Deuxième partie :
Le suivi des familles (1800 - 1849)
Norbert Rouzil

Les prisonniers espagnols
Surveillance policière
Le clergé
Les guerres carlistes
Les trafics carlistes
Le suivi des émigrés
Détail des espagnols rencontrés dans les registres d'Etat Civil



NOMS des personnes ou des familles que nous avons pu suivre sur plusieurs années: Chaque fois que cela était possible, nous avons mis en évidence les liens de parenté qui unissent certains de ces individus. Nous n'avons retenu ici que les individus qui font partie d'une famille importante en nombre, c'est à dire ceux dont le nom revient souvent. Nous avons retenu aussi les individus qui, bien qu'apparaissant seuls, reviennent sur plusieurs années comme témoins ou comme déclarants, car ils font partie des personnages populaires de cette colonie espagnole. Pour les autres, il faudra se reporter à la liste chronologique exhaustive figurant en annexe. Bien souvent les liens de famille restent hypothétiques. D'autre part, par manque de renseignements précis, il nous a bien souvent été impossible de relier entre eux les individus portant des noms très répandus comme Fernández, López, Martín, García ou Rodríguez. Bon nombre d'entre eux portent le même prénom, souvent commun, comme Antonio, Manuel, José, ou Francisco. Il est difficile dans ces conditions de savoir s'il s'agit du même individu. A cela s'ajoute le fait que dans les familles espagnoles le fils porte très fréquemment le prénom du père et la fille celui de la mère.

ACHA (de) (1812 - 1845) : En 1812, Juan de Acha, 21 ans, né à Orozco (Bilbao), décède au Fort du Hâ. En 1842, décès de Juan José de Acha, 76 ans, propriétaire né à Salmenton (Vitoria) et habitant au 26 rue Esprit-des-Lois. 3 ans plus tard, María Rosario de Acha, 26 ans, née à Cadix et habitant 13 rue Minvielle, épouse un Bordelais de 26 ans, Henri Borgaard. María Rosario habite avec son père Julian de Acha qui est négociant. On trouve au bas de l'acte de mariage la signature de Adela de Acha, probablement soeur de la mariée. En 1845, c'est Antonio de Acha, propriétaire de 22 ans né à Bilbao qui se marie. Il habite avec sa mère Saturnina de Lamonauria et épouse Carlota de Montes, 19 ans, née à Rueda, qui a pour tuteur son oncle Tomás de la Torre qui habite la Galerie Bordelaise.

AGETE, Juan Pedro (1840 - 1842) : prêtre déclarant dans un décès en 1840 alors qu'il habite au 9 de la rue Pilet. Puis témoin de mariage en 1842, mais il a déménagé et habite au 53 de la rue Sainte-Eulalie.

AGUILAR. (1819 - 1845) : Ce nom apparaît pour la première fois lors d'un décès le 18 août 1819: Elisabeth de Aguilar perd son fils de 30 ans, Pierre Longard, né à Jerez de los Caballeros et décédé à l'hôpital Saint-André. Il faut ensuite attendre 1840 pour le mariage de María de Aguilar y Romero, 51 ans, née à Quintanarraya (Burgos), qui habite la rue Fondaudège et qui épouse un Palois de 32 ans dont nous ne possédons que le prénom: Balthasar. En 1842, Pedro de Aguilar, Espagnol réfugié, est témoin à un mariage, tout comme Joaquín Aguilar, tailleur, en 1845. María pourrait être la fille d'Elisabeth, mais la parenté des membres de cette famille n'a pu être clairement établie.

AGUIRRE. (1826 - 1843) : En 1826, Ana de Aguirre marie sa fille María Jesus, 15 ans, née à Mexico. Elle s'appelle sur l'acte Aguirrevengoa. Aguirre ne serait donc que l'abréviation de ce nom. En 1829, Ana Joaquina, 28 ans, née en Navarre, épouse Pierre Abéjean, tailleur bordelais de 30 ans. En 1835, Domingo de Aguirre est témoin au mariage de son neveu Ramón, 32 ans. Ils habitent tous les deux au 1 rue du Chateau-Trompette. Domingo décède en 1837, à l'âge de 66 ans, mais il sera de nouveau témoin de mariage quelques mois avant sa mort. Il habite alors 45 cours de l'Intendance et est propriétaire. En 1840, Felipa de Aguirre y Laurencin marie sa fille, Isabelle de Uhagon. En 1844, Marie de Aguirre perd son fils Jean Paul Danglada, négociant de 43 ans qui décède à l'Hospice des Aliénés. L'année suivante, María Joaquina de Aguirre, qui habite la Galerie-Bordelaise marie son fils, Mario Nicolas de Izaguirre, fabricant d'espartilles de 22 ans. En 1847, nous trouvons un prêtre, Juan Ramon Aguirre qui est témoin de mariage. Il habite 5 rue Montaigne. Et en 1848, c'est Francisca de Aguirre qui se marie. Elle a 26 ans et habite 15 rue Notre-Dame. Il semble donc qu'il y ait un amalgame entre les noms d'Aguirre, Aguirrevengoa et Izaguirre. En 1843, nous trouvons aussi un certain José Arambari Izaguirre qui perd sa femme Ursula Vázquez de Camino.

ALBIZU. (1841 - 1849) : En 1841, Angel Albizu, rentier de 33 ans, habitant 7 fossés de l'Intendance, épouse Maria Angela de Ibarrondo, 37 ans, née au Mexique. En 1844, Jean Albizu, portefaix espagnol habitant 6 rue Saint-Paul, est déclarant dans un décès. Puis Nicolas Albizu est deux fois témoin de mariage en 1848 et 1849. Les deux fois il habite au 5 de la rue Montaigne, mais il est déclaré passementier en 48 et journalier en 49.

ALBUQUERQUE. (1801 - 1845) : En 1801, décès d'Esther, 92 ans, née à Cadix et qui habite rue Bouhaut. Isaac, marchand de 67 ans, né lui aussi à Cadix et habitant 68 rue Bouhan, décède en 1803. Le déclarant est son neveu Abraham, 15 rue Mercière qui est lui aussi marchand. En 1821, Gabriel Albuquerque, peintre, perd son fils Francisco âgé de 18 mois. Il habite 2 rue Millière. En 1822, Rachel Albuquerque perd son mari Jacob Fernández, 90 ans. Ils habitent 21 rue du Cayre. Puis en 1845, José Albuquerque, 26 ans, né à Bordeaux, peintre décorateur, épouse une espagnole de 19 ans, Manuela Celarain, née à Saint-Sébastien.

