s'auto-congratuler à propos de n'importe quoi.
Bienvenue, donc … à la Page du Mirliton !

Si vous connaissez déjà le principe de cette page, passez tout de suite aux mirlitons-
livraison du 25 avril 1999

Concours intersidéral et sidérant : Retrouvez la tronche à Val !

 

 

mirliton nom masculin
(d'un ancien refrain)
1. Instrument de musique dans lequel le souffle humain fait vibrer une membrane qui modifie la voix qui parle ou chante devant.
- Fam. De mirliton : se dit de sons, de musique, de vers de mauvaise qualité.
2. Shako sans visière porté par certains cavaliers sous la Ire République.

 

Vous écrivez des poèmes ? vous avez raison !

Mais voilà, comme moi, comme d’autres, il vous arrive - en posant le regard sur l’un de vos chefs-d’œuvre du passé - d’avoir ce curieux pressentiment :

"et si c’était un navet ? " ou " si c’étaient des vers de mirliton ? "

Pour en avoir le cœur net, vous décidez de le donner à lire à un âne de votre choix et constatez avec une consternation grandissante qu’il l’adore, et plus encore, qu’il en redemande le bougre !

Disons que l’âne, c’est moi, et comme je suis un grand amateur de légumes…

La page du Mirliton est faite pour ces malheureux poèmes que vous aurez définitivement associé au monde végétal, qui vous font sourire par leur candeur en les relisant aujourd’hui.

Ils méritent une dernière chance !

 

Dans quel but ?

L’objectif premier de cette page est d’apprendre à rire de soi-même, reconnaître ses limites et par là, ne pas se prendre trop au sérieux pour ne plus souffrir des critiques virulentes.

Je vous propose de m’envoyer les poèmes de votre propre cru que vous considérez aujourd’hui comme " vers de mirliton " (jusqu’à trois œuvres).

 

Envoyez des sourires aux meilleurs mirlitons !

Tous les poèmes du monde, les bons comme les mirlitons sont toujours l’expression de quelques émotions d’un auteur.

L’un d’entre ceux proposés dans la Page du Mirliton vous a fait sourire ?

Si vous avez compris la pensée de l’auteur et que vous avez été touché, mais que sa composition naïve vous amuse et vous attendrit, envoyez lui un sourire.

Je comptabiliserai les sourires et ferai parvenir les résultats à Isabelle Nouvel sous forme de liste lors de la prochaine mise à jour (qui aura lieu en fonction des disponibilités d’Isabelle et moi-même).

Tout le monde gagne, comme à l’école des fans…mais celui qui aura le plus de sourire se verra attribuer le Golden Smile. ;-)

Quant au malheureux en fin de liste qui n’arrachera ni sourire, ni émotion, obtiendra d’office le Golden Compassion ( :-o)

Vous ne gagnerez rien de matériel mais vous aurez en poche cette arme, cette modestie et cette force : l’autodérision.

La liste se présentera sous cette forme :

          Poème a :-))))) = Golden Smile ;-)
          Poème b :-))))
          Poème… :-)))
          Poème… :-)))
          Poème… :-)
          Poème… = Golden Compassion ( :-o)

 

Les poèmes qui auront obtenu le plus de sourire mériteront peut-être d’être retravaillés…

Envoyez impérativement votre contribution à la Page du Mirliton sur mon mail  : vous pouvez aussi les publier sur le forum, mais n’ayant pas forcément le temps d’aller y faire de la spéléologie, il est nécessaire que vous m’en adressiez une copie.

 

allzumenschliches@yahoo.fr

 

Envoyez-y également vos sourires d’encouragement et de compassion à un poème…

Bonne chance à tous !

 

Votre dévoué : Val.

