Petite histoire de l'émigration espagnole à Bordeaux
Norbert Rouzil


Les prisonniers espagnols
Surveillance policière
Le clergé
Les guerres carlistes
Les trafics carlistes
Le suivi des émigrés
Détail des espagnols rencontrés dans les registres d'Etat Civil


Travail terminé en 1993, thèse jamais soutenue donc complètement disponible

Le premier témoignage écrit, à notre connaissance, qui fasse état de la venue d'Espagnols à Bordeaux raconte qu'en 1399, "trois galères commandées par Pedro Niño, partirent de la Rochelle, firent escale à Royan et à Talmont, où elles s'adjoignirent deux chaloupes et embarquèrent des archers et des arbalétriers français. "La flotille se dirigeant sur Bordeaux vogua pendant la nuit afin d'éviter d'être aperçue et, favorisée par la marée, se trouva à l'aube en vue de la ville. La troupe descendit aux environs, probablement aux marais de Bacalan et des Chartrons, pilla plusieurs maisons, fit des prisonniers, s'empara du bétail: boeufs et moutons, et, s'étant rembarquée, arriva dans le port. Son premier arrêt avait permis aux bordelais de se préparer au combat naval; aussi, plus de cent barques montées d'hommes d'armes, se dégagèrent-elles des navires ancrés dans le port pour assaillir ceux de la flotte espagnole et leur lancer une multitude de flèches accompagnées de coups de feu. Près de la ville, se trouvaient de beaux édifices, Pedro Niño envoya des gens pour les incendier: une troupe d'hommes amés à pied et à cheval sortit afin de les en empêcher, mais avant son arrivée les édifices étaient en flammes.
Les galères ayant manoeuvré de l'autre coté de la rivière, le capitaine ordonna de piller et de tuer tout ce qu'on trouverait; en peu d'instants on vit flamber de nombreuses meules de blé et plus de cent cinquante maisons" .
Pedro Niño était venu dans le but d'attaquer les bateaux anglais se trouvant dans le port. Afin donc de protéger le port et la ville des futures incursions espagnoles, la Jurade mit sur pied un système défensif et publia le 24 septembre 1406 l'arrêt suivant: "[...] E plus lo medis jom que dessus, foren agatyats certs angles et guascons per anar capjus, am lo leon, per la guarda de la ribeyra, per XV jorns et foren pagats per huit jorns; deusquans los nomes s'enseguen; [...]". Suit la liste des gascons, celle des anglais manquant dans le manuscrit.
L'année suivante, les filouteries hispaniques, quoique maintenant plus anodines, se poursuivent: dans les recettes perçues à l'occasion des amendes prononcées par le Sénéchal de Guienne, on trouve cités trois espagnols condamnés à payer vingt livres tournoi envers le Roi "pour avoir amené devant ceste ville et vendu six cens et demy de fer et avoir chargé en leur navire deux milliers de merrains sans payer la coustume et sans congié du comptable".
Mais toutes ces anecdotes ponctuelles sont bien éloignées de l'émigration de masse du XIXème siècle que nous allons maintenant étudier.

PREMIÈRE PARTIE

Nous nous sommes proposé dans ce travail de faire un bilan de la présence espagnole à Bordeaux dans la première moitié du XIXème siècle. Après plusieurs mois de recherche dans les Archives Départementales de la Gironde, il se révélait possible nous sembla-t-il d'établir un suivi politique de ces Espagnols de Bordeaux grace aux archives de police et aux lettres préfectorales et ministérielles. Le résultat de ces recherches forme la première partie de ce travail dans lequel figurent aussi bien un chapitre sur les soldats espagnols prisonniers que sur le clergé ou sur les guerres carlistes et les trafics divers passant par Bordeaux. La deuxième partie de ce travail présente l'étude démographique de tous les Espagnols que nous avons pu répertorier sur les Registres d'Etat Civil de mariages et de décès de Bordeaux de 1800 à 1849. Ces Registres auquel le public n'a plus accès, ont été microfilmés et peuvent être consultés aux Archives Départementales de la Gironde (Rue d'Aviau; annexe rue Poyenne), ou aux archives Municipales de Bordeaux (Rue du Loup).

LES ESPAGNOLS À BORDEAUX DE 1800 À 1849.

Les recherches dont nous présentons ici les résultats, dans la partie démographique de notre travail, concernent uniquement les registres d'Etat-Civil, c'est-à-dire les registres de mariages/divorces et de décès pour la période qui va de 1800 à 1849. Il nous a été impossible d'utiliser les registres des naissances, car les quelques exemplaires examinés ne faisaient pas apparaître la nationalité des parents. Ces registres n'offraient donc aucun intérêt pour l'étude de l'immigration ponctuelle. Le but de ce travail est double: du point de vue de la démographie, nous tenterons de montrer que le dépouillement des registres d'état civil peut refléter les fluctuations de la présence effective des Espagnols à Bordeaux. Tout en étant conscient, bien entendu, des limites qu'imposent les documents. Un exemple suffira: à aucun moment, dans nos recherches, nous n'avons rencontré le nom de Larra, alors que nous savons que de 1813 à 1818, Mariano José de Larra se trouvait à Bordeaux avec sa famille qui faisait partie de ces familles "d'afrancesados" obligées de s'exiler après le départ du roi Joseph. Dans la partie politique de cette étude, fondée comme nous l'avons dit sur l'exploitation des documents d'archives fournis par la correspondance policière, nous insisterons plus particulièrement sur la période carliste, nous tenterons ici de montrer comment Bordeaux et son port ont servi de plaque tournante pour les trafics d'armes, d'argent, d'uniformes, d'influences, de chevaux, de moutons, grâce à la complicité entre carlistes espagnols et légitimistes français. Ici aussi nous sommes conscient des limites qu'imposent les documents de police: nous savons par exemple qu'Aviraneta, ce fameux espion de la reine, qui inventait des sectes et des sigles mystérieux afin de semer la zizanie dans les rangs carlistes, est venu à Bordeaux, comme il le dit d'ailleurs lui même: "Al entrar en Francia, vi en Burdeos a mi amigo don Francisco Aldamar, nombrado administrador de rentas de Aranjuez y natural de Guetaria".
Il écrit en mai 1839: "Me disponía a mi viaje para Manila en el primer barco que saliese de Burdeos". (Je me préparais pour un voyage à Manille par le premier bateau qui partirait de Bordeaux). Or nous n'avons trouvé aucune trace de son passage à Bordeaux dans les archives policières, même sous son faux nom d'Ibargoyen.

Dans la partie démographique, nous prenons en compte uniquement les dépouillements de registres. Dans certains cas, la logique pure nous imposait d'apporter un détail supplémentaire aux renseignements obtenus dans les registres: signalons par exemple que sur l'acte de décès de Goya, la profession n'est pas précisée. En 1831, un dénombrement plus précis, semble-t-il, que les registres, a été fait à Bordeaux, qui donne la date d'arrivée des immigrés et que Philippe Besse décrit avec beaucoup d'humour: "Il n'y a pas de vipère qui puisse montrer plus d'acharnement qu'un recenseur... La feuille d'un mètre contenait 35 colonnes!...Trente cinq colonnes à remplir selon leur en-tête qui dit: à la première vous mettez le nom du quartier où le soleil vous trouvera depuis son lever jusqu'à son coucher; à la deuxième les rues, puis les numéros des maisons des ménages des individus recensés, puis les noms de famille, les prénoms, les professions, leur qualité de garçon, marié, veuf, fille, femme, veuve, leur âge, leur distinction de Français ou de naturalisé, d'étranger, de Catholique romain, de Calviniste, de la confession d'Augsbourg, d'Israélite, d'autres cultes ou communions etc. Enfin une file de cruelles dénominations s'ouvre: celle des aveugles, des borgnes, des sourds-muets, aliénés à domicile, aux établissements publics ou particuliers, des infirmes atteints du goître, d'une dérivation de la taille, privés d'un bras ou d'une jambe, des pieds-bots, des affligés des différentes infirmités apparentes;... et comme si ce n'était pas assez, une large colonne béante réclame les observations générales concernant les vagabonds, mendiants, forçats libérés, repris de justice, enfants trouvés ou abandonnés, etc, etc. Le recenseur copiera deux fois son travail: une copie pour le maire, la seconde destinée au ministre... Le recenseur ne recevra de paiement qu'autant qu'il n'y aura été relevé ni omission ni inexactitude... Un profond silence succéda à un long murmure. La séance finit. Les recenseurs se retièrent la tête penchée, le pas flageolant, les grandes feuilles de papier pliées, leur traversant le corps, sous le bras" .
Ce dénombrement, si l'on en croit Mr Besse, devrait donc contenir une mine de renseignements.

