TOKYO 2000

Deuxième tour : A.Mauresmo - D.Bedarova

Après un début prometteur avec une victoire 6-2 3-0 contre LI au deuxième tour, Amélie n'a pas réussi à se débarasser de la russe Likhovtseva contre qui elle s'est inclinée en 3 sets, 6-4, 6-7(5-7), 1-6. Heureusement, son parcours en double, associée à Alexia Dechaume, se déroule beaucoup mieux puisque qu'elle est toujours qualifiée.

Commentaires d'Amélie après sa défaite : "J'ai tout de suite compris que ce n'était pas mon jour. Je n'avais pas du jus. Il faut bien que la défaite arrive un jour ou l'autre, on ne peut pas gagner tout le temps !".


Mardi 23/03 : Le parcours d'Amélie en double s'est arrêté au 3ème tour avec une défaite contre SANCHEZ - NEILAND sur le score de 3-6 4-6.

HILTON HEAD 99

Deuxième tour :

Interview d'Amélie :

QUESTION : Pouvez-vous nous parler des conditions de jeux à cause du vent, aujourd'hui ?

A.MAURESMO : Oui. C'était assez étrange. Il y avait beaucoup de vent, mais c'était pareil pour les deux joueuses.

QUESTION : Cela a-t-il affecté votre jeu ?

A.MAURESMO : Je ne pouvais pas réellement faire ce que je souhaitais faire.

QUESTION : Vous avez fait 26 erreurs dans le premier set, 4 dans le second et 25 dans le troisième. Cela traduit bien votre rythme, avec des hauts et des bas.

A.MAURESMO : Oui. J'ai eu des problème aujourd'hui dans ce match au premier set. Je n'étais pas réellement dans le rythme, comme vous l'avez dit, mentalement et physiquement. Après, dans le second set, je pense que j'ai été un petit peu meilleure. J'ai retrouvé mon jeu. Lors du troisième set, il y a eu encore plus de vent, j'ai eu du mal à jouer, à être relâchée pour jouer comme je le souhaitais, mais je pense malgré tout que j'ai fait un meilleur match que ce que j'ai fait à Key Biscane, même si mon niveau n'est pas encore celui que j'avais en Australie ou à Paris. Mais, c'est le premier match sur terre battue, et on doit tenir compte de ça.

QUESTION : Donc, il y avait plus de vent qu'à Key Biscane ?

A.MAURESMO : Non. Il n'y en avait pas plus. C'est juste que les conditions n'étaient pas bonnes pour moi.

QUESTION : Elle a dit qu'elle s'était entraînée avec vous auparavant, je crois ?

A.MAURESMO : Oui .Je pense que nous nous connaissons depuis longtemps, depuis plusieurs années, donc nous connaissons très bien chacune le jeu de l'autre.

QUESTION : Amélie, vous êtes devenue très célèbre en très peu de temps depuis l'Open d'Australie. Cela est dû principalement au fait que vous ayez très bien joué lors de ce tournoi, mais aussi à cause de l'aspect humain lié à la révélation de votre orientation sexuelle. Comment vivez-vous le fait qu'il y ait de nombreux médias qui s'intéressent à ça et désirent vous poser des questions et aussi le fait qu'on attende de vous que vous deveniez le porte-parole de la communauté gaie et lesbienne ?

A.MAURESMO : Je l'ai déjà dit en Australie et à Paris. Je ne parle pour personne. Je parle seulement pour moi. Et il n'y a pas tant de médias qui parlent encore de ça, je pense. C'était juste quelque chose que j'avais vraiment envie de dire, et maintenant c'est fait.

QUESTION : A Key Biscane, il y avait une importante presse française qui souhaitait faire des interviews plus personnelles, mais vous hésitiez à le faire.

A.MAURESMO : Je ne crois pas qu'à Key Biscane il y ait eu quelque chose de spécial ou personnel. C'était juste la presse habituelle.