ALCAIN, José María (1825 - 1828) : il se marie en 1825, il habite 15 rue Porte-Dijeaux, et décède en 28, 15 rue Fondaudège. Né à Saint-Sébastien, il a 22 ans en 25 et il est commis négociant. En 28, il est négociant.

ALCALA GALIANO, Damaso. (1839 - 1842) : Né à Alicante, il apparaît comme témoin de mariage en 1839 au mariage de son frère, Felix, rentier de 35 ans, né à Madrid. Il habite alors cours du XXX juillet, à l'hôtel du Midi. Puis il se marie en 42, à l'âge de 33 ans, alors qu'il habite au 37 de la rue Huguerie. Il est déclaré rentier en 39 et propriétaire en 42. Son frère Félix avait épousé Encarnación Belvis de Moncada, madrilène de 36 ans, fille de María Dolores Palafox, habitant toutes deux rue Esprit des Lois.

ALDAZABAL, Ignacio. (1843 - 1845) : Cordonnier de 36 ans né à Plasencia, il habite 11 rue Lecoq et se marie en 1843 avec María Josefa de Nazábal, 30 ans, née à Andoaín. Puis le couple perd en 1845 une fille de 6 mois, Juana, née à Plasencia. La Famille habite alors au 3 de la même rue.

ALEGRIA, Luis (1831 - 1833) : verrier espagnol qui épouse en 1831, Jeanne Pommez, 24 ans, née à Bordeaux. Le couple qui habite 41 rue Saint-Joseph, perd en 1833 un fils de 10 mois, Jean, né à Bordeaux. La famille habite toujours 41 rue Saint-Joseph.

ALFOS. (Voir Pueyo).

ALGARRA, Pedro (1842 - 1843) : déclarant dans un décès en 1842, il habite au 23 rue des Minimes. C'est un avocat né à Ochagavia (Navarre) qui épouse en 1843, à l'âge de 45 ans, Fermina Peralta, âgée de 42 ans, veuve de Romualdo Echeverría. Ils habitent alors au 7 cours d'Albret.

ALVAREZ, José (1826 - 1844) : Cyprienne Duran et José Alvarez perdent en 1826 un fils de 2 ans et demi, Luis Alvarez Durán, né à Séville. La famille habite alors 15 rue de Tustal. Né en Espagne, José est capitaine réfugié en 1826 puis capitaine retraité en 1844, date à laquelle il apparaît comme déclarant dans un décès. Il habite maintenant au 9 rue des Piliers de Tutelle.

ALVAREZ LEAL, Santos (1819 - 1829) : propriétaire né à León, il épouse en 1819 Amélie Massota, 22 ans, née à Bordeaux, et habitant comme lui 23 rue Saint-Martin. Il a alors 33 ans Le couple a déjà un fils de 4 ans né à Bordeaux. Santos décède en 1829, à l'âge de "47 ans", toujours au 23 de la rue Saint-Martin.

AMATI (de), Bernardino (1832 - 1849) : c'est l'un des personnages importants de cette colonie espagnole. Sa première apparition sur les registres date de 1832, il est déclarant dans un décès et habite cours de Tourny. En 1839 et 40, il sera témoin à deux mariages; les deux fois il habite au 79 rue Palais-Galien. Déclarant en 42, puis témoin en 47, il habite toujours la même rue, d'abord au n° 71, puis au 8. Il décède en 1849 mais habite alors la rue Fénelon. Il est né à Orduña (Bilbao) et a 58 ans en 1849. Il est déclaré cinq fois propriétaire mais le jour de son décès, une précision de plus est apportée: curé de Tonala au Mexique.

ANER. (1831 - 1844) : En 1821 mariage de María Teresa Aner, à l'âge de 42 ans. Elle est née à Aubert (Lérida) et habite 249 chemin du Sablonat. Elle est veuve et a déjà deux enfants de Jean Forment. Elle épouse un charpentier de haute futaie de 35 ans, Jean Pierre Pédezer, né à Bayonne. En 1823, Gabriel Aner décède à l'Hôtel-Dieu à l'âge de 91 ans. C'est un mendiant espagnol sans adresse. En 1824, Antonio Anner, 20 ans, terrassier né à Viella (Lérida), fils de Francisco Anner décède à l'Hôtel-Dieu. Un autre décès a lieu en 1828, il s'agit de celui de José Anner, journalier espagnol. Il est marié à Manuelle Laprade, mais on ne connait ni son adresse ni son âge. En septembre 1830, Thérèse Aner, qui habite 16 rue Clare, marie son fils Joaquín Joseph Forment, journalier de 23 ans né à Viella (Lérida), qui épouse une Girondine de Langoiran. Le 9 octobre, la même Thérèse Aner marie sa fille Marie-Françoise Forment, lisseuse de 15 ans, née à Viella (Lérida), soeur du précédent. Elle épouse Jean Soutiran. En 1840, on trouve comme témoin de mariage l'aubergiste du 5 place d'Armes, Jean-Baptiste Ané. De mai 1843 à octobre 1849 on rencontre en huit occasions un personnage important de la colonie espagnole, il s'agit de Vicente Aner ou Alert, portefaix habitant 9 passage Moreau jusqu'en 1849, date à laquelle il habite 16 rue Beaufleury. Il est huit fois témoin de mariages. En juillet 1844, Francisco Ané se marie. Il a 26 ans, est né à Aubert (Lérida) et habite 8 rue Traversière. Il signe Anet et épouse une Espagnole de 26 ans née à Las Bordas. En 1844, Marie-Françoise Forment qui a maintenant 39 ans, est épicière 25 route de Toulouse et habite avec sa mère. Elle est veuve et se marie avec Bernard Clouset, un cordier commingeois de 30 ans.

ANGLADE. (1837 - 1847) : En 1837, Pierre Anglade perd son fils José, décrotteur, né en Espagne. En 1842, Vicenta Anglada, 20 ans, couturière espagnole décède à l'Hôpital Saint-André. En 1846, un autre José Anglade de 57 ans, journalier né au Val d'Aran décède à l'Hôpital Saint-André. En 1847, Jeanne Anglade, 19 ans, habitant 7 Galerie-Bordelaise, née à Loupiac, épouse un portefaix espagnol du Val d'Aran, Jean Boya, 28 ans.