Immigration ponctuelle et immigration fluctuante

L'immigration ponctuelle concerne tous les individus dont nous savons avec certitude qu'ils sont nés en Espagne, c'est-à-dire ceux dont le lieu de naissance, aussi imprécis soit-il, est mentionné sur le registre d'état civil.
Ce que nous appelons immigration floue concerne les individus dont le nom de famille possède manifestement une consonance espagnole mais dont le lieu de naissance ne figure sur aucun document. Ce sera par exemple les témoins de mariage ou les déclarants de décès dont la nationalité n'est pas précisée. Ici, la difficulté vient du fait que les noms espagnols et portugais présentent une grande analogie: dans plusieurs cas la seule différence qui permettrait de les distinguer serait le z final, comme dans Lopez et Lopes, Perez et Peres, Mendez et Mendes. Or, les scripteurs de cette époque, peu familiarisés avec le z final, transcrivent presque toujours "ès" au lieu de "ez". C'est ainsi que l'on rencontre des Alvarès nés à Cordoue. A cela il faut ajouter que pour le fonctionnaire municipal bordelais, ces noms espagnols étaient nouveaux pour la plupart et difficiles à retenir. Il s'arrogeait donc le droit de les écrire comme on les prononçait, ou plutôt, comme il les entendait prononcer. Le résultat sera ainsi bien souvent éloigné de la réalité. Ce même problème se retrouvera également lorsque l'on abordera la transcription des noms de villes ou de villages de naissance de ces Espagnols. Et nous ne parlons pas ici des imprécisions géographiques, comme par exemple: "né au Pays-Basque, département des Alpes". Ainsi on trouve un Rubio écrit Roubio, la ville de Valladolid écrite Bayadoli, ou Gouad-ala-xara pour Guadalajara. Un Espagnol est né à Delcambe décrétane! [El Campo de Criptana ], un autre à "Here frontière" [peut être Jerez de la Frontera]. Beaucoup d'autres noms, certainement moins connus, sont restés totalement indéchiffrables. Un autre souci des employés municipaux fut de traduire tous les prénoms en français; on voit ainsi un homme s'appeler Prudence [Prudencio], un autre porte le prénom de "Donjean" [Don Juan]. Toutes les Francisca deviennent Françoise ou quelquefois Francisque; les Antonia deviennent Antoinette, Dolores est traduit par Marie des Douleurs, Concepción par Concession, Josefa par Josèphe. ..ou Pêpe! [Confusion avec le diminutif de Josefa qui est Pepa].
Il est impossible de savoir si Haim est la traduction de Jaime [Jacques], ou la transcription du prénom juif Haïm. Indéniablement pour qui sait remonter tous ces dédales, les registres d'état civil y gagnent en poésie mais on comprendra que leur "précision" nous ait appelé à beaucoup de méfiance. Pour toutes ces raisons nous avons choisi de rétablir les prénoms en espagnol, tout au moins en ce qui concerne l'émigration ponctuelle, ce qui revenait en fait à conserver l'original, beaucoup plus authentique, et qui donne, à notre avis, à l'ensemble du travail une homogénéité qui a malheureusement disparu lors de la transcription de ces noms par les employés municipaux bordelais. Souvent, nous avons regretté le manque de précision des registres en ce qui concerne le lieu de naissance. Pour la plupart des Espagnols décédés à l'hôpital, le renseignement donné est: "natif de ... (Espagne)". Dans tout les dépouillements de registres que nous avons dû effectuer, le seul détail vraiment fiable, précis et constant était l'adresse... sauf lorsque l'intéressé décédait à l'hospice, ce qui était le cas de nombreux Espagnols. A cela, il faut ajouter un petit nombre d'individus qui ont signé lors d'un mariage, mais au sujet desquels nous n'avons aucun signalement précis car ils ne figurent pas en toutes lettres comme parents ni comme témoins.
Certains, ceux dont la signature était déchiffrable et dont le nom avait une consonance espagnole ont été comptabilisés dans notre travail. Leur admission dans nos listes s'est faite souvent d'après les prénoms, car beaucoup signent Francisco, Fermín ou Miguel, même si dans le texte de l'acte ce prénom a été traduit. Lorsque l'intéressé ne signait que par son patronyme, les difficultés furent de deux ordres: d'abord, une signature se fait en principe d'un mouvement rapide, dès lors il devient difficile de distinguer un z final d'un s et Perez devient Peres. L'autre difficulté vint des patronymes à double nationalité: comment savoir si Pierre Martin n'est pas Pedro Martín? L'horloger Merceron n'est-il pas né à Angoulème? Ne trouve-t-on pas des Galan dans les Basses Pyrénées ?
En ce qui concerne les âges des individus, le même flou est constaté puisque la plupart sont précédés de la mention "environ", surtout pour les décès où l'âge est donné souvent par un voisin du défunt. Ces âges ne permettent pas non plus de calculer l'âge d'arrivée en France puisque nous ne disposons d'aucune information sur la durée du séjour. On est également dans l'impossibilité de calculer l'âge au premier mariage, car les veufs ne semblent pas être automatiquement répertoriés (2 hommes et 4 femmes sur 540 sont déclarés veufs ou veuves, ce qui est de toute évidence sous évalué).
Même imprécision en ce qui concerne les professions: le même individu peut être un jour portefaix et deux mois après journalier, ou terrassier. Cela démontre la mobilité et la précarité du travail de ces immigrés. D'autres sont déclarés propriétaire puis rentier ou négociant, preuve que ces occupations étaient considérées comme un seul et même métier par les fonctionnaires de l'Etat Civil.

