Mon point de vue : Le théâtre est souvent appréhendé comme une entité théorique qui fait la part belle aux mots.

Le verbe fait peur à celui qui manque d'assurance. Le verbe pour d'autres permet de se rassurer, dissimulé en quelques sorte derrière un auteur. Il détient dans sa diversité le pouvoir d'amorcer ou de désamorcer des situations. Le verbe s'amuse de la contradiction et du paradoxe. Il est action et réflexion, et devient par là-même théâtre.

Changeons la lettre "b" pour la lettre "v", le mot : verbe qui se conjugue parfois avec difficulté devient le mot : verve, si utile à l'orateur. Mais avant cela qu'en est-il des émotions, des sentiments, des intentions de jeux. Avant que le verbe ne transporte avec justesse une idée, une couleur de l'esprit, le langage du corps est là avec ses maladresses voires ses lourdeurs.

Au cours des ateliers proposés, le verbe arrive après. Après le corps et son langage.

Un comédien se doit d'être avant de dire des mots.

L'individu et sa carapace bien ancrée dans le sol peuvent ainsi s'élever dans le jeu théâtral polur évoluer parmi et avec ses congénères.

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M.A.J le : 20/08/01