ARAGON. (1830 - 1846) : En 1830, María José de Aragón, 35 ans, 3 cours de Tournon, née à Chiclana (Cadix), épouse un chapelier bordelais de 27 ans, Pierre Noble. En 1842, José Antonio de Aragón, 19 ans, se marie avec Antoinette de Vidal, 23 ans, née à Acapulco. José Antonio est né à Oñate (Saint-Sébastien), sans profession et habite rue Sainte-Eulalie avec sa mère Antoinette de Fanonez. En 1846, toujours dans la rue Sainte-Eulalie, Francisca de Aragón, 25 ans, née aussi à Oñate, soeur du précédent, décède.

ARAGON. (Voir Fanonez).

ARAMBURU. (1825 - 1849) : En 1825, Luis Aramburu est déclarant de décès. Il a 33 ans et habite 12 cours de Tourny. En 1838, décès de Bernard Aramburu, cordonnier espagnol de 32 ans à l'Hôpital Saint-André. Puis en 1844, nous trouvons Juan Aramburu, marin. Il habite rue Saint-Joseph et est déclarant, en 1849, du chocolatier Pedro Aramburu qui habite 93 rue du Palais-Galien. Lui aussi apparaît comme déclarant.

ARANDA, José Silverio (1820 - 1822) : cordonnier né à Valence, il épouse en 1820, à l'âge de 37 ans, Jeanne Lefour, 34 ans née à Bordeaux. il habite au 42 de la rue du Hâ. En 1822, sa femme fait une fausse couche. Ils habitent alors 2 rue des Minimettes.

ARISMENDI. (1826 - 1848) : En 1826, Francisco Arismendi, négociant 10 rue Saint-Dominique est témoin de mariage. Puis il faut attendre 1847 pour le mariage de María de Arismendi, 28 ans, habitant 40 cours de Tourny, née à Goizueta (Navarre). Elle épouse un terrassier de Benasque de 32 ans, Ramón Serveto. L'année suivante, Antoine Arismendi perd sa femme Nicolasa Arizu, 40 ans, née à Viana (Navarre), décédée à l'Hôpital Saint-André.

ARISMENDI. (Voir Serveto).

ARMINGOL, Pierre (1823 - 1827) : cordonnier qui apparaît en 1823 comme témoin de mariage, il habite au 58 de la rue Pont Long. Il est né à Barcelone et a 40 ans lors de son décès en 1827 à l'hôpital Saint-André. Il est alors enregistré comme manoeuvre.

ARREGUI (de), Esteban (1846 - 1848) : né avec le siècle à Aramayona (Vitoria), il se marie en 1846, alors qu'il habite 42 place Dauphine, puis apparaît en 48 comme déclarant, mais habite 7 rue Buffon.

ARRIGUNAGA. (1825 - 1836) : En 1825, Jean Baptiste Arrigunaga voit sa femme faire une fausse couche: Ana María Savido vient de perdre une petite fille. Au mois d'août 1834, ce même Jean Baptiste, négociant 1 place Laîné, perd une autre fille âgée de 11 jours, María del Pilar. En décembre de la même année, Jean Baptiste perd son fils de 18 ans, étudiant en médecine, né à Campeche au Mexique. En 1836, on retrouve Jean Baptiste témoin de mariage, il habite toujours 1 place Laîné.

ARRIGUNAGA. (Voir Savido).

ARRU. (1801 - 1849) : En 180l, Juan Pedro Arru, 36 ans, rémouleur né à Saint-Martin de Benos (Lérida), habitant 31 rue Jemmapes, épouse Marie Lamarque, 26 ans, née à Carignan. Il mourra en 1835, à l'âge de 70 ans, il habite alors 2 rue Villeneuve. En 1841, Marie Ana Arru, perd son fils de 19 ans, Paul Deor, journalier né au Val d'Aran et habitant 15 rue Bergeon. En 1842, Manuel Arroux perd sa femme Isabelle Faure, 40 ans, née à Lérida. En 1844, Francisca Arru, 16 ans, née à Aubert (Lérida), habitant 23 rue d'Aquitaine, fille d'Antoine Arru et de Françoise Bodet épouse Antonio Balaguer, 20 ans, portefaix né à Tamarite. Puis en 1849, Mariane Arru perd son mari Francisco Coy, journalier de Salardú de 36 ans. Elle habite 23 passage Moreau.

ARTASONA, Francisco (1838 - 1848) : témoin de mariage en 1838, c'est un terrassier né à Estadilla, il habite au 8 rue du Cayre. Il décède en 1848, à l'âge de 45 ans, mais il est déclaré maintenant journalier et habite 34 rue Tombel'oly.

ARZAC (de), Manuel (1828 - 1829) : chapelier qui apparaît deux fois comme témoin de mariage en 1828 et 29. Les deux fois il habite au 21 de la rue du Petit Colisée

ASENSI, José ou José María (1843 - l848) : témoin de mariage en 1843, il habite au 25 cours d'Albret et est propriétaire; il apparaît de nouveau en 1848 comme déclarant, il est alors rentier.

AZCARATE (de) (1840 - 1847) : En 1840, Cecilia de Azcárate, 5 rue Paulin, marie sa fille Maria José Macaye de 36 ans née à Pampelune, à Bernard Cistac, un commis négociant de Bayonne de 60 ans. Cecilia décède à l'Hôpital Saint-André en 1843 à l'âge de 66 ans. En 1847, Marguerite de Azcárate, veuve de Bernard Cistrac, décède à l'Hôpital Saint-André à l'âge de 40 ans. Elle aussi était née à Pampelune, il s'agit probablement de la même dont le prénom a été transformé.

BACA, Francisco (1827 - 1849) : certainement l'un des personnages les plus actifs de la colonie espagnole. Il s'agit d'un cordonnier qui apparaît 12 fois entre 1827 et 1849, dont 10 en tant que témoin de divers mariages d'Espagnols. En juin 1827, année où il épouse Jeanne Lapeyre, 28 ans, née à Hostens (33), il a 23 ans et habite rue des Herbes. Il a déménagé en décembre pour habiter la rue Bouquière. En 31 et 33, il habite la rue des Remparts puis apparaît 8 fois entre 1841 et 1849 à la même adresse: 7 rue Pradel.