Phénomènes migratoires

Dans les phénomènes migratoires du XVIIIème et du XIXème siècles, plusieurs facteurs entrent en ligne de compte, qui se recoupent et se combinent souvent. Dans le cas que nous étudions ici, la première moitié du XIXème, tous ces facteurs, même si le Val d'Aran peut être considérée comme une région à propension migratoire vers les terres d'occitanie que leurs langues rapprochent, sont dominés par l'exil non volontaire dû au résultat des guerres (guerre d'Indépendance et échec des collaborateurs de Napoléon), aux persécutions politiques menées après le "trienio liberal" qui furent beaucoup plus importantes que celles menées après le rétablissement de l'Inquisition par Ferdinand VII, ou aux conséquences des guerres carlistes de succession. "Il y avait une véritable colonie espagnole à Bordeaux et qui grossissait après chaque révolution: libéraux venus sous le règne de Ferdinand VII chassés de leur patrie par la réaction; carlistes arrivés après la convention de Vergara et la fuite du prétendant, modérés émigrés après l'ascension au pouvoir d'Espartero et l'exil de Marie-Christine".
Nous retrouverons dans nos listes beaucoup de ces Espagnols. Dans le cadre de notre travail nous avons aussi consacré un chapitre à la présence à Bordeaux de soldats espagnols prisonniers, mais ceux-ci ne peuvent en aucun cas être considérés comme faisant partie de la colonie espagnole de Bordeaux étant donné qu'à aucun moment ils n'ont pu faire librement partie de la mouvance espagnole. Ils n'entreront donc pas dans le calcul démographique global des Espagnols de Bordeaux. Il nous a toutefois semblé intéressant d'essayer de retracer leur trajectoire dans les différents lieux d'accueil de Bordeaux. Les convois de prisonniers offraient d'ailleurs un spectacle lamentable, écoutons ce que nous en dit Lord Blayney: "Une forte pluie et des débordements me maintinrent pendant trois jours dans cet endroit [La Massoulie sur la route de Mussidan]. J'y vis passer de nombreux transports de prisonniers espagnols et de conscrits réfractaires. Ceux-ci étaient liés ensemble. Il y en avait quelquefois cinquante ou soixante liés à la même corde comme des nègres que l'on mène au marché et ils étaient escortés par deux ou trois gendarmes à cheval [...]. Les prisonniers espagnols étaient dans un état déplorable et leurs escortes les traitaient avec la dernière brutalité. Leurs souliers qui n'étaient que des sandales attachées par des lanières de cuir étaient entièrement usées et leurs pieds horriblement déchirés. Dans cet état, à demi morts de fatigue et de faim, les gendames les faisaient avancer à coups de bâtons et avaient ordre de faire fusiller ceux qui restaient en arrière [...]. Tant que la France existera, la manière cruelle dont elle a traité les prisonniers espagnols sera une tache pour la nation".

Les hospices de Bordeaux

La plupart de ces soldats finiront leurs jours à l'hôpital Saint-André, comme d'ailleurs beaucoup de civils, mais devant l'affluence de prisonniers, il fallut les répartir provisoirement dans d'autres hospices dont nous avons jugé important de donner ici une brève description étant donné leur place prédominante dans l'histoire de la mort des Espagnols à Bordeaux au début du XIXème siècle.

Dépôt de mendicité

En 1808, Napoléon statua par un décret daté de Bayonne, le 25 avril, qu'il serait fondé à Bordeaux un dépôt central de mendicité d'où seraient exclus les vagabonds qu'on enverrait dans les maisons de correction. Les femmes, les enfants au dessus de 16 ans, les infirmes sexagénaires qui ne pouvaient gagner entièrement leur vie par le travail, les valides qui ne mendiaient pas hors de leur arrondissement entreraient au dépôt et y seraient entretenus et nounis mais soumis au travail qui leur serait assigné. La somme de 800 000 francs à prélever sur la vente du Château-Trompette devait pourvoir aux frais du premier établissement. Les constructions commencèrent aussitôt d'après les plans de M. Combes. L'édifice achevé en 1811 présentait toutes les exigences qu'imposait la destination de l'établissement. Un autre décret daté du 15 novembre 1811 prescrivit l'ouverture de ce dépôt mais bientôt, les fonds manquant, les mendiants furent répartis entre les différents hospices et le dépôt en question fut converti en hôpital civil en 1813, en caserne espagnole et portugaise, et hôpital anglais de 1813 à 1814. En 1815 et 1816, les mendiants rentrèrent dans l'ancien dépôt impérial; mais en 1817 l'autorité ferma de nouveau le dépôt de mendicité afin d'y établir le petit séminaire alors existant à Bazas. Mais cet établissement n'y fut transféré qu'en 1828, car une école d'instruction secondaire dirigée par les jésuites occupa à son lieu et place de 1817 à 1828 les bâtiments concédés et pendant ce temps les mendiants furent secourus dans les ateliers de charité les plus invalides furent admis dans les différents établissements de bienfaisance de cette ville. En 1827, le baron d'Haussez, alors préfet de la Gironde, reprit le projet de fonder à Bordeaux un dépôt qui délivrerait avec le concours d'une société d'initiative privée notre belle ville du triste fléau de la mendicité. Les personnes les plus recommandables, à la tête desquelles se trouvait son Excellence Monseigneur de Cheverus, s'associèrent à ses vues. Un plan d'organisation fut arrêté et en peu de jours les souscriptions s'élevèrent à 312 000 francs, réalisables en trois ans.
Le 18 juin 1828, le conseil municipal décida que le local appelé le Petit Raba situé rue Terre-Nègre, occupé à titre de loyer par le dépôt serait acquis par la ville et que la jouissance de cet établissement serait consentie à la société pour l'extinction de la mendicité sous la réserve que dans le cas où le dépôt cesserait d'exister la ville disposerait de cet immeuble et de ses annexes. Le dépôt admet 270 individus.

Dépôt des vénériens et des filles publiques, ou hôpital Saint-Jean

La maison de force fut établie pour les filles condamnées à la détention sur la demande de leurs parents. Les femmes condamnées à la réclusion y seront placées provisoirement. Cette maison de force établie en 1757 près de l'enclos d'Arnaud Guiraud était à la fois, aux termes des lettres patentes qui l'avaient fondée, une maison de réclusion pour les filles publiques et un hôpital pour les vénériens des deux sexes. Une ordonnance du 5 juin 1825 transféra cette double destination à une ancienne caserne de gendarmerie dite du Guet-à-Cheval située cours Saint-Jean. Cet établissement est disposé pour recevoir 60 femmes, 25 hommes gratuits et 5 places d'hommes sans aucune communication entre les deux sexes. Le prix de chacune de ces cinq places est fixé à 2 francs par jour.
Cette caserne du Guêt-à-Cheval servira aussi de mouroir pour les prisonniers espagnols en 1814.

Hospice des Aliénés

"Cet hospice reconstruit en l'An XII est destiné à recevoir des aliénés interdits. Un local séparé et des loges particulières sont réservées pour les individus dont les familles peuvent payer la pension. Les uns et les autres reçoivent dans cet établissement les soins que leur état exige. Ils sont soumis à un traitement méthodique dont l'heureuse application obtient chaque jour de nouveaux succès. Il est géré par les Soeurs de Nevers. Des promenoirs couverts et découverts, des plantations, des percées favorables pour les courants d'air, des loges dont l'humanité peut s'applaudir et parmi lesquelles on en a aménagé plusieurs qui sont soignées et même agréables afin d'exciter l'aliéné à mériter d'y être placé en devenant plus calme et plus docile".

Hôpital Saint-Louis, des Enfants Abandonnés ou de la Manufacture

Cet établissement est le dépôt des enfants exposés et abandonnés; on y admet aussi les orphelins indigents de la commune. Il est dirigé à l'intérieur par les Soeurs de Saint Vincent de Paul. Appelé au début hôpital des métiers puis assimilé à la maison de l'enquêteur ou hôpital de Limes. "En vertu des lettres patentes du Roi d'avril 17 14, l'hôpital Saint-Louis fut établi dans la ville de Bordeaux, dans la rue Bouhaut, aujourd'hui Sainte Catherine. Il était situé entre la rue Tombe-1'oly et de Labirat sur les cotés, en avant de la rue Veyrines et de la rue Capeyron, en face de la rue Bouhaut".

Hôpital des Incurables

Il fut fondé au XVIIIe siècle hors de la porte Saint-Julien, supprimé en 1877 et réuni à l'hospice général de Pellegrin. L'article 7 de l'acte de fondation de 1743, nous dit que: "Ne seront reçus dans le dit hôpital que les pauvres affligés de cancer, écrouelles, ulcères invétérés et paralysie et autres maladies incurables et sur l'avis du médecin et du chirurgien du dit hôpital". Il est destiné à recevoir 100 individus des deux sexes et est géré par les Soeurs de Saint-Vincent de Paul.