QUESTION : Juste une autre question. Cela me semble surprenant que personne n'ait pris la décision de faire ça dans le tennis féminin depuis Navratilova, et cela fait de nombreuses années. Est-ce que cela vous surprend que tant de temps soit passé et que personne ne prenne la décision de faire ça ?

A.MAURESMO : Je ne sais pas. Chacun fait ce qu'il veut. Je voulais juste le faire, le dire. Mais je ne sais pas. La société a changée depuis Martina. Mais je ne sais pas pourquoi. C'est leur choix.

QUESTION : Plus généralement, comment votre vie a-t-elle changée depuis la finale en Australie ? Vous sentez-vous différente d'une manière ou d'une autre ou êtes vous traitée différemment d'une manière ou d'une autre à cause de votre succès ?

A.MAURESMO : Je pense que le point de vue des gens à probablement changé, mais ma vie n'a pas changée et les gens autour de moi n'ont pas changés non plus. Peut-être quelques fois…Je pense que c'est différent avec les gens que je ne connais pas réellement et qui veulent me parler. Mais autrement non, ma vie n'a pas changée.

QUESTION : Mais vous êtes perçue différemment, non ? Votre jeu est perçu différemment ?

A.MAURESMO : Oui

QUESTION : Est-ce qu'il y a plus de respect, de la part des joueuses en particulier, à cause de votre parcours en Australie ?

A.MAURESMO: Oui. Je pense que les joueuses font plus attention à mes résultats, à mon jeu, à mes progrès.

QUESTION : Pour en revenir au match d'aujourd'hui, votre premier match sur terre battue. Evidemment, c'est un grand changement, mais quel est votre sentiment après avoir perdu ce match ?

A.MAURESMO : Comme je l'ai dit tout à l'heure, le fait que je joue mieux qu'à Key Biscane est un bon point. Mais je suis un peu déçue aujourd'hui. Je pensais que j'avais une chance de gagner ce match, j'aurais pu être dans le rythme plus tôt, mais c'est le premier match sur cette surface. La saison sur terre battue vient juste de commencer, et j'espère que ce sera de mieux en mieux.

QUESTION : Est-ce que cette surface vous convient ?

A.MAURESMO : Oui. Je pense qu'après quelques semaines, ça sera mieux. Et j'aime cette surface.




Amélie lors de la FED CUP 98

FED CUP 99

Composition de l'équipe de France de FED CUP qui rencontrera la Russie les 17 et 18 Avril prochains :

- Julie Halard-Decugis
- Amélie Mauresmo
- Nathalie Tauziat
- Sandrine Testud
Remplaçante : Alexandra Fusai

PROGRAMME
Samedi 17 Avril
Elena Likhovtseva (Rus) - Amélie Mauresmo (Fra)
Tatiana Panova (Rus) - Nathalie Tauziat (Fra)

Dimanche 18 Avril
Elena Likhovtseva (Rus) - Nathalie Tauziat (Fra)
Tatiana Panova (Rus) - Amélie Mauresmo (Fra)
Elena Dementieva-Elena Makarova (Rus) - Alexandra Fusai-Nathalie Tauziat (Fra)


RESULTATS
Simples 1ère journée

Simples 2ème journée

Double

La Russie est qualifiée pour le prochain tour

Commentaires d'Amélie : "La joie d'avoir remporté deux victoires importe moins ce soir que la déception d'avoir perdu la rencontre. C'est un match que l'on savait difficile, mais aussi à notre portée. Tout le monde a donné le meilleur de soi-même et ce n'en est que plus frustrant d'être passé si près"


A partir de l'année prochaine, une nouvelle formule est prévue pour la Fed Cup.(Un système de groupes qualificatifs, qui débouchera sur une phase finale pour laquelle le tenant du titre sera directement qualifié. Le tout n'occupera plus que deux semaines dans le calendrier ).
A Moscou, les joueuses françaises ont fortement critiqué ce changement.
Réaction d'Amélie : "Je regrette que les joueuses aient été mises devant le fait accompli. Si c'est un problème d'argent, qu'ils suppriment la Coupe du Grand Chelem ! Et s'il faut boycotter la Fed Cup, on la boycottera !"

