Je vous propose un court extrait d'un étendanrt de la bible de Mars/avril 1992 sur les violations de la loi dans le jugement de Jésus Christ:

Il y eut de flagrantes violations de la loi juive et romaine au cours du jugement de Jésus, selon Nicholas V. Olds, Procureur GénéraI, assistant d'Etat, dont le passe-temps est la Loi biblique.

Olds cite ces violations de cette loi rigoureuse au temps du jugement de Jésus:

1. L'arrestation et le jugement pour une peine capitale se sont déroulés la nuit, une procédure formellement interdite.

2. Le jugement ne fut pas public.

3. Le jugement fut achevé en un jour, une violation directe de la loi hébraïque qui exigeait qu'un verdict de peine capitale soit rendu le jour suivant.

4. Le jugement se tint au moment de la Pâque, un Jour Saint. Il n'aurait pu être achevé légalement avant le jour suivant, le jour du Sabbat. Il était interdit de tenir séance durant ces deux jours.

5. Les membres de la Cour suprême hébraïque, le Sanhédrin, tentèrent de faire témoigner Jésus contre Lui-même - témoignages qui étaient interdits au cours de la séance du jour.

6. Le souverain sacrificateur du Sanhédrin déforma l'une des réponses de Jésus, L'accusant de s'être Lui-même déclaré coupable par Ses propres mots blasphématoires.

Le tribunal viola son propre code:

7. A l'unanimité, le Sanhédrin condamna Jésus à mort
ce qui, sous la loi hébraïque, L'aurait automatiquement acquitté. Le code du Sanhédrin prévoyait qu'au moins un membre du tribunal devrait servir comme avocat de la défense pour l'accusé.

8. L'arrestation de Jésus a été effectuée au moyen d'un complice, ou co-conspirateur - Judas. Il n'y avait rien du genre « témoigner contre ses complices» dans la jurisprudence hébraïque.

9. Les sacrificateurs détournèrent les accusations vers la sédition et incitèrent à l'émeute lorsqu'ils amenèrent Jésus auprès de Pilate.

10. A deux reprises, Pilate prononça Jésus innocent de tout crime, puis revint en arrière et se plia aux exigences de la foule pour Le crucifier.

« Voici un juge qui, délibérément, contre son premier jugement, permet qu'un homme innocent soit remis entre les mains de la foule hurlante pour être exécuté, et cela à cause de la peur - peur pour sa position, peur des représailles du gouvernement de Rome », dit Olds en ajoutant - « Lorsque la peur gagne le cœur d'un juge, la justice est mise à bas ».
 

(Méguido)

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