Hospice de Bienfaisance

Cette maison est destinée à recevoir 191 vieillards des deux sexes et est gérée par les Soeurs de la Charité de la congrégation de Nevers.

Hospice de la Maternité

On y reçoit les femmes parvenues au 9ème mois de la grossesse.

Hôpital Saint-André, Hôtel-Dieu ou Hôpital civil Saint André

Il est sans conteste celui qui accueillit le plus grand nombre d'Espagnols et de Bordelais déshérités. Cet hospice est destiné à recevoir tous les malades indigents, excepté les vénériens et les scorbutiques. Il est dirigé par les Soeurs de la charité de Saint-Vincent de Paule. "Sous le premier Empire, dit Paul Courteault, la guerre d'Espagne eut pour effet de rendre encore plus critique la situation de Saint-André. Les troupes qui passaient par Bordeaux en 1808 y laissaient tant de malades et d'éclopés qu'il fallut installer une succursale dans l'ancien couvent des filles de Notre-Dame transformé en caserne. "D'un trait de plume Napoléon de passage à Bordeaux en avril décréta la construction d'un hôpital de 1000 lits à la caserne Notre-Dame et un projet fut aussitôt dressé. Les besoins devinrent tels qu'il fallut établir une seconde succursale au séminaire Saint-Raphaël fermé en 1793 et transformé lui aussi en caserne. Le personnel étant insuffisant, aux soeurs hospitalières on adjoignit des laïques volontaires et 3 jeunes chirurgiens externes".
La situation s'améliora en juillet 1 809 et les deux succursales se vidèrent peu à peu. Voici ce que nous dit Feret à propos de cet hôpital: "Au commencement du XIXème siècle, cet hôpital éclairé sur les rues des Trois Conils, Beaubadat et Saint-Paul occupait une superficie de 6200 m2. Le nombre de lits qui avait été au début de 26, était alors de 275, que l'on portait à 350 en temps d'épidémies au moyen de couchettes établies au milieu de quelques salles. Bâti près du mur de l'enceinte occidentale de l'antique Bordeaux dans un lieu peu élevé sur les bords de la Devèse on aurait pu l'accuser d'être malsain avec d'autant plus d'apparence de raison qu'il manquait de promenoirs et que dans les salles où l'air circulait mal chaque lit recevait ordinairement deux malades. C'était pourtant un des hôpitaux de France dont les tables de mortalité offraient le moins de décès Ainsi dans les 10 dernières années de son existence (1868-1878), sur 51 498 malades admis, il n'avait compté que 4719 décès: rapport de 1 sur 10,75 tandis que le rapport général pour les hôpitaux de Paris était à la même époque de 1 sur 7,35 et celui du grand Hôtel-Dieu de Lyon de 1 sur 9,86."

Hospice de Convalescence

"Etabli dans l'enceinte de l'hospice des aliénés il est réservé aux femmes qui après avoir été traitées à l'hôpital Saint-André de quelque maladie grave ont besoin pour leur rétablissement complet d'un air plus pur que celui de l'hôpital et d'une continuité de traitement et de soins".

Détail des décès de prisonniers espagnols de 1808 à 1814.

1808; (21).

Tous ces noms figurent sur les registres d'état-civil de Bordeaux. Le chiffre entre parenthèses indique pour chaque jour le nombre total de décès.

12 mars, Hôpital Saint.-André, Rodriguez Pastor, 26 ans prisonnier espagnol. (1)

22 décembre, Hôpital Saint-André, un prisonnier inconnu. (1)

24 décembre, Hôpital Notre-Dame, Manuel Besinot, 41 ans canonnier de marine, 2ème Compagnie. André Guérin, 17 ans, 2ème Compagnie, natif de Samaura (Zamora). (2)

26 décembre, Hôpital Saint-André, un prisonnier inconnu. (1)

29 décembre, Hôpital Notre-Dame, Corselle Lober, 22 ans, soldat au Régiment de Turia. Mathias Alvurese (Alvarez), artillerie à pied, ler bataillon, 5ème Compagnie, 32 ans. Manuel Madon, fusilier au Régiment d'Amérique. Jean Lazare, paysan prisonnier né en Catalogne. (4)

29 décembre, Hôpital Saint-André, un prisonnier inconnu. (1)

29 décembre, Hôpital Saint-Raphaël (Saint-André), Raphaël Blancas, fusilier espagnol. Bemardo Sarrial, 5éme Régiment. (2)

30 décembre, Hôpital Notre-Dame, Pitre Chausey (José Pitre), 40 ans prisonnier décédé au Fort du Hâ, natif des colonies espagnoles. (1)

31 décembre, Hôpital Saint-Raphaël, Louis Estultasten, 19 ans garde wallonne. Angustia (Augusto), Espagnol. Francisco Gomez, fusilier au Régiment de Macalixi, 3ème bataillon, 4ème Compagnie. Jacques Reguero, 22 ans natif de Cadix, Régiment de Burgos. Thomas Brame, Régiment de Berne, 24 ans. Pellegrin Thiepau, 19 ans, natif de Valence. Fanfant de Masia, 25 ans. Un inconnu de 24 ans, tirailleur, 1ère compagnie de marine. (8)

1809; (340).

2 janvier, Hôpital Saint-André, deux prisonniers inconnus. (2)

5 janvier, Hôpital Saint-André, Joseph Gondrau, 24 ans. Jean Goutière (Gutierrez), 20 ans. Pierre Rodriguez. Pierre Lassale, 20 ans. Joseph Billière. François Curargon et 4 espagnols inconnus. (10)

6 janvier, Hôpital Saint-André, Lope. François Albary (Alvarez). (2)

7 janvier, Hôpital Notre-Dame, Michel Olgnié, 30 ans, grenadier, ler bataillon du Régiment de Castille. Bernard Fernandez, 24 ans, fusilier de la 6ème Compagnie, Régiment de Vitoria. Antoine Delacera, 22 ans, fusilier, ler Bataillon, lère Compagnie. Gabriel Vicente, 3 1 ans, cantabre, 2ème bataillon, 3ème Compagnie. Ramon Gonzalez, 31 ans, fusilier, 3ème bataillon, 2ème Compagnie. Manuel Castille, 18 ans, 3ème Bataillon., 2ème Compagnie. Joseph Garcia, 30 ans, fusilier, 2ème Bataillon, 4ème Compagnie. Thomas Bernerat. Lazare Rivier, 21 ans, militaire des quatre ordres, 2ème Bataillon, 4ème Compagnie et un espagnol inconnu de 18 ans du Régiment Irlandais. (10)

7 janvier, Hôpital Saint-Raphaël, Benite Delafente (Benito de la Fuente), dragon. Balthasar Martinez, R�giment d'Evilla (de Sevilla). Gonzalez Rodriguez, garde national. (3)

8 janvier, Hôpital Saint-André, Antoine Lopez. André Bertho. Etienne Rouy. (3)

9 janvier, Hôpital Saint-André, Mathieu Figuieres. Joseph Péru. Raymond Perez. Joseph Anadoche. (4)

10 janvier, Hôpital Saint-André, Pierre Defrio, 35 ans, natif de Galice et trois espagnols inconnus. (4)