ROME 99

Deuxième tour : A.Mauresmo - J.Abe

Troisième tour : A.Mauresmo - Dragomir

ROLAND-GARROS 99

Premier tour : A.Mauresmo - T.Snyder

Interview d'Amélie :
Q. C'est la première fois que tu joues un match sur le Central. Quelles sont tes impressions ?
R. J'ai eu un petit tour de chauffe hier, avec la journée Benny Berthet. J'ai pris un peu mes marques hier. C'était quand même différent aujourd'hui ; c'est un match officiel qui compte. J'étais un peu tendue au départ. J'ai eu des occasions de prendre un peu le large au début du premier set et je ne les ai pas saisies. A 3 partout, j'ai commencé à me relâcher, après, je n'ai plus lâché mes coups. Mais je crois que c'est agréable quand même.
Q. Tu avais eu un problème à la cuisse à ton dernier tournoi, où cela en est-il ?
R. Ca va, c'est résolu, je n'ai aucune séquelles.
Q. Appréhendiez-vous ce premier match de Roland Garros où la France entière vous attend un peu ?
R. Ce n'est jamais facile, c'est la première fois que je viens à Garros en ayant les résultats que j'ai eus en début de saison. J'appréhendais un peu et, aujourd'hui, même si je n'ai pas fait un grand match, même si je n'ai pas joué un grand tennis, je suis contente d'avoir gagné ce premier tour et de me lancer dans le tournoi.
Q. Quel effet cela fait-il d'avoir la numéro 1 mondiale comme adversaire au tour suivant ?
R. C'est le tirage. J'ai raté la tête de série à 2 places près. C'est comme cela. De toute façon, les têtes de série, à la limite, sont plus jouables dans les premiers tours que vers la fin. Cela ne me dérange pas, elle ne doit pas être très contente non plus. J'espère que cela va bien se passer. Je sais que j'ai mes chances, je serai donc très motivée pour ce match.
Q. Elle a regardé ton match, tu avais regardé le sien ?
R. Non, je n'ai pas regardé le sien mais des gens ont regardé pour moi. Je voulais me concentrer sur mon premier tour d'abord.
Q. Maintenant que vous êtes habituée au court central vous êtes prête à jouer contre Martina Hingis ?
R. Oui, c'est ce que je viens de dire, je crois que ce sera un bon match. Peut-être qu'il vaut mieux tomber contre les joueuses têtes de série au premier tour ou au deuxième tour, elles jouent moins bien à ce moment-là. Je sais que je peux gagner, que j'ai des chances.
Q. Ce temps qui est un peu particulier, un peu frais, humide, a-t-il joué un rôle sur l'état du court, sur le rebond de la balle ? La météo peut-elle jouer un rôle lors de votre prochain match ? J'imagine que vous aimez les courts plus rapides.
R. C'est vrai que les courts étaient assez lourds aujourd'hui, un temps un peu humide, nuageux, je ne sais pas ce que prévoit la météo, mais pourquoi pas un peu plus de soleil.
Q. Comment t'es tu préparée physiquement pour Roland Garros ? Tu es à 100 % ?
R. Je ne pense pas encore que j'ai été à 100 % aujourd'hui étant donné que j'ai eu une petite blessure, avant de venir, au tournoi de Berlin. J'ai fait un peu comme j'ai pu. Je me suis soignée, je me suis fait traiter pour cela. Ensuite, j'ai essayé d'arriver dans la meilleure forme possible. Mais pour l'instant, je ne suis peut-être pas tout à fait à 100 %. Je peux être mieux.
Q. Tu as joué Hingis sur dur, sur court couvert, sur terre battue, sur quelle surface te sens-tu le mieux contre elle?
R. C'est difficile à dire. Elle a un jeu qui peut s'adapter à toutes ces surfaces, moi aussi je dirai, on se connaît bien maintenant. La dernière fois que j'ai joué sur terre battue c'était un match accroché également, c'était en Fed Cup en juillet dernier. De toute façon, il n'y a pas vraiment de préférence de ma part.
Q. Dans votre dernière expérience contre Martina Hingis, y a-t-il quelque chose de particulier dont vous vous rappelez?
R. Oui, je vais essayer de gagner cette fois-ci, je vais faire de mon mieux. Mais aujourd'hui, j'étais motivée aussi pour le premier tour. Je serai peut-être encore plus motivé la prochaine fois.
Q. Est-ce difficile de jouer contre Martina par rapport à une autre joueuse, y a-t-il quelque chose de différent dans son jeu ?
R. D'abord c'est la première joueuse du monde, c'est difficile d'être la première joueuse du monde. Je vais essayer de faire de mon mieux.