BADIA. (1838 - 1840) : En 1838, Joaquín Badia, journalier de 32 ans, né à Los Collados, habitant 5 rue Bourgogne, épouse Marie Françoise Badia, 32 ans elle aussi, née à Estadilla et habitant aussi 5 rue Bourgogne avec son père, journalier, veuf et son frère Ramón, terrassier. En 1840, Vicenta Badia, 21 ans, rue Tombel'oly, née à Estadilla, épouse Tomás Demur, journalier de 45 ans né à Sanz. En 1842, on trouve un Joaquín Demur, probablement frère de Tomás, terrassier, 35 rue Tombel'oly, témoin de matriage.

BALAGUER. (1841 - 1846) : En 1841, Florence Balaguer, 25 ans, 18 rue des Pommiers, née à Tamarite, épouse Segundo Martínez, né à Alquezar (Huesca), 25 ans, journalier, 17 rue des Pommiers. En 1844, Antonio Balaguer, 20 ans probablement frère de la précédente, né aussi à Tamarite, portefaix habitant rue Bourgogne, épouse Francisca Arru, née à Aubert (Lérida). Enfin en 1846, on trouve Sebastián Balaguer, probablement un autre frère de Florence, terrassier de 26 ans, habitant rue Mingin, né aussi à Tamarite de Litera et qui épouse Eusebia Izquierdo, 22 ans née à Molina.

BALDA, José (1847 - 1849) : pharmacien qui apparaît deux fois témoin de mariage en 1847, mais entre août et septembre, il a déménagé de la rue d'Aquitaine à la rue du Palais-Galien, pour habiter en 1849 la rue Tombel'oly.

BALLOVAR, Mariano (1838 - 1841) : terrassier né à Selgua (Huesca). Il est témoin de mariage le 10 juillet 1838 et se marie le 24 à l'âge de 42 ans, il habite au 16 de la rue du Cayre. Il décède à l'hôpital Saint-André en 1841 et il a alors...40 ans.

BAQUERA, Teresa (1844 - 1849) : née à Aubert (Val d'Aran), elle perd un enfant en 1844, elle habite alors au 273 impasse Moreau. Elle se remarie en 1849, à l'âge de 44 ans et habite au 17 cours Saint-Jean.

BARBOURE, Calixto (1831 - 1839) : commis négociant qui apparaît trois fois comme témoin de mariage entre 1831 et 1839. Pendant ces huit ans, il habitera au 51 de la rue des Ayres.

BARES. (Voir Nalt).

BARRENA. (1841 - 1843) : En 1841, José Barrena, 65 ans, prêtre né à Oñate décède 6 rue Permentade. En juin 1843, Maria Antonia Barrena décède à 63 ans au 44 rue de la Petite Taupe. Elle était née à Azpeitia. En 1843, José Barrena, officier de 34 ans est témoin de mariage en juillet et décède au mois d'août de la même année. Il habitait avec son père Manuel, 14 rue des Minimes et était né à Ceuta.

BATIZ, José (1842 - 1847) : témoin de mariage en 1842 puis en 1847. Il habite d'abord 2 rue Mautrec où il est propriétaire, puis 13 rue Rolland où il est rentier.

BENITO. (1840 - 1847) : En avril 1840, Francisco Benito est déclarant de décès. C'est un tailleur qui habite 8 impasse Moreau. Au mois de mai de la même année, Rose Benito perd son mari, Antonio Malbes, journalier de 47 ans, né au Val d'Aran. Neuf ans plus tard, Rose, marchande chiffonnière née en Espagne, décède au 20 de la rue Bongrand. En 1841, Miguel Benito apparaît trois fois: d'abord comme témoin de mariage le 5 mai, puis il se marie lui-même le même jour. Il a 25 ans, est né à Viella (Lérida), et est fabricant et marchand de parapluies et habite 4 rue de la Chapelle Saint-Jean. Mais au mois de novembre de cette même année, Miguel décède à l'Hôpital Saint-André. En 1845 et 1847, un José Benito, portefaix, est deux fois témoin. Les deux fois il habite au 15 de la rue des Pommiers. En 1846, Felipe Benito, officier espagnol réfugié habitant 17 rue de la Trésorerie est déclarant de décès. Puis en 1847, on enregistre le décès de Joseph Benito, 17 ans, né à Cuba et habitant 34 rue Servandoni.

BERDIE. (1833 - 1842) : En 1833, on enregistre le décès de Jean Berdié à l'Hôpital Saint-André, à l'âge de 18 ans. Il s'agit d'un décrotteur né à Bénos (Lérida). En 1836, Manuel Berdié, terrassier né à Begos (Val d'Aran), se marie à l'âge de 23 ans avec Isabel Ramón de 24 ans née à Ainet (Lérida).alors qu'il habite 29 rue de la Course, puis il perd sa femme en 1849, il habite maintenant 3 rue du Cousse. En 1842, Mateo Berdié, 29 ans ½, habitant 13 quai de Bourgogne et né à Casau (Val d'Aran), épouse Josefina Salvador de 24 ans ½, née à Viella (Lérida), habitant à la même adresse.

BERDIE. (Voir Ramón).

BERNADETS. (1837 - 1843) : En 1837, "Fransua", transcription phonétique espagnole de François, apparaît comme déclarant dans un décès. Il habite 22 rue des Bouviers. En 1838, Marguerite Bemadets, habitant 21 rue des Bouviers, perd une fille de 18 mois, Marie Plet. En 1843, Miguel Bernadets, sacquier né à Las Bordas, habitant 8 rue Bergeon, épouse Mathilde Puig, 20 ans née à Vilach (Lérida) et habitant rue Entre Deux Places. L'année suivante, Maria Antonia Bernadets, 26 ans, probablement soeur du précédent, née elle aussi à Las Bordas et habitant 8 rue Traversière, épouse Francisco Anet de 26 ans, né à Aubert (Val d'Aran).

BERNADETS. (Voir Plet).

BERTERA. (1827 - 1831) : En 1827, Felipe Bertera, négociant, apparaît comme déclarant de décès. Il habite 3 cours de Tournon jusqu'en 1830 date à laquelle il est de nouveau déclarant. Puis, en 1833, il est témoin de mariage. Il habite alors 62 cours du Jardin-Royal et est toujours négociant. En 1831, décès de Jeanne Bertera, 28 ans née à Cadix et fille de Felipe. En 1844, ce même Felipe perd son fils Felipe Justo, Consul du Pérou, âgé de 37 ans, lui aussi né à Cadix et habitant 17 cours du Jardin-Royal.