11 janvier, Hôpital Notre-Dame, Alonso Garcia, 18 ans, fusilier, Régiment de Mortia (Murcia), 2ème Bataillon, 2ème Compagnie. François Penot, 23 ans, 3ème Bataillon, lere Compagnie. Dominique Gonzalez, 19 ans, des quatre ordres militaires, 3ème Bataillon, lère Compagnie. Gregoire Benito, 18 ans, fusilier au Régiment d'Amérique, 3ème Bataillon, lère Compagnie. Jean de la Granda, 38 ans, Régiment le provincial, caporal au ler Bataillon, lère Compagnie. Nicolas de Gratia, 19 ans, fusilier de Campomayor, 4ème Compagnie. Cochet (José) Martínez, 20 ans, fusilier né à Rene de Mousia (Murcia), Régiment de Murcia, 2ème Bataillon, 2ème Compagnie et un Espagnol inconnu. (8)

11 janvier, Hôpital Saint-Raphaël, Antine (Antoine) Arreval, fusilier, Régiment de Burgos. Manuel Vicantillo, grenadier. Grégoire Sogontot, 41 ans, Régiment de la Marine. Dominique Albert, 28 ans, fusilier, ler Bataillon, 3ème Compagnie, Régiment de Burgos. Antoine Criardo, 20 ans, soldat au Régiment ivernais (Nivernais), 2ème Bataillon, 4ème Compagnie. Jean Mognon, 20 ans, fusilier, 3ème Bataillon, 2ème Compagnie. Christophe Barragane, 22 ans, Régiment d'Ecija. Jean Sanchez, 20 ans, fusilier, Régiment de Jerez. Bonifacio Vendagno, 30 ans, fusilier, Régiment Immémorial. Dominguez Rodriguez, 14 ans, tambour. Agustin Rosales, 27 ans, fusilier au Régiment de ligne de Cordoba. Manuel Delbarque, 39 ans, caporal au Régiment de Séville. Joseph Rodriguez. Jean Alvarez. Antoine Parelo. Yangalon. Thomas Vester, du Régiment de Sommora (Zamora). Goustre Romero, du Régiment du Prince. L'Octérieuse, Régiment du capitaine Mayol, ler Bataillon, lère Compagnie et deux Espagnols inconnus. (21)

12 janvier, Hôpital Saint-André, Portisse Femandez, 20 ans. (1)

14 janvier, Hôpital Saint-André, Mathieu Siron et un Espagnol inconnu. (2)

19 janvier, Hôpital Saint-André, Jean Fernandez, marin. Sante Antoli, milice d'Hère (Jerez). Francisque Garcia, Régiment de Córdoba. Michel Sanchez. Cossé (José) Coffa, 20 ans, de la milice. Abraham Vernier. (6)

20 janvier, Hôpital Saint-André, Antoine Artia (García). Gorguy Gens, 20 ans. Candidon de Falerat (Candido de Valera). Anselme Gautia. Manuel Dejon, 19 ans. Diego Parado, 25 ans et deux Espagnols inconnus. (8)

21 janvier, Hôpital Notre-Dame, François Rodrigot, 23 ans, fusilier de Séville, ler Bataillon, 5ème Compagnie. Jérôme Alonce, 29 ans, fusilier, Régiment Immémorial, 4ème Bataillon, 4ème Compagnie. Jean Arisson, caporal, Régiment de Jerez, ler Bataillon, 2ème Compagnie. (3)

21 janvier, Hôpital Saint-Raphaël, Laurent Telez, fusilier, ler Bataillon, 4ème Compagnie de Guiras. François Callo, fusilier au Régiment du Prince, 3ème Bataillon, 4ème Compagnie. Agapitt Lacone, fusilier, ler Régiment de Moria (Murcia?). (3)

23 janvier, Hôpital Saint-André, Ouille Alvarez, 20 ans. Lange Garey. Antoine Garcia. Louis Martinez, 18 ans. (4)

25 janvier, Hôpital Notre-Dame, Manuel Sarreto, 41 ans, grenadier, Régiment de série, ler Bataillon, lère Compagnie. Un inconnu. Manuel Mougnos, 20 ans, fusilier au Régiment de ligne de Cordoba. Diego Salmartino, 20 ans. Laurent Tamary, 17 ans, sergent voltigeur, Régiment de Séville, ler Bataillon, lère Compagnie. Joaquín Souré, fusilier au Régiment de Séville, ler Bataillon, 4ème Compagnie. Jean Santiago, 53 ans, fusilier, Régiment de la Reine, 2ème Bataillon, 3ème Compagnie. François Rameo, 45 ans, armurier, Régiment de ligne de Cordoba. Eusebio Sanchez, 20 ans, fusilier au Régiment de Tolède, ler Bataillon, 2ème Compagnie. Manuel Bizcaino, 16 ans, fusilier au Régiment de Jerez, ler Bataillon, 4ème Compagnie. Fernandez Cejondan, 27 ans, fusilier au Régiment de Zamora, 2ème Bataillon, 2ème Compagnie. Jean Martínez, 18 ans, fusilier au Régiment de la Corona, ler Bataillon, 4ème Compagnie. Manuel Debegna, 20 ans, fusilier au Régiment d'Ecija, ler Bataillon, 4ème Compagnie. Ignace Monnos, 16 ans, fusilier au Régiment de Séville, 3ème Bataillon, 6ème Compagnie. Christophe Barragan, 22 ans, fusilier au régiment d'Ecija, 1er Bataillon, 2ème Compagnie. (15)

25 janvier, Hôpital Saint-André, François Corderot. Cressé Abare (Alvarez), 20 ans. Thomas oudo, 20 ans. Pedro Perez et un inconnu. (5)

26 janvier, Hôpital Saint-Raphaël, Mariano Virente. Bemardo Vazquez, fusilier au Régiment de Navarre. Jean Lantonio, fusilier au Régiment de la Reine, 4ème Bataillon, lère Compagnie et un Espagnol inconnu. (4)

26 janvier, Hôpital Saint-André, Pedro Arandos. (1)

27 janvier, Hôpital du Guet à Cheval, Juan Perez, 25 ans, paysan. Benito Lopez, 23 ans, né à Madrid. Juan Catalan, 22 ans, né à Laral, Espagne. Miguel Babiola, 29 ans, marin. Pedro Henares, 54 ans, né à Poredis (Paredes), Mallorca. (5)

28 janvier, Hôpital Saint-André, André Gutierrez, 29 ans. (1)

30 janvier, Hôpital Saint-André, Joseph Decampo. (1)

31 janvier, Hôpital du Guet à Cheval, Eusebe Montana, 28 ans, natif de Valence. (1)

31 janvier, Hôpital Notre-Dame, Antoine Cordero, 37 ans, voltigeur au Régiment de Séville, ler Bataillon, 16ème Compagnie. Un inconnu. Manuel Garcia, 20 ans, fusilier au Régiment de Cordoba, 3ème Bataillon, lère Compagnie. Mignese Melendre, 21 ans, fusilier au Régiment de Moulia (Murcia), ler Bataillon, 3ème Compagnie. Jean Monteragot, 20 ans, caporal au Régiment d'ordres militaires, 3ème Bataillon, lère Compagnie. Jean Ramos, 24 ans, fusilier au Régiment de Jerez, ler Bataillon, lère Compagnie. Joseph Carrillo, 15 ans, tambour au Régiment de Jerez, ler Bataillon, lère Compagnie. Manuel Fernandez, Fusilier au Régiment de Cordoba Voltaire. Jean Fernandez, 25 ans, fusilier au Régiment de Cordoba, ler Bataillon, 3ème Compagnie. (9)

31 janvier, Hôpital Notre-Dame, Benito Arraval, 25 ans, fusilier au Régiment de Cordoba, 2ème Bataillon, lère Compagnie. Joseph Delaglesia, 26 ans, fusilier au Régiment de la Garde Nationale, 3ème Bataillon, 2ème Compagnie. (2)