 

P.S : Pour vous encourager, voici l’un de mes chefs-d’œuvre du passé  (hors concours pour cause de concurrence déloyale)

 

 

Sonnet IV (Prière à la Muse)

Muse qui de tout temps, hommes et femmes inspirez
Déliez les chaînes qui attachent mes sens
Au plaisir funeste qu'est la concupiscence
Seul ainsi libéré, l'esprit peut écouter

Caressez mon front chaud de votre doigt sacré
Descende ainsi sur moi la divine inconscience
Et devienne la voix, simple et sans arrogance
Des secrets de ce Monde en vous dissimulés

Ne pouvez-vous sur moi, un peu plus vous pencher
Que je distingue mieux ce que vous chuchotez
Et que rimes et sornettes ne résonnent en chœur ?

Sans vous, autant laisser la feuille sur l'ouvrage
Car la vraie poésie n'est pas fruit du labeur
Mais une introspection qui traverse les âges

 

Note de la rédaction : on a vu pire, comme Mirliton… c'est pas du jeu : les vers ne sont même pas boîteux ! :-)

 

 

Concours intersidéral et sidérant :
Retrouvez la tronche à Val !

Ce concours est très simple : lisez les divers Mirlitons, puis devinez à quelle tête ci-dessous correspond quel poème. Enfantin non ?

Le ou les gagnants seront départagés par tirage au sort.
Prix ? vous aurez gagné mon éternelle reconnaissance... ;-)
Délai ? du calme ! du calme ! d'abord ce message doit faire le tour d'Europe, que dis-je, du Monde, de l'Univeeeeeers....pardon...je ne sais pas ce qui m'a pris.

Au fait, vous pourriez en profiter pour me faire parvenir vos sourires...

Dunque, regardez bien les jolies photos, puis faites un copier-coller de ce qui suit dans un mail, et
retournez le-moi :

 

 

A copier-coller dans un mail:

Complétez :

1. J'ai rien pigé !         Auteur, titre :

2. Rôôôôh ! Même moi j'aurais pas ôse !        Auteur, titre :

3. Sérieux là...une minute de silence...         Auteur, titre :

4. Glou ! Glou ! p'tête que bourré je vais comprendre...         Auteur, titre :

5. Brôôôp ! pardon !         Auteur, titre :

6. Bouhouhouhou !         Auteur, titre :

7. C'est toi qui a écrit ca ?         Auteur, titre :

8. J'ai honte...cassons nous !         Auteur, titre :

9. J'ai un de ces coup de barre !         Auteur, titre :

10. Toute ma sympathie...         Auteur, titre :

11. Mmmmmouais !        Auteur, titre :

12. Tiens ! v'là tes copains avec la jolie chemise qui s'attache dans le dos...        Auteur, titre :

 

Nota : un seul de mes Mirlitons est en jeu : " ces petites choses " Facile à trouver....non ?....vous ne trouvez pas ?............... .......(réflexion)............. .............bon...........allez sur http://www.yahoo.fr/ et tapez test de QI puis cliquez sur rechercher.
puis faites moi parvenir le résultat de votre test, j'ai toujours parié qu'un résultat négatif était possible....

Bonne chance à tous !

 

 

 

 

LES MIRLITONS DU CARNET INTERDIT
envoyez vos sourires à
allzumenschliches@yahoo.fr

 

VINCENT RIVARD

Sans titre 1

Dix mille conquérants assoiffés de pouvoir,
Assis tout près de vous, calmes et patients,
Répandent autour d'eux une once de savoir
Ils paraissent si beaux sous leur casque d'argent

Vous leur avez donné un toit, un paradis,
Car leur aspect était charmeur au prime abord.
L'armure étincelante cache bien des bandits
Qui pilleront sans doute vos précieux trésors

Mais n'abandonnez pas vos anciens boucliers
Ils souffriraient beaucoup que vous les oubliiez
Même s'ils sont battis d'imparfaite ferraille

Ils aimeraient encore, accrochés à vos bras
Vous protéger toujours des coups de ces soldats
Livrer à vos côtés la dernière bataille.


Sans titre 2 :-)

J'ai été trop longtemps un poète solitaire
Vivant dans le silence et usant de ma plume
Mais Madame en ce jour je ne puis plus me taire
Car il faut que j'avoue l'amour qui me consume.

