Il ne faut pas croire que le paludier n'a qu'un métier saisonnier qui commence avec les beaux jours. L'homme du marais doit, en tous temps, veiller sur les étiers où une tempête peut faire des brèches, dès mars il lui faut " curer " sa vasière après avoir " poissonné " le riage et l'opération est parfois l'occasion de pêches miraculeuses de mulets et d'anguilles. Puis le paludier fait les " mises " c'est-à-dire qu'il nettoie et nivelle les tares, les adernes, les œillets, qu'il redresse les ponts et les bossis et rétablit le savant équilibre de l'arrivée de l'eau de mer par de minuscules écluses faites souvent d'une simple ardoise.


La conservation du sel peut se faire de deux manières : il est engrangé à l'abri des intempéries dans des salorges ou bien, on laisse les mulons sur les trémets et pour les garantir de la pluie, on les recouvre, une fois le monceau régularisé en forme de tronc de cône, d'une bâche .


Photo ancienne des marais salants de Mesquer


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Toute l'année, vous pouvez visiter une saline en exploitation avec un paludier indépendant, et durant la période estivale grâce à l'association "les amis des sites"

La profession de paludier reprend les gestes ancestraux.

Si la principale utilisation du sel est en alimentation, soit comme condiment, soit pour la réalisation de conserves, il est aussi une matières première de l'industrie.

Aujourd'hui le sel marin est considéré comme un condiment de très haute qualité, apportant toutes ses saveurs, en enrichissant ainsi chacun des plats auxquels il est associé.

En france, avant la révolution, il était taxé, par un impôt qui portait le nom de "GABELLE"

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