31 janvier, Hôpital Saint-Raphaël, Jean Moxero. (1)

ler février, Hôpital Saint-André, Lion Braoul (Braulio). Henry Jeane. (2)

2 février, Hôpital Saint-André, Ogelop. (1)

3 février, Hôpital Saint-André, un inconnu. (1)

6 février, Hôpital militaire de la Demi-Lune du Château-Trompette, Carlos Gil, fusilier au Régiment du général, natif de Saveyra. (1)

6 février, Hôpital du Guet à Cheval, Fausto Monesterio, 25 ans, né à Osma. (1)

6 février, Hôpital Notre-Dame, Michel Gardos, 17 ans, fusilier au Régiment d'Amérique, 3ème Bataillon, lère Compagnie. Augustin Corneille, fusilier, 4ème Régiment de ligne, ler Bataillon, 2ème Compagnie. Antoine Baubaret, 20 ans, caporal au Régiment de l'ordre Militaire. Joseph Massea, 19 ans, fusilier au Régiment de Jerez. Bonis Tervigo, 25 ans, fusilier au Régiment Pontobert, né à Saint-Michel, Espagne. Un inconnu, 26 ans, grenadier au Régiment de l'ordre Militaire, ler Bataillon, lère Compagnie. (6)

6 février, Hôpital Saint-Raphaël, Diego Patra, fusilier au Régiment de la Reine, né en Galice. (1)

6 février, Hôpital Saint-André, Jean Sequero, 20 ans. Alonso Maycho. (2 )

8 février, Hôpital de la Demi-Lune, Joseph Diez, natif de Catanga en Espagne. (1)

9 février, Hôpital de la Demi-Lune, Barthélémy Consol, de Barcelone. Joseph Tique, de Barcelone. (2)

10 février, Hôpital Notre-Dame, Lucas Pancorona, 22 ans, fusilier au Régiment de la Reine, ler Bataillon, 3ème Compagnie. Joseph Bahes, 23 ans, fusilier au Régiment de Jerez, ler Bataillon, 4ème Compagnie. Pierre Labrador, 40 ans, fusilier au Régiment de Mallorque, 2ème Bataillon, 3ème Compagnie. Pierre Nerot, 18 ans, fusilier au Régiment de l'ordre Militaire, ler Bataillon, 3ème Compagnie. Joseph Figneres, 16 ans, fusilier au Régiment de Jerez, ler Bataillon, lère Compagnie. Joanne Kiegolo, fusilier au Régiment de Galice. (6)

10 février, Hôpital de la Demi-Lune, Thomas Arqué, soldat d'Alicante. (1)

12 février, Hôpital de la Demi-Lune, Michel de la Bègue (de la Vega), né à Résipouille. Joseph Pons, né à Bott. François Gilles, né à Fonte, León. (3)

15 février, Hôpital Notre-Dame, Antoine Gomese, 21 ans, lère Compagnie, Régiment de Campomayor. François Lopez, 20 ans, fusilier au Régiment de Jerez, ler Bataillon, 2ème Compagnie. José María Anguida, 21 ans, caporal au Régiment de Séville. Pierre Perez, 22 ans, fusilier au Régiment Mémorial, 2ème Bataillon, 2ème Compagnie. Jean fernandez, 27 ans, fusilier au Régiment de Galice, ler Bataillon, 4ème Compagnie. Ramon Gairreo, fusilier au Régiment d'Ecija. Pierre Lopez, 20 ans, fusilier au Régiment de Catalogne. Joaquín Almino, fusilier au Régiment de Jerez, ler Bataillon, 4ème Compagnie. Pierre Permesse, 22 ans, fusilier au 47ème Régiment, ler Bataillon, 4ème Compagnie. Germain Eloi, 18 ans, fusilier au Régiment de valence, 2ème Bataillon, lère Compagnie. (10)

15 février, Hôpital de la Demi-Lune, Henry Femandez, 22 ans, fusilier du Régiment du Roi né à Saint-Michel de Orbassa en Galice. (1)

17 février, Hôpital de la Demi-Lune, Pierre Durand, soldat, Régiment de León, natif de Bavasole, Touy. François Bernardo, 22 ans soldat au Régiment de Majorque né à Cagrossal. Emmanuel Vaceyro, 30 ans, Régiment de León, né à Saint-Barthélémy de Touy. Antoine Soulier, 21 ans né à Gandese, Régiment de Barcelone. Barthélémy Sausa (Sosa), 18 ans, né à Castreno, Espagne. Gabriel Imbert, 18 ans né à Vigo, Régiment de León. (6)

18 février, Hôpital Notre-Dame, Thomas Fare, 21 ans, fusilier au Régiment d'Aragon, 3ème Bataillon, 4ème Compagnie. Michel Agustin, fusilier au Régiment de Catalogne, 32 ans, ler Bataillon, 6ème Compagnie. (2)

18 février, Hôpital Saint-Raphaël, Benito Diez. (1)

19 février, Fort du Hâ, Lucas Alonso, 25 ans. (1)

19 février, Hôpital Saint-André, Claude Miteau, 22 ans. Hôpital de la Demi-Lune, Francisco Arojo (Arroyo), 40 ans né à la Fuente de Masuera. (2)

22 février, Hôpital de la Demi-Lune, Jean Porte, 19 ans, soldat de Saint-Pierre Jago en Espagne. François Gonos, né à Maracaibo. Jean Bertaut, né à Vigo. Emmanuel Garcia, natif de Martine, Régiment de Majorque. Emmanuel Fernandez, de Madrid, Régiment du retiro. (5)

23 février, Fort du Hâ: un Espagnol inconnu. (1)

23 février, Hôpital Notre-Daime, Joseph Castillo, 28 ans, fusilier au Régiment de Burgos, ler Bataillon, 3ème Compagnie. (1)

23 février, Hôpital Saint-Raphaël, un Espagnol inconnu. (1)

23 février, Hôpital de la Demi-Lune, Jean Ansenio Rio, 29 ans né à Valence. Pierre Guillaume Selmes, de Madrid. Joaquín Santisse né à Sainte-Marie de Arnega. Ambroise Rios, 17 ans, de Valence. Jean Bousquere, 25 ans, de Barandas, Galice. (5)

24 février, Hôpital de la Demi-Lune, Joaquín Arroyo, de Hère frontière (Jerez de la Frontera). Jean Lopez, né à Lugo, Galice. (2)

27 février, Hôpital de la Delhi-Lune, Jacques Lescano, 22 ans, soldat de Buenos Aires. Julien Garcia, 33 ans né à Monsejon, Espagne. Jérome Illiague, 31 ans de Barcelone. François Goutiero, 33 ans, de Cadix. Fritoto Filguera, 23 ans né en Galice. (5)

28 février, Hôpital Notre-Daime, Louis Miraillis (Miralles), 22 ans, sergent au Régiment d'Ivernia, 3ème Bataillon, 4ème Compagnie. Joseph Galbes, 18 ans, fusilier au Régiment de Cordoba, 3ème Bataillon, 2ème Compagnie, Joseph Lorido, 24 ans fusilier au Régiment de Napoles, ler Bataillon, 4ème Compagnie. (3)

29 février, Hôpital de la Demi-Lune, Pierre Camagno, 25 ans né en Galice, vient du Régiment de León. Pierre Lorenzo, 20 ans, de San Salvador, Régiment d'Ecija. (2)

2 mars, Hôpital de la Demi-Lune, Joseph Cardenas, 17 ans, de Cadix, Régiment d'Elsica (Ecija). Benito Rodriguez, 22 ans, de Galice, Régiment de León. Joseph Vasque (Vazquez), de Galice, Régiment de León. Thomas Garcia, 29 ans, de Galice, Régiment d'Iberia. (4)

