|
Il n'y a plus de tragédie pour faire de nous des êtres de chair souffrants et respirant, incompréhensibles.
Notre seul drame est l'absence et nous en faisons un principe essentiel.
Nous avons déserté les anciennes maisons qui n'ont ni couleur, ni plafond, ni couloir, aucun sens, aucun terme, et que nous connaissions pourtant bien. Il faudrait être un souffle, un vent qui se vivrait d'une ultime existence.
Et déjà je m'efface, et déjà je ne t'ai jamais connu.
Bientôt, le sommeil.
|
|