BIECH. (1830 - 1849) : En 1830, Marie Biech marie sa fille Françoise Monge, 19 ans, née à Arrós (Lérida), à Francisco Nart, 26 ans terrassier né à Casau (Val d'Aran) et habitant aussi 21 rue Planterose. En 1834, Madeleine Biech âgée de 39 ans, née à Arrós se marie. Elle habite au 13 de la rue Planterose. En 1843, Françoise née Monge, marie sa fille Rita Nart de 15 ans et demi à Joseph Moga, couvreur de 24 ans né à Vila. Elle habite alors rue Traversanne. Cette même année, Marie Bertera perd son mari Bernardo Monge, âgé de 92 ans, ex terrassier né à Arrós (Lérida). En 1844, Madeleine Biech perd son mari, José Sabadia, paveur de 51 ans natif de Caneján (Val d'Aran). Elle habite 13 rue Traversanne. En 1849, Marie perd sa fille Mari Juana Monge, brodeuse de 40 ans, née à Arrós, qui habitait 16 rue Marengo avec sa mère.

BIECH. (Voir Nart).

BILBAO, Ciriaco (1842 - 1844 - 1863) : né à Bilbao, il se marie en 1842, à l'âge de 32 ans avec Jacinta de Isturrioz, 41 ans, née à Begoña, prés de Bilbao. Il habite 6 place Dauphine. Puis il apparaît comme témoin de mariage en 1847, rue Castelnau d'Auros, et en 1848, au 5 cours de l'Intendance. Il est déclaré d'abord sans profession, puis propriétaire, puis maître d'hôtel. En réalité, ce Ciriaco, dont on ne connait pas le nom de famille, s'appellera Ciriaco Bilbao, du nom de sa ville de naissance, à partir du 2 octobre 1863 selon un acte qui figure à l'intérieur du registre des mariages de 1844.

BLANCO, Antonio est témoin de mariage en 1846 et 47. Les deux fois il habite à l'Hôtel de Ville où il est garde municipal.

BLANCO, Sebastián (1836 - 1838) : ex-officier au Mexique, né à Ubrique (Cadix), il est d'abord témoin de ma:iage en 1836 et habite 8 rue Huguerie, puis il se marie en 1838, à l'âge de 45 ans. Il habite toujours au même endroit mais sa rue a changé de nom, elle s'appelle maintenant rue de la Petite Taupe.

BLANCO. (1824 - 1827) : En 1824, Marie Blanco y Cartagena, marie son fils Julio Ferrari de 23 ans, entier, sans profession, né à Valladolid, avec une Bordelaise de 19 ans, Jeanne Darvoy qui habite rue Notre-Dame Saint-Seurin. Marie Blanco est alors l'épouse de Manuel Silvela, ancien magistrat espagnol. En 1825, Marie Blanco marie sa fille Victoria Silvela de 20 ans et demi à Nicolas Figuera de Vargas, rentier de 21 ans né à La Havane. Victoria est la fille de Manuel Silvela. En 1827, c'est son fils Francisco Silvela, 23 ans qui se marie avec Luisa Delevielleuse.

BLANCO. (voir Silvela).

BLASCO, Roberto (1846 - 1848) : déclarant en 1846, il habite 45 rue Française et est liquoriste; puis il apparaît comme témoin de mariage en 1848, mais il est alors chocolatier et habite au 21 de la rue des Pommiers.

BORDANOVA, Silvestre (1843 - 1846) : né à Liria (Valence), il est témoin de mariage en 1843. Il habite alors 14 rue Mingin. Ce rentier, ex-officier espagnol, a 29 ans en 1846, date à laquelle il épouse Françoise Lebled, bordelaise de 36 ans qui habite 42 rue de la Petite-Taupe. Il habite maintenant 14 rue de la Merci.

BOYA. (1845 - 1849) : En 1845, Rose Boya marie son fils José Antonio De Miguel, joueur d'orgue de 26 ans né à Les, à Ana María Pujol, 34 ans, née à San Martín de Bercos (Val d'Aran). Tous habitent au 21 de la rue Naujac. En 1847, c'est Francisca qui marie son fils Francisco, 28 ans, portefaix né à Les de père inconnu avec Jeanne Anglade née à Loupiac (33). En 1849, Francisca marie sa fille María Castaneda, 22 ans, née à Laínez (écrit La Ynesse), avec Louis Paul Passanet, garçon boulanger de 27 ans né dans le Gers.

BRABO, Susana (1826 - 1835) : née à Fuencarral (Madrid), elle épouse en 1826 à l'âge de 35 ans Pierre Phisdaal, 42 ans, aubergiste de la rue de Guienne né dans les Flandres. Susana habite aussi rue de Guienne, mais elle a déménagé en 1835 et décède à 44 ans rue Tombel'oly.

BUGAT, Andrés (1840 - 1845) : en 1840, au 56 rue Mondenard, il perd sa femme Rose Larrieu, de 45 ans, née à Arro. Puis en 1845, à l'âge de 32 ans, ce journalier né à Les, maintenant veuf, épouse Marie Maysounabe, 29 ans, née dans les Basses Pyrénées et habitant rue Clare.

BURGALA, Sebastién (1843 - 1848) : portefaix né à Artiés (Lérida), il est déclarant en 1843. Il habite alors rue d'Aquitaine. Témoin en juillet 1844, il perd au mois d'août de la même année une fille d'un an, Marie Burgala, dont la mère est Thérèse Baquerie. Il est de nouveau témoin en novembre et habite toujours passage Moreau, jusqu'en 1846 où il est encore deux fois témoin en février et en août. Il décède en 1848, mais il avait déménagé et habitait maintenant 17 cours Saint-Jean.

BUSQUET. (1828 - 1843) : En 1828, Juan Busquet, journalier habitant 46 chemin du Médoc, époux de Marie Santa Fusta, perd son fils de 8 ans, Joseph, né à Bossost (Lérida). En 1840, Marie Busquet, 32 ans décède à l'Hôpital Saint-André. Puis en 1843, María Rosa Busquet qui a 22 ans, née à Bossost, habitant 12 rue Naujac, fille de Juan Busquet et de Marie Santa Fusta, épouse Manuel Pujol, 24 ans, journalier né à Berros et habitant aussi 12 rue Naujac. En 1849, Teresa Busquet, 25 ans née à Bossost, soeur de Maria Rosa, épouse Hyacinthe Darquié, chapelier bordelais de 23 ans.