3 mars, Hôpital de la Demi-Lune, Jean Albret, 24 ans, de Galice. Raymond Garcia, 18 ans, de Madrid. George Valero, d'Aragon. Thomas Armanova. (4)

5 mars, Hôpital de la Demi-Lune, François Gonzalez, de "Villaranaraja", Régiment d'Ibernia (Iberia). Bertrand Estevan, né à "Villabramiqua", Régiment de Samora (Zamora). Pierre Lapointe (Lafuente), 25 ans de Galice. Antine Chimène (Jimenez), 30 ans de Séville. François Gonzalez, 20 ans d'Alcala. Fritoto Filguera, 30 ans, de Galice, que nous avons déjà rencontré le 27 février. François Delfao, 28 ans, de Corcubion. Barthélémy Martinez, 26 ans, de Villena. Barthélémy Arroyo, 30ans, de Madrid. Antonio Melendez, 40 ans, né à Oviedo. (9)

6 mars, Hôpital Notre-Dame, Eustache Sanchez, 24 ans, fusilier, ler Bataillon, 3ème Compagnie et un Espagnol inconnu. (2)

7 mars, Hôpital de la Demi-Lune, Raymond Sosana, 24 ans, de Barcelone. Michel Cres, 22 ans, de Raspia, Catalogne. Pierre Rodriguez, 24 ans, de Sainte-Marie, Galice. (3)

8 mars, Hôpital de la Demi-Lune, Antonio Rodriguez, 22 ans, de Trujillo. Francisco Ourtado (Hurtado), 20 ans, né à Murcia. François Segura, 30 ans, cie Greade. Joseph Fuente, 30 ans, de Villacanaria. (4)

9 mars, Hôpital de la Demi-Lune, Emmanuel Diotero (de Otero), 26 ans, de la Corogne. Agustin Rodriguez, 23 ans, de Villasusan. (2)

11 mars, Louis Netrallo, 24 ans, sergent au Régiment de Valence, 3ème Bataillon, lère Compagnie. Jean Mero, 27 ans, fusilier au Régiment de Mayorque, 2ème Bataillon, 4ème Compagnie, natif de El Reune, Andalousie. (2)

12 mars, Hôpital de la Demi-Lune, Joseph Calvo, 24 ans, de Betanzos et un militaire inconnu. (2)

13 mars, Hôpital de la Demi-Lune, Francisco Blasco, né à Labrados, Saragosse. (1)

15 mars, Hôpital de la Demi-Lune, Marcel Martínez, natif de Biscaye, Joseph Ardis, 22 ans, de Robicas. Joseph Benavente, 22 ans, de Valence. Antonio Roboeros, 22 ans, de Gresia. Francisco Moreno, 23 ans, de Murcia et un militaire inconnu. Michel Valero, natif d'Aragon. Marc Satayo, 52 ans, de Buenos Aires. Jean Emmanuel Rodriguez, 33 ans, de Valladolid. Elias Sobrino, 28 ans, de Navacam. (10)

18 mars, Hôpital de la Demi-Lune, Jean Romero, 33 ans, de Saragosse. Pedro Romero, 25 ans, de Murcia. Emmanuel Granao, 22 ans, de Caffra et un Espagnol inconnu. (4)

19 mars, Hôpital Saint-André, Don Felix Ramos, 45 ans, chirurgien major, né en Espagne. (1)

20 mars, Hôpital de la Demi-Lune, Francisco Fernandez 26 ans, de Coutillan. Raphaël Cardenos, 24 ans, de Martos. Jean Possa, 32 ans, de Soria. Emmanuel Vilamos, 23 ans, de Recotte. Pedro Romero, 44 ans, de Rosas. Mathieu Ferrera, 22 ans, de Majorque. Nicolas Noubelle, 21 ans, de Torio. Domingo Requelme, 19 ans, de Touy. Lucas Decros, 54 ans, de Tolède. Côme Salano, 28 ans, de Calahorra. Ignacio Andres, de Mingoueta. (11)

21 mars, Hôpital de la Demi-Lune, Bazille Gille. Manuel Pio. (2)

21 mars, Hôpital Saint-André, Savela Lara, 18 ans. Coisse Castille, 24 ans. (2)

23 mars, Hôpital de la Demi-Lune, Jean Maestro, 20 ans, de Sarria. Joseph Sauche (Sanchez), 26 ans et un Espagnol inconnu. François Beguel. Jean Garcia. (5)

23 mars, Hôpital Notre-Dame, François Goutiere, 18 ans, fusilier au Régiment de Savia, ler Bataillon voltigeur. Joseph Farga, 23 ans, sergent au Régiment de Saragosse. Philippe Garci, 20 ans, né à Saragosse, fusilier au Régiment Floridablanca. Antoine Martin, fusilier au 2ème Régiment de Volontaires d'Aragon, 2ème Bataillon, 6ème Compagnie. Bernard Maqueda, 32 ans, né en Castille, fusilier au Régiment des Gardes Espagnols. Antoine Jean, 20 ans, né à Madrid, musicien au Régiment du Prince Carlos. (6)

24 mars, Hôpital Saint-André, Michel Serrano, 26 ans. (1)

27 mars, Hôpital Notre-Dame, Joseph Mindisaval, 20 ans, fusilier au Régiment du Carmen, 4ème Compagnie. Manuel Abarea, 18 ans, fusilier au Régiment d'Ivernia, 2ème Bataillon, lère Compagnie. Hyacinthe Martínez, fusilier au Régiment de Moira. Pierre Caissia, 34 ans, natif d'Aragon, grenadier au Régiment Provincial, 3ème Bataillon, 4ème Compagnie. Philippe Ossencio, fusilier de la garde espagnole, né à Caravaca. (5)

27 mars, Hôpital Saint-Raphaël, Julien Thireto. (1)

28 mars, Hôpital Notre-Dame, François Garcia, fusilier au Régiment de Murcia. Louis Rodriguez, fusilier au Régiment de León, né à Barcelone. Philippe Marti, fusilier au Régiment d'Aragon, né à Servette. (3)

28 mars, Hôpital Saint-André, Leandre Chessa, 30 ans, né en Espagne. (1)

30 mars, Hôpital Notre-Dame, Julio Guris, fusilier au Régiment Mémorial, né en Castille. Michel Jalero, sergent au Régiment de Saragosse, né à Catuon, Antoine Cano, fusilier au Régiment de Séville, né à Malaga. Pierre Eguoinga, fusilier au Régiment de Murcie. Jean Lanna, fusilier au Régiment d'Ecija. (5)

30 mars, Hôpital Saint-Raphaël, Ignace Harte, 29 ans, fusilier au Régiment de Carlos. (1)

4 avril, Hôpital Notre-Dame, Hilaire Caselan, 22 ans, fusilier au Régiment de Catalogne, né à Alcañiz. Pierre Perez, 22 ans, fusilier au Régiment Immémorial, 2ème Bataillon, 2ème Compagnie. Michel Davilla, fusilier au Régiment Antanto, né à Bergoanteno. Manuel Mendienne, 16 ans, tambour au Régiment de Majorque. Blaise Pando, 18 ans, fusilier au Régiment de Saragosse, 2ème Bataillon, 6ème Compagnie, natif d'Aragon. (5)

4 avril, Hôpital Saint-André, Juan Pierre Cortese, 22 ans, né en Espagne. (1)

8 avril, Hôpital Saint-Raphaël, François Garci, Régiment de Valence. Thomas Haussé, 31 ans. (2)

12 avril, Hôpital Notre-Dame, Henry Garsia, Régiment des Gardes Espagnols. (1)