Dans vos beaux yeux si grands, emplis de l'innocence
Qui pleurent dans la nuit des larmes de cristal
On trouve des éclats et des bribes d'enfance
Qui m'ont charmé jadis, du temps que j'étais mal

Aujourd'hui tout va mieux car je vis pour vous voir,
Pour vous aimer demain encore plus que ce soir
Pour vous offrir mon cœur dans un écrin d'argent

Votre beauté égale les rayons du soleil,
Vous êtes de ce monde la huitième merveille
Je m'incline à vos pieds, affectueusement.



AILEN

Dans ma musette

dans ma musette j'ai mis des vers
Et ça grouillait tout au travers
De ma musette toute agitée
Des mots gentils dégringolaient

Tu me suivais tu n'as rien vu
Et tes grands pieds marchaient dessus

Dans ma musette les vers sont morts
Y'avait plus d'air

Toi ! t'es pas fort!


Les ciels gris

Il faudrait se mettre à aimer les ciels  gris
Ils ont peut-être de la peine
Alors ils sanglotent en pluie...

Il faudrait se mettre à bouder le soleil
Il a toujours toute la veine
Alors au paon il est pareil

Ebloui ne voit plus personne...

Mes baisers...
Des demain aux ciels gris je les donne



VALENTIN KAUFMANN

Essai

Et seul dans l'avenir ton tort est ma raison
Mais pour brillant qu'il soit j'ai perdu mes saisons
Oh ! Certes tu disais Eschyle et moi " xylène "
Mais ce diable en moi, n'y avait-il pas : " je t'aime " ?

Torture, nuit et jours ton caprice exigé
D'aucun Roi par ma foi ne verra exaucé
Où n'ai-je de mes mains pétrit ta chair offerte
Pendant que sous tes yeux mon esprit lui, dis : " certes " ?
De ce regard froid par cent fois renouvelé
Que tu promenais sur moi comme un doigt glacé
Juge et accusateur de mon sang bouillonnant
Triomphal et cruel au son de l'olifant

Je l'attends, nymphe endormie en sa chrysalide
Ce grand jours impatient qui comblera mon vide


Ces petites choses

Petite fleur, petite fleur que tu sois
fleur des champs ou fleur des bois
Géranium, hortensia
Fleur en bac ou fleur des fous
Vends-moi donc encore ton bouquet de vertu à deux sous !

Endormies sous la lune elles disaient: profondeur
Mais d'or les corolles se parent et de soie

Bercées par le vent rebelle elles disaient: liberté
Mais les calices s'éclatent aux premières lueur de l'aube

Alors par pitié, ferme de tant à autre ton glaïeul



ALAIN KORKOS.

Sans titre 1 :-)

"Je mettrai une Lolita
Dans ton lit
Et au point de ton orgasme
Les murs blancs
Renverront la détonation
A l'infini
Ta douleur écarlate éclaboussera
L'oreiller de percale
Ainsi que la tendre frimousse
De ton amante
Que je devrai aussi supprimer
Pour plus de commodité"

C'est ainsi que s'adressa
Un adolescent à un autre
Qui redoutait qu'un jour
Le poids des secondes à venir
Lui paraisse insupportable
Charmante promesse, n'est-ce pas?
Bien des années plus tard
Le serment fut exécuté
Avec un Colt .45
Muni d'un silencieux
L'amour avait fait place à la haine
Le lyrisme juvénile à l'efficacité.


Sans titre 2 :-)

Au moment précis
Où d'un geste distrait
Elle déchira sa lettre
L'homme à des milliers
De kilomètres de là
Ressentit un violent malaise
Se dirigea péniblement
Vers la salle de bain
Glissa sur la savonnette
Qui gisait sur le carrelage
Et se fracassa le crâne
Contre le rebord du lavabo
Pendant qu'en petits morceaux d'amour
Sa déclaration tombait
Dans une poubelle plastique
Des environs de Tokyo

C'était le plus court
Roman d'amour japonais.