BUSQUET. (Voir Pujol).

BUXO, Fernando ou Ferdinand (1825 - 1849) : ce négociant né à Buenos Aires a 30 ans lorsque son nom apparaît pour la première fois en 1825. Il habite 5 fossés du Chapeau-Rouge et est témoin de mariage. En 1830, il épouse Leocadia Giraldez,18 ans, qui signe Leocadia de Casa Palacio et qui n'est autre que la fille du marquis de Casa Palacio, majordome du roi. Fernando habite alors cours du Jardin-Public et il a..."37 ans". En 1832, nous retrouvons Fernando témoin de mariage. Il habite 3 cours du XXX-Juillet. En 1834, lorsque sa femme Leocadia décède, ils habitent toujours cours du XXX-Juillet. Il faut ensuite attendre 1849 pour retrouver le nom de Fernando Buxo, il est témoin de mariage et habite toujours cours du XXX-Juillet, mais il est considéré maintenant comme rentier et non plus comme négociant.

CABALLERO. (1832 - 1845) : En 1832, Manuela Caballero, 42 ans, habitant 10 Pavé des Chartrons et née à Lima, épouse Charles Louis de Nava, comte de Noroña, 31 ans, né à Berne, fils de l'ancien ambassadeur d'Espagne en Suisse. En 1843, Bernardo Caballero décède à l'âge de 69 ans. Né à Madrid, il est l'ancien Archevêque de Saragosse et habite au séminaire, rue Marbotin. L'année suivante, Juan Caballero, Espagnol habitant 17 cours du Jardin-Public, gérant du Consulat du Pérou est déclarant dans un décès. Puis, en juillet 1845, Miguel Caballero, né à Villar de Cobet (Guadalajara), journalier de 31 ans, épouse Maria Rosa Sarcos, 25 ans, née à Vilamós. Trois mois plus tard, ce même Miguel est témoin de mariage. Il n'habite plus alors 12 rue Tombel'oly, mais 3 cours Saint-Jean.

CABAU. (1841 - 1845) : En 1841, Maria Francisca Cabau, 24 ans, habitant 16 rue Bergeon, née à Las Bordas épouse Jean François Pradera, journalier de 26 ans né à Aubert (Lérida). En 1845, sa soeur Madeleine, 18 ans, habitant 11 cours Saint-Jean, née aussi à Las Bordas, épouse Ferdinand Mola, 25 ans, chauffeur aux bateaux à vapeur né à Artiés et habitant aussi 11 cours Saint-Jean.

CALDERON, Antonio (1841 - 1847) : terrassier né à Tamarite (Huesca), il est deux fois témoin en 1841, puis de nouveau en 1846, il habite alors rue du Cayre. Il a 30 ans en 1847 date à laquelle il épouse Rita Roy, Espagnole de 19 ans née à Espot.

CALONGE Y ORUNA, Antonio (1816 - 1817) : il a 30 ans en 1816, lorsqu'il épouse Vicenta Carrasco y Escolar de 25 ans, née à Alcalá (Madrid). Lui est né à Palencia, il est propriétaire et habite toujours le 19 de la rue Bouffard en 1817 où il est témoin de mariage.

CAMPO, Pierre (1826 - 1839) : il est cuisinier en 1826 lorsque son nom apparaît pour la première fois comme déclarant. Il habite alors 23 rue Esprit-des-Lois, mais en 1838 il a déménagé et habite rue Bourgogne lorsqu'on le retrouve témoin de mariage. Il a aussi changé de métier et déclare maintenant être terrassier, comme en 1839, date à laquelle il est de nouveau témoin, mais il a encore déménagé et habite avec son frère Tomás au 18 de la rue du Cayre.

CAMPOS (de), Sébastienne (1804 - 1832) : en 1804, elle marie sa fille Marguerite Pigneguy, 27 ans, née à Saint-Sébastien, à François Fabre propriétaire de 29 ans né à Blasimont et habitant fossé des Tanneurs. En 1818, Dámasa Campos, née à Vadocondes (Burgos), 23 ans, épouse en 1818 Jean Dupon, le boucher de la rue Moreau, né à Saint-Vivien (33). Dámasa décède en 1832, à l'âge de 37 ans au 12 de la rue Chantecrit.

CANALES, Joaquín (1841) : journalier de 25 ans et demi, né à Campo (Huesca), il épouse en janvier 1841 Bertrande Dominguette Estrade, 37 ans, de Bagnère de Luchon, également journalière et habitant aussi 5 rue des Pommiers. Joaquin sera deux fois témoin de mariage en juillet et août de la même année, mais il semble qu'il ait déménagé, il habite 19 rue des Pommiers.

CAPELLA, José (1842 - 1843) : menuisier né à Senmanat (Barcelone). En 1842, il épouse Antonia Miro née à Gerri (Lérida). Il habite alors 5 rue Lalande, mais lorsque l'année suivante il est témoin de mariage, il a déménagé et habite 53 rue Sainte-Eulalie.

CARRALON, Miguel (1827 - 1833) : cordonnier né à Madrid, Miguel Carralon apparaît pour la première fois en 1827. Il est témoin de mariage et habite 33 rue Sainte-Catherine. En 1828, il est de nouveau témoin de mariage et habite toujours à la même adresse. Miguel se marie en 1829 avec Catherine Roy née en Corrèze, puis en 1833, il perd son fils d'un an, Francisco, né à Bordeaux.

CARRILLO, José (1820 - 1824) : ce cavalier de la garde municipale, ex sergent Espagnol né à Andujar (Jaén), épouse en 1820, à l'âge de 25 ans, Elisabeth Maubourguet, 16 ans, fille d'un soldat de la garde. En 1821 et 1824, il sera deux fois témoin de mariage et il habite toujours à la caserne de l'Hôtel de ville.

CARRION de ACEVEDO, Angeles (1816 - 1818) : née à Zamora, elle épouse en 1816, à l'âge de 25 ans, José Pereira de Mendoza y Correa réfugié espagnol né à Noya, âgé de 26 ans et qui signe Pereira de Lira. Angeles habite alors 12 place du Marché. Puis en 1818, elle perd son fils de 18 mois José Arístides. La famille habite alors 11 place Dauphine.