12 avril, Hôpital Saint-Raphaël, Blaise Goual, 32 ans, Régiment de Carlos. (1)

18 avril, Hôpital Notre-Dame, Jacinto Martínez. Joaquín Bernard, 19 ans, 2ème Régiment de Saragosse, 4ème Compagnie, né à Valatte. (2)

20 avril, Hôpital du Guet à Cheval, Gonzalez Machado, 34 ans, fusilier au Régiment de Séville, né à Séville. Miguel de Fino, 22 ans, fusilier au Régiment d'Ayamonte, né à Palma. Alexandre de Valé, 36 ans, cavalier au Régiment de Madrid, né à la Guardia Cartine. (3)

24 avril, Hôpital Notre-Dame, Dominique Mouneras, 20 ans, né à Orsca. Pierre Moulina, 56 ans, chasseur à cheval, né à Ospaloure. (2)

30 avril, Hôpital Notre-Dame, Dominique Games, 18 ans, fusilier au Régiment d'Aragon, 2ème Bataillon, 3ème Compagnie. Guillaume Javaros, fusilier au Régiment de León. Alonso Arinna, fusilier au Régiment de Cordoba, né à Para. (3)

6 mai, Hôpital Saint-Raphaël, Ignace Massa. (1)

13 mai, Hôpital Saint-Raphaël, Antoine Perez. (1)

19 mai, Hôpital Saint-André, Cossé (José) Grima, 18 ans. (1)

20 mai, Hôpital Saint-Raphaël, Antoine Pierre, fusilier au Régiment de León. (1)

30 mai, Hôpital Saint-André, Bernard Carrera, 24 ans. (1)

23 juin, Hôpital de la Demi-Lune, Joseph Garcia, paysan de Valence. Jean Rechel, 26 ans, de Villalonga, Régiment de Barcelone. François Mouno, 19 ans, de Baca, Régiment le Provincial. Thomas Blasquez, 26 ans, né à Linitz, 111ème Régiment espagnol. Bernard Sobrabien, 18 ans, de Tiega, Régiment del Carmen. André Masoras, 30 ans, de Santander, Régiment de Don Carlos. Pierre Sacre, 40 ans, Garde Wallonne, né à Flema. Mathieu Garcia, 30 ans, paysan prisonnier de Saragosse. (8)

19 septembre, Hôpital Saint-André, Guillaume Arilliana (Orellana), 23 ans, né à Dossé. (1)

1810; (16).

8 janvier, Hôpital Saint-André, un prisonnier espagnol inconnu mort en entrant à l'hôpital.(1)

12 janvier, Hôpital Saint-André, Philippe Carrasque, 19 ans. (1)

16 janvier, Hôpital du Guet à Cheval, Francisco Lopez, 58 ans, né à Figarelos. (1)

23 janvier, Hôpital Saint-André, Antoine Gespart, 21 ans, prisonnier de guerre. (1)

5 février, Hôpital Saint-André, Pascom Guillorée, 36 ans, Prisonnier Espagnol. (1)

20 février, Hôpital Saint-André, Joseph Andine, 39 ans, né en Espagne. Barthélémy Gomez, 19 ans. (2)

3 avril, Hôpital Saint-André, Pedro Garcia, 28 ans. (1)

21 avril, Hôpital Saint-André, Jean Lagronne, 17 ans, né à éssia (Ecija), Andalousie, fusilier au Régiment d'Ecija. (1)

14 mai, Hôpital Saint-André, Pierre Rodriguez, cordonnier, 47 ans. (1)

23 mai, Hôpital Saint-André, Raphaël Garché, 18 ans. (1)

4 juin, Hôpital Saint-André, François Aznard, 24 ans. (1)

15 septembre, Mateo Antonio, 17 ans, soldat espagnol. (1)

29 septembre, Hôpital Saint-Raphaël, Léonard Diotet, 24 ans. Jean Larouga, 25 ans. (2)

10 octobre, Hôpital Saint-André, Antoine Marie Seoane, 31 ans, capitaine Espagnol du Régiment de Salas, Infanterie de ligne, né à Malaga. (1)

1811; (0)

1812; (3).

7 décembre, Fort du Hâ, un inconnu, 25 ans prisonnier de guerre. (1)

28 décembre, Hôpital Saint-Raphaël, Pedro Domingo, 25 ans, né à Posada, Oviedo, fusilier au Régiment d'Asturies. Pedro Castro, 25 ans, natif de Castilles, Asturies, fusilier au Régiment d' Oviedo. (2)

30 décembre, Hôpital Saint-Raphaël, Jean Costes, 20 ans né à Sotomayor, prisonnier de guerre. (1)

1813; (11).

7 janvier, Hôpital Saint-Raphaël, Joseph Delafonte (de la Fuente), 24 ans, né à Inquiestre, Asturies, prisonnier espagnol. Manuel Parduelles, 27 ans, né à Levigne, León, prisonnier du Régiment de Cantabria. (2)

28 janvier, Hôpital Saint-André, Francisco Fernandez, 29 ans, prisonnier espagnol. (1)

17 février, Hôpital Saint-Raphaël, Francisco Albarez, 25 ans, né à Goudon, Asturies, prisonnier du ler Régiment des Asturies. (1)

6 juillet, Hôpital Saint-Raphaël, Fernando Gonzala, 24 ans, soldat au Régiment d'oviedo, né à Icon, Asturies. (1)

9 juillet, Hôpital Saint-Raphaël, Manuel Blanco, 19 ans, volontaire de Castille, né à Campos. (1)

31 juillet, Hôpital Saint-Raphaël, Cayetano Malaillano, 20 ans, né à Cabesa, Valladolid, fusilier au Régiment des volontaires de Castille. (1)

20 août, Thomas Recart, 38 ans, prisonnier espagnol. (1)

4 septembre, Hôpital Saint-Raphaël, Escolástico Ybanez, 18 ans, né à Vallerarebas, Cuenca, chasseur au Régiment de Cuenca. (1)

28 septembre, Hôpital Notre-Dame, Salustiano Coué, 21 ans, né à Collombreres, Santander, Régiment de Laredo. (1)

8 novembre, Hôpital Notre-Dame, Antoine Braqua, 54 ans, canonnier au 7ème Bataillon, né à Medina del Campo. (1)

1814; (5).

6 juin, Hôpital Saint-André, Joseph Ramos, 45 ans, lieutenant prisonnier espagnol, né à Ségovie. (1)

8 juin, Hôpital Saint-André, Grégoire Gomez, 30 ans soldat espagnol prisonnier de guerre. (1)

27 juin, Hôpital Saint-André, Joseph Moyé, 28 ans, prisonnier. (1)

28 juin, Hôpital Saint-André, un inconnu, 23 ans, prisonnier espagnol né à Millanta. (1)

24 octobre, Hôpital Saint-André, Francisque Garcia, 24 ans, prisonnier né à Cadix. (1)

Presque tous sont donc de jeunes fusiliers appartenant aux régiments de Burgos, de Castille, de Murcie ou de Séville. Le plus fort contingent de décès de prisonniers napoléoniens se produisit en hiver 1809 dans les hôpitaux bordelais de la Demi-Lune, Saint-André et Notre-Dame (Ancien couvent transformé en caserne). Il est intéressant de remarquer une fois de plus l'orthographe souvent fantaisiste des noms espagnols dans les registres d'Etat-Civil.

Travail terminé en 1993, thèse jamais soutenue donc complètement disponible

Les prisonniers espagnols
Surveillance policière
Le clergé
Les guerres carlistes
Les trafics carlistes
Le suivi des émigrés
Détail des espagnols rencontrés dans les registres d'Etat Civil



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