Q. Tu as gagné un Open de Coubertin, tu avais perdu à l'Australie, tu restes sur une victoire face à Martina, cela te met-il " un peu plus de pression " ?
R. Non, je ne crois pas. Cela me donne au contraire plus de confiance. Avant Coubertin, c'était la troisième défaite en Australie, c'était bien pour moi de revenir et de gagner, je me prouve que je suis là, que je peux la battre. Au contraire c'est bien. Elle est tout de même aujourd'hui numéro 1 mondiale. Je n'ai pas de pression, ce n'est pas moi qui ai la pression je pense.
Q. Il y avait une ambiance assez forte à Coubertin, penses-tu que cela l'avait perturbée ? Penses-tu que mercredi la même folie gagnera Roland Garos ?
R. Je ne sais pas si cela l'avait perturbée à Coubertin, en tout cas moi cela m'avait poussée. J'espère effectivement que les gens seront à nouveau derrière moi.
Q. Les petites phrases qui avaient été prononcées en Australie entre elle et toi, où cela en est-il ?
R. Cela n'a pas plus avancé que la dernière fois.
Q. Dans ta tête, quelle place cela occupe t-il ?
R. Dans ma tête, aujourd'hui, comme on en parle encore, ça y est encore. De toute façon, ma motivation sera au maximum.
Q. 5 mois après la finale de l'Australie, tu penses que tu as mieux joué maintenant, que tu es mieux préparée pour jouer contre Hingis ?
R. Ce ne sont pas les mêmes conditions, déjà. La première finale d'un Grand Chelem pour moi n'a rien à voir avec un deuxième tour à Roland Garros. Le public ne sera pas le même. L'enjeu non plus. Mercredi, les conditions seront peut-être plus faciles pour moi qu'elles ne l'étaient en Australie.
Q. Ton jeu s'est amélioré ces mois-ci en général ?
R. Mon jeu est différent, je suis peut-être plus capable d'enchaîner vers l'avant, et d'être patiente en même temps.
Q. Vous et Martina avez eu des échanges phrases, comment avez-vous vécu cela ? Tout a-t-il été mis de côté, et les commentaires qu'elle avait faits sur vous ?
R. Vous essayez vraiment de m'amener là où vous voulez ... Rires. Bien sûr, c'est encore dans mon esprit parce que tout le monde en parle, vous en parlez vous-même. Donc cela va faire partie de ma motivation également.
Q. Amélie, la façon dont vous, les Williams frappent la balle fait que les nouvelles joueuses sont tout à fait particulières. Pensez-vous qu'elles jouent toutes de la même manière ?
R. Je ne sais pas. Mon arme n'est pas de frapper très fort mais de frapper de nombreux coups. Bien sûr, il y a des joueuses qui frappent très fort, donc il y aura des styles de jeu très différents sur les courts. Je crois qu'en effet, la plupart des femmes vont jouer comme cela.
Q. Steffi Graf dit qu'il n'est pas bon que la puissance prenne le dessus.
R. Je ne savais pas qu'elle avait dit cela.
Q. Elle dit que c'est mauvais pour le jeu, je voudrais savoir ce que vous vous pensez personnellement.
R. On ne peut pas empêcher le développement du tennis si cela va dans ce sens, c'est comme cela. On peut toujours trouver une manière différente de battre ces joueuses. Je crois que ce n'est pas celle qui frappe le plus fort... en tout cas moi je ne suis pas celle qui frappe le plus fort sur le circuit, j'essaie de trouver d'autres méthodes. Il y a des joueuses comme Davenport ou Williams qui frappent fort.
Q. L'an dernier quand tu as joué sur terre battue en Fed Cup, tu étais à ça de la balle. Vas-tu appliquer la même tactique ?
R. Non, je ne sais pas, je n'ai pas vraiment réfléchi encore à cela. Mais je crois que je vais appliquer la tactique de la laisser jouer le moins possible. Je vais essayer de prendre le dessus le plus rapidement possible dans le match. On verra comment cela va se passer. Je ne peux pas vraiment prévoir tout ce que je vais faire. Physiquement, je serai là.
Q. Vous disiez que vous n'étiez pas encore à 100 % compte tenu des suites de votre blessure. Cela implique-t-il des dispositions particulières pour la journée de demain au niveau soins, entrainement, ou est-ce que ce sera comme d'habitude ?
R. Au niveau soins, ma blessure est finie, je pense que je peux être mieux physiquement, au niveau... je ne sais pas, peut-être de la vitesse et ce genre de choses. Demain, on va adapter.