CASTANO, Antonio (1813 - 1835) : habitant au 100 rue de la Trésorerie, il épouse en 1813, à l'âge de 39 ans, Juliette Pedron, 32 ans née dans le Morbihan. Puis en 1835, ce portefaix né à Itero (Burgos), décède à l'âge de 61 ans au 38 rue de la Trésorerie.

CASTET. (1841 - 1849) : En 1841 et 1843, Antonio Castet est deux fois témoin de mariage. Les deux fois, il habite 26 rue d'Aquitaine. Il est journalier en 41 et portefaix en 43. Puis en mai 1847, il perd sa femme Françoise Peña née au Val d'Aran et en novembre de la même année est de nouveau témoin de mariage. Mais il a déménagé et habite rue des Incurables jusqu'en 1849, date à laquelle il se remarie avec Teresa Baquera, 44 ans, née comme lui à Aubert.

CASTILLON. (1836 - 1838) : En 1836, Ignacia Castillon, épouse de José Galan, fait une fausse couche. En 1837, elle perd sa fille de 6 ans, Isabel Galan, née à Berbegal (Huesca). Puis en janvier 1838, elle marie sa fille Antonia Galan, 21 ans, née à Berbegal, à Laurent Chelle, 28 ans, né à Arrodes (Basses Pyrénées). En Novembre de la même année, Ignacia marie son autre fille Francisca Galan, 18 ans, née à Broto (Huesca), à Antonio Pardina, journalier né à Estadilla. De 1836 à novembre 1838, la famille habite 18 puis 19 rue du Cayre.

CAU. (1827 - 1848) : En 1827, Noël Cau, habitant 26 chemin du Sablonat, perd une fille d'un an et demi née à Vilach (Lérida) dont la mère est Michèle Sichiromina. En 1837, Thérèse Cau marie sa fille María Penetro, 18 ans née à Vilach (Lérida) avec Narciso Plet, 18 ans lui aussi, né à Arrós (Lérida). En 1841, José Cau, journalier habitant 20 rue Bergeon est témoin de mariage. Il le sera de nouveau deux fois le même jour en mars 1845. Il habite alors au 10 de la rue Bergeon. Cette même année, Louis Cau, terrassier, probablement frère de José, sera lui aussi témoin. Il habite la rue Clare. Nous retrouvons enfin José, déclarant en 1848, il habite toujours au 10 de la rue Bergeon.

CAU. (Voir Plet).

CHAROST. (1833 - 1846). En 1833, Juan José Charost, horloger habitant 121 quai de Bourgogne, marie son fils Miguel, horloger, 34 ans, né à Madrid, à Monique Laporte, 24 ans, née à Bordeaux. Alfonso, horloger, frère de Miguel est témoin au mariage. Puis en 1836, un autre frère de Miguel, Bonaventure Anaclet, 28 ans, horloger lui aussi, lui aussi né à Madrid, mais habitant actuellement Pons (17), épouse Marie Laporte, soeur de Monique et âgée de 30 ans. En 1846, Miguel est témoin de mariage, mais il habite maintenant rue de la Chapelle Saint-Jean.

COLOMES, Ramon (1839 - 1842) : en 1839, ce terrassier né à Aren (Huesca), perd son fils Joseph, 18 ans, journalier né en Espagne et décédé à l'Hôpital Saint-André. En 1840, il marie sa fille Josephine de 23 ans, née au Puerto de Montañana, à un journalier de 27 ans, Joseph Torres, né à Run (Irún) et qui habite comme lui 13 rue des Pommiers. En mai 1841, Ramón qui a 48 ans et qui habite maintenant 1 rue Bourgogne, se marie avec Françoise Robi, 40 ans, née à Espot et qui habite rue des Carmélites. Au mois de novembre de la même année, il est témoin de mariage et habite de nouveau 13 rue des Pommiers. Puis en 1842, il décède à l'Hôpital Saint-André, et l'employé municipal inscrit comme nom: Raymond Colomas. Il a alors 50 ans.

COLOMINA, José (18•23 - 1825) : en 1823, âgé de 25 ans, né à Benabarre, il épouse Madeleine Marie Monge, 25 ans née à Aubert (Lérida) et habitant comme lui au 45 de la rue Lajarte. En 1825, José est témoin de mariage, mais il a déménagé et habite ptace des Capucins. Il n'est plus laboureur comme en 1823, mais logeur.

CORTES, Rafaela (1815 - 1816) : alors qu'elle habite 2 rue de la paix, elle perd en 1815 une fille de 4 mois prénommée Marie, dont le père est Hilario Udaondo, réfugié Espagnol. En 1816, elle perd un garçon de deux jours, Manuel Udaondo, mais la famille habite maintenant 21 rue Saint-Fort.

COSCULLANO, Cosme (1843 - 1846) : ce journalier de 31 ans né à Bespén (Huesca), épouse en 1843 Melitona Bozal, 29 ans, née à Renieblas (Soria). Elle habite comme lui 29 rue des Faures. En 1846, Cosme qui est terrassier est témoin de mariage. Il habite maintenant 36 rue Tombel'oly.

CRUZ (de la). (1810 - 1843) : En 1810, Domingo de la Cruz, professeur d'Espagnol né à Brozas (Cáceres), est déclarant dans un décès. Il habite 62 rue Sainte-Catherine. En 1835, ce même Domingo décède rue Arnaud Miqueu à l'âge de 60 ans. Il est maintenant négociant. En 1821, Pablo de la Cruz, 36 ans, portefaix né à Guadix (Grenade), habitant 33 rue Pont-Long, épouse Françoise Faure, 35 ans, cuisinière habitant aussi rue Pont-Long. En mars 1828, Son Excellence Don José de la Cruz, lieutenant général des armées d'Espagne, habitant 49 cours de Tourny est témoin de mariage. Au mois de mai de la même année, il perd une fille, prénommée Juana, âgée d'environ deux ans, dont la mère est Jeanne Ortiz de Rozas. En 1843, Tomás de la Cruz, prêtre réfugié de 73 ans, né aussi à Cáceres décède à l'Hôpital Saint-André.

CUENCA, Eugenio (1828 - 1840) : cordonnier de 29 ans né à Alcalá (Madrid), habitant 34 rue Saint-Paul. Il épouse en 1828 Marie Aguerre, 31 ans, née à Saint-Jean Pied de Port. Il décède en 1840 19 rue Huguerie, ancienne adresse de Marie Aguerre depuis 1828.