Sans titre 3 :-)

Du bar je l'ai vu qui courait entre les tables l'air possédé
Tenant une chaise à bout de bras il hurlait comme un fou
T'en va pas bordel t'en va pas je t'aime je t'aime

Elle ne l'a pas entendu
Peut-être parce que déjà trop loin
Peut-être parce qu'un peu sourde

Très vite des consommateurs l'ont ceinturé l'ont mis à terre
Il ne se débattait pas n'essayait pas de fuir
Mais criait toujours de plus en plus fort

Alors ils ont appelé la police
Qui l'a emmené quelque part
Où paraît-il on est très gentil avec lui

C'est tout.

Si ce n'est qu'à celle qui est partie
Je paierais bien une consultation chez un othorino de mes amis
Si je la connaissais

Que ça ne lui ferait pas grand mal
Même si plus aucun son ne franchit maintenant
Les lèvres de celui qui tout là-bas au calme

Continue de hurler dans sa tête
Toujours aussi fort
Toujours aussi fort

C'était une love story Chimay capsule bleue
A deux heures trente-cinq du matin
Rue de la Tulipe, 1050 Bruxelles.



JANICK GODARD FERLAND

~ insolent et rebelle
tu troubles mes eaux tranquilles
mon ventre gémit sous ta dent cruelle
tu me presses de tes lèvres et j'entrevois les failles ...
pitié, veux-tu
aide la sagesse à rester sage,
oui j'aime quand mon cœur s'envole
et plus je vieillie
plus je suis folle !



ANITA BELDIMAN-MOORE

Il y a un temps pour tout

Il y a un temps pour le rire
Un temps pour se sentir heureux
Un temps où tout n'est que sourires
Un temps pour être amoureux.

Il y a un temps pour penser
Pour bâtir les temps futurs
Pour écrire, pour inventer
Pour se préparer une armure.

Il y a un temps pour agir
Et pour prendre enfin position
Un temps pour au besoin partir
Et assumer ses décisions.

Il y a un temps pour le souvenir
Pour les vieilles photos fanées.

Il y a un temps pour souffrir
Pour affronter la vérité.

Et s'il y a un temps pour rire,
Il y a un temps pour pleurer.


Tu peux leur dire

Tu peux dire avoir vu
Des plaines sans canons
Des armes qui ne tuent plus
Des vestiges de prisons ...

Tu peux leur dire cela,
Ils ne te croiront pas.

Tu peux toujours leur dire
Que tu as vu la terre
A nouveau refleurir,
Renaître à la lumière ...

Tu peux toujours parler
Qui te croira jamais ?

Car tu oublies de dire
Que ce monde de paix
Que tu as vu fleurir,
C'est toi qui l'as rêvé ...

Et même en disant cela,
On ne te croira pas.

Car ce n'est plus seulement
Des hommes que l'on tue,
C'est le rire des enfants :
Le rêve a disparu.

Tu peux parler de paix,
Ils n'y croiront jamais.


Ma quête :-)

Je me souviens comme je disais :
"Un beau matin je partirai.
J'irai chercher sur les chemins
Ce qu'ici je n'ai pas trouvé.
Et tout ce que vous pourrez dire
Ne pourra jamais m'arrêter.
Un beau matin je vais partir
Un jour peut-être ... pas demain."

"Un beau matin je vous dirai :
Cette fois je pars, j'irai très loin,
En quête d'amour et d'amitié,
Et vous pourrez toujours me dire
Que je n'en trouverai jamais,
Vous ne m'empêcherez pas de partir
Je m'en irai ... mais pas demain."

Pourtant je vous ai bien quittés,
Allant chercher sur les chemins
Un peu d'amour et d'amitié
Sans même vous entendre me dire
Que j'en avais déjà trouvé.

J'avais bien dit : "Je vais partir"
Mais tout ce que j'allais chercher
Au long des routes et des chemins,
Je l'avais à portée de main.



NATH

Sans titre 1

Toutes ces larmes versées
N'effaceront jamais
Ma tristesse,
Et ces mots d'amitié
Ne pourront pas briser
Ma détresse.