Deuxième tour : A.Mauresmo - M.Hingis

Amélie :
J'ai bien commencé le match. Je suis rentrée tout de suite dedans, même si j'étais crispée, cela passait. Elle était un peut tendue aussi de son côté. A 2-2, je breake et je mène 30-0. Et il y a cette volée que je rate et le fait que je veux faire plus, je veux l'enfoncer. A partir de là, je m'emballe un peu. Je me précipite. J'essaie de finir le point trop rapidement et je fais plus de fautes, voilà. Je n'ai réussi à vraiment me libérer qu'en milieu de second set. Elle mène 3-0. Je continue à m'accrocher. J'essaie, j'essaie. Je reviens à 3-2. Mais à partir d'un certain niveau, on n'a pas le droit de laisser passer des occasions.
Ca peut paraître orgueilleux de dire que je suis déçue d'avoir perdu contre la numéro 1 mondiale, mais je le suis.
Cependant, je suis tout de même satisfaite de constater que même si je ne suis pas à 100%, j'ai tout de même fait jeu égal avec elle à certains moments. Au début notamment, puis en deuxième partie de deuxième set.
Isabelle Demongeot :
C'est sûr qu'on est déçu. A 3-2, on est confiant. Après, elle se déconcentre. Elle joue trop vite, elle a voulu l'enfoncer, marquer son empreinte dans la précipitation. Martina ne fait pas grand chose sur le match, à part sur la fin. On la sent d'ailleurs très fébrile au début. Simplement, c'est une championne, elle sait gérer. Amélie lui a permis d'installer son propre rythme. Cette précipitation est due à un physique un peut en deça. Elle avait le souffle le court. Elle voulait en terminer. Sa blessure a boulversé un peu sa préparation. Peut-être qu'il lui aurait fallu un ou deux matches de plus. Ce match est arrivé un peu vite.
Christophe Fournerie :
Elle est tombée dans le jeu de l'autre, c'est dommage. Après qui s'est passé à 3-2, j'avoue que j'étais un peu abasourdi. Elle a vraiment le potentiel pour passer. Mais, elle a joué comme sur dur. Sur la terre, il faut attendre son heure.
Sylvie Bourdon :
Amélie a peut-être fait un petit pêché d'orgueil. Une fois qu'elle a breaké dans le premier set, elle s'est dit qu'elle allait enfoncer le clou et conclure rapidement ce match. Il faut être plus lucide, plus patiente. Hingis, c'est l'aïkido appliqué au tennis, elle s'est servie de la force d'Amélie pour la battre. Même si elle était crispée au début, elle se rend comte qu'Amélie n'est pas suffisamment concentrée. C'est l'expérience d'Hingis qui fait la différence, parce que je suis sure qu'Amélie n'est pas passé si loin.