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Chécy
ville
de Loire
Chécy est ville de Loire. De cette Loire
la plus anciennement française aux abords d'Orléans. De la France, elle a partagé
depuis toujours la langue, les valeurs et l'histoire.
La cathédrale d'Orléans se découpe au
couchant 10 kilomètres à l'aval. Chécy en est assez loin pour n'être pas soumis à son
ban et avoir écrit sa propre et longue histoire ....
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extrait du livre et photos de cette
page, Chécy ville de Loire
éditions Mairie de
Chécy - Janvier 2000
Cette passion pour les Tuileries & Briqueteries remonte déjà à plusieurs années,
j'aurai presque pu choisir Chécy pour son histoire et ses Tuileries, mais cela est une
autre histoire ...
Une page de ce site est donc consacrée à ma nouvelle ville,
vous trouverez ici je l'espère un peu d'histoire pour éviter les tuiles ...
retrouvez le site officiel de
la ville de Chécy
www.checy.fr
La Famille Besson à la Tuilerie de Gaudigny
au début du XX ème siècle
Four droit, four à l'air libre 1900 - Chécy
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Propriétaire
de 1928 à 1961 Georges Marché
Grande cheminée pour le four
semi-continu entre 1930 et 1935
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Chacun a pu voir de l’extérieur,
caractérisé par ses matériaux aux couleurs flamboyantes, la Tuilerie de Chécy : La
Tuilerie de Gaudigny.
La propriété de Gaudigny portait déjà son nom en 1471, site industriel encore utilisé
de nos jours, le patrimoine industriel et l’activité économique se confond.La
Tuilerie de Gaudigny a été en activité durant tout le XIX siècle, mais rien
n’indique dans les archives qu’une tuilerie aurait existé avant le XVIII
siècle.La famille Lavoye sont inscrits : « Tuilier à Gaudigny » sur les
registres d’état - civil tout au long de ce siècle.Propriétaire en 1835 Jacques
LAVOYE. Location en 1873 pour 15 ans à Édouard DUFOUR (père de Solange Dufour).
Propriétaires en 1925 Gabriel BESSON et en 1928 Georges MARCHÉ.
Un défaut de matière première, des installations limitées avec peu de possibilité de
faire un tunnel complet, séchage, four; des difficultés pour trouver de la main
d’œuvre acceptant un travail difficile de jour et du travail de nuit conduisent
la fermeture de la tuilerie en 1961.
petite étude de la commune réalisée entre 1946 et 1948
par les élèves de l'Ecole de Filles - Chécy
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(suite )
... le monte charge les descend au four où
elles vont êtres cuites. La mise des briques au four se fait par trois ouvriers. Un
ouvrier qui amène les brouettes pleines de briques à mettre au four. Un ouvrier qui les
passe à M. Léonce qui les met dans le four. Mr. Rocher nous disait que dans le four il y
avait une température moyenne de soixante douze à soixante quinze degrés. Nous y sommes
descendues. M. Léonce était heureux : pour nous taquiner, il a même enlevé
l’échelle et nous ne pouvions plus remonter. Nous avons vu les briques prêtes à
cuire et les briques cuites. Le four est une tranchée faisant le tour de l’usine et
complètement remplie de briques. Les ouvertures rondes sont disposées régulièrement
sur le dessus ; elles peuvent se fermer.
Le feux est sur les briques à l’intérieur du four. Il est alimenté de la façon
suivante : une dizaine de cuiseurs, sorte de réservoirs ressemblant à des poêles,
remplis de charbon, en grains fins, sont placés au-dessus des bouches qu’on a
ouvertes ; ils sont reliés à une tige actionnée par l’électricité, et qui
en tournant très lentement fait descendre, très lentement aussi, le charbon sur le
brasier du four. A leur couleur rouge blanc, on voit que les briques sont cuites ; on
déplace alors les cuiseurs, tandis que les brique cuites, lentement refroidies sont
défournées.Et ce travail se fait de façon continue du début de mars à la fin de
Janvier.Le four communique avec la grande cheminée de l’usine, par où
s’échappent les gaz et la fumée. Il était déjà 4 heure ½ et il fallait songer
à s’en aller. Lorsque nous sommes arrivées à la rue de la Herpinière, Melle
Hémery nous photographia sur la rampe, puis nous remerciâmes Mme Marché et nous nous
sommes en allées. |
Pour ces travaux il fallait une main d'œuvre
abondante:
des hommes de la Marche venait chaque printemps s'embaucher dans les tuileries de
Chécy
En 1835, 2 tuileries étaient en production. Celle de
Gaudigny présentée ici et la Grande Thuillerie - carte de Cassini. (rue de la Tuilerie,
vers Bou). On ne trouve trace de la tuilerie de Chécy aux Archives, qu’au 18ème
siècle : 1765 Décret d’adjudication de la tuilerie de Chécy, ainsi que le nom
Néron Tuilerie, sur une carte du tracé du canal d’Orléans du XVIII
gravée par J. Lattré (Musée de la Marine - Châteauneuf sur Loire).
Sa fin ? avant 1870, les deux maisons étaient à cette date propriétés de
cultivateurs qui exploitaient les terres environnantes ou peut être avec la crue de 1886.
En 1910, les halles existaient encore,elles avaient bien 60 mètres de long et de très
belles charpentes anciennes, la maison au Nord et les halles furent détruites vers 1918.
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