Pourquoi faut-il que les fleurs soient si belles ?

Tu as rejoint le pays
Des mille et une nuits,
Et moi je reste là,
A parler de toi au passé.

Mais ce soir,
Je sais que dans le ciel
Brille une nouvelle étoile
Qui porte ton nom.


S.O.S

Je crie mais tu ne m'entends pas,
Je souffre mais tu ne me vois pas,
J'appelle mais tu ne réponds pas.
Tu traverses ma vie comme une ombre qui passe,
Une ombre que j'entends mais qui ne m'entend pas,
Une ombre que je vois mais qui ne me voit pas,
Une ombre que j'appelle et qui ne répond pas,
Une ombre qui ne passe que parce qu'il faut qu'elle passe.

Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.


Je t'aime

Par mon désir sans fin
De vivre pour donner,
Par mon regard éteint
Qui voudrait tant briller,
Je t'aime.

Par tous mes mots d'amour
Que le temps a rongés,
Par tous ces cris d'amour
Qu'ils ont emprisonnés,
Je t'aime.

Par mes rêves un peu fous,
Par mes silences étranges,
Par mon regard trop flou,
Par mon espoir en transes,
Je t'aime.



STEPHANE MELIADE

Mirliton 97 , tendance "j'ai fumé les chênes sacrés de la forêt enchantée"


Rendez vous avec l'enchanteur

Escalier de l'âme,
toi seul connais la trame,
le rire dans le drame,
ce que dit le cerf quand il brâme.

Touilleur de marmite,
plus vieux qu'un trilobite,
le ciel t'invite,
toi seul connais la suite.

Tes gestes en arabesque,
tes formules mauresques,
ta barbe en large fresque,
j'y suis presque.

En haut de ton pommier,
les vies liées-déliées,
tu sais les raconter,
les anges ont des pieds.

Les courants de la Terre,
le pays sous la mer,
aujourd'hui, demain, hier,
une étoile dans ma cuiller.
 
Carte du ciel,
fais moi penser avec des ailes,
plante moi des sapins de Noël,
savoir est il mortel ?
       
Tu sais le gâteau et les parts
et la couleur des blés dans les yeux du renard,
le silence après le bruit du pétard
et à quoi servent les herbes dans mes placards.



Mirliton 98, tendance "chais pas ce que j'ai voulu dire, à mon avis rien du tout"


         Dise crète

                  Vers le sommet,
Les mains sorties du ventre,
Drap-peau d'un pays partagé.
Crampons du sourire
               
Bleu carapace,
Au dessus du ciel,
Un pays si beau,

L'âtre de tes yeux respire dans ma tête,       
Ta pierre de Rosette, passion de déchiffrer
L'écriture de tes gestes,
Alpinisme des sens.



Mirliton 99, tendance "les messieurs en blanc avec une croix rouge, ils sont là pour t'aider et te comprendre, détends toi"

          Fièvre rouge

          Sueur cognée
Nage cataleptique aux serres vibrillionantes
Brûle l'élixir aux jungles visqueuses

          Flashs noirs sur la nouvelle lune
          Vide
          Étendue comme un linge         
       
Mouvements martelés
Glissements d'arêtes en aiguilles de gestes
Souffles sourds en ciseaux de chaleur

          Caillou-lumière aux cloches du soleil
          Corps de brume
          Sursauts vitrés du sang hirsute 
               
Eau rampante
Ciel de glace sur la tête
Je guéris debout




JEAN ROUSSIE

Sans titre 1

Que faut-il qu'on fasse
Lorsque l'amour blesse
Et que le temps passe
Sans rien qui le presse

Une cicatrice
Dans une chair tendre
Finit par guérir
Si on se la panse

Mais pourquoi vouloir
Eteindre la flamme
Alors qu'on ne peut
Vivre dans le noir

Chante la source
Coule le fleuve
Vivre sans frein
Vivre sans fin

PARTIR

 

 

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