DARVOY, Jeanne Amélie: elle épouse en 1824, à l'âge de 19 ans, Julio María Ferrari, 23 ans, sans profession, né à Valladolid et fils de Marie Blanco, actuellement mariée à Manuel Silvela. Jeanne Amélie qui est née à Bordeaux, fait une première fausse couche en 1826, rue des Religieuses et une deuxième en 1833, la famille habite alors 29 rue Notre-Dame Saint-Seurin. On trouve au bas de l'acte de mariage les signatures de Leandro Fernández de Moratín, 64 ans, rue Porte-Dijeaux, Juan Ramón Ruiz de Pazuengos, 43 ans, ami de Goya, rue Porte-Dijeaux et du marquis de San Adrien, José Maria de Magallón.

DELEVIELLEUSE, José (1815 - 1830) : le 18 janvier 1815, ce général des armées Espagnoles né à Sanlécar de Barrameda (Cadix), épouse Antonia Sotes y Cerilo, 40 ans, née à Valtierra (Navarre). Ils habitent 8 cours de l'Intendance et légitiment leurs deux enfants, Emmanuel Marie de 12 ans et Louise Antoinette de 7 ans, tous deux nés en Espagne. Deux jours après, José Delevielleuse, âgé de 72 ans, décède. En 1827, sa fille Louise née à Saint-Sébastien, qui a maintenant 19 ans, épouse Francisco Silvela, 23 ans, étudiant né à Valladolid, fils de Marie Blanco y Cartagena et de Manuel Silvela García de Aragón. En 1830, Antoine, 27 ans, né à La Coruña, fils de feu Luis et de Antonia Sotes épouse Marie Nancy Margeon, 19 ans né à Bordeaux. Louise et Antoine habitent tous deux 6 rue Laliment.

DELEVIELLEUSE. (Voir Fernéndez de Moratín, Sotes).

DELGADO. (1816 - 1842) : En 1816, Antonio Delgado, sous lieutenant espagnol réfugié, est témoin de mariage. Il habite 25 rue Couturier. Le 11 septembre 1832, Maria Lucía Delgado, 32 ans, 11 rue Dublan, Née à Valdepeñas (Ciudad Real), épouse Antoine Bonal, commis boulanger de 18 ans né à Mandailles (15). Le 22 du même mois, un lieutenant colonel réfugié de 38 ans Francisco Delgado, né à Madrid, décède au 51 allées de Tourny. En mars 1842, un autre réfugié espagnol dont on n'a pas l'âge, José Delgado, peut-être frère de Francisco, habitant 91 rue Porte-Dijeaux, est témoin de mariage. Au mois de juillet de la même année, Angela Delgado, épouse de Francisco Martinez de Velasco, habitant 8 rue du Château•Trompette, perd sa fille de 19 ans, Luisa, née à Burgos. En 1848, Ignacio Delgado, 19 rue Arnaud-Miqueu, commis négociant de 31 ans et demi, né à Maracaibo (Vénézuéla), épouse Marie Canizieux, une Bordelaise de 19 ans.

DEMUR, Ramón (1839 - 1840) : terrassier, né à Calasánz (Huesca), il épouse en 1839 Juana Pardina, 23 ans, née à Estadilla, qui habite comme lui 18 rue du Cayre. L'année suivante, alors qu'il habite 26 rue d'Aquitaine, il est témoin au mariage de son frère Tomás qui épouse Vicenta Badia, 21 ans, née à Estadilla et qui habite rue Tombel'oly.

DEMUR. (Voir Pardina).

DEO. (1833 - 1848) : En 1833, Teresa Deo, habitant avec son mari José Pujol, journalier, rue Chantecrit, perd une fille de 16 ans et demi, Marie Henriette. 4 ans plus tard, en 1837, Teresa perd son mari José Pujol qui a 42 ans, qui est natif d'Arrós (Lérida) et qui est maintenant employé à l'octroi. Ils habitent place des Capucins. En 1841, Hélène Deo, peut-être soeur de Teresa, perd un fils de 18 ans, Francisco, journalier né à Viella (Lérida) dont le père est Joseph Castet. En 1848, Domingo Deo, journalier de 25 ans né à Betrén, épouse Catherine Videau, 18 ans née à Bordeaux.

DIAZ BENITO, Felipe (1842 - 1846) : deux fois témoin en 1842 et 1846, c'est un réfugié espagnol qui habite 81 puis 17 rue de la Trésorerie.

DIAZ de ARCAYA, Apolonia (1839 - 1842) : née à Soria, elle épouse en 1839, à l'âge de 35 ans, Emeterio Hernandez, 37 ans, négociant né à Pamplona. Elle habite 71 cours de Tourny. En 1842, elle accouche d'un garçon sans vie, dont le père est Emeterio Hernandez. La famille habite toujours à la même adresse.

DOMINGUEZ, José (1824 - 1825) : deux fois témoin en 1824 et 1825. Il s'agit d'un capitaine à la retraite de 50 ans qui habite place des Capucins.

DONNAS, Eugenia (1830 - 1832) : épouse du marquis de Casa Palacio, elle marie sa fille Leocadia Giraldez à Fernando Buxo en 1830. Deux ans plus tard elle marie son autre fille María Mercedes Giraldez (écrit Galindez), 18 ans née à Carignan (33).

DOUAT de la COLONILLA. (1816 - 1818) : En 1816, décès de Bertrand Douat de la Colonilla, propriétaire espagnol de 74 ans né à Saint-Jean de Luz. Il habitait 2 rue Esprit-des-Lois. En 1818, Marie Douat de la Colonilla, surnommée Quita, 31 ans, née à Bilbao, fille de feu Bertrand, Marquis de la Colonilla et de Marie Antoinette Power de Echevarry, épouse Dominique François Marie, comte de Bastard d'Estang, 34 ans, ler président de la Cour Royale de Lyon. Au bas de l'acte de mariage figurent trois signatures, celles de Tomás, Josefina et Antonio Douat de la Colonilla, probablement frères et soeur de Marie.

DOUAT, Paul (1842 - 1847) : En 1842 et 45, Paul Douat, prêtre espagnol est deux fois déclarant. Il habite d'abord Quai des Chartrons puis 39 rue Lagrange où on le retrouve en 1847, il est alors témoin de mariage.

DUBLE, Ramón (1829 - 1835) : chocolatier confiseur de 31 ans, habitant 81 rue de la Grande Taupe, né à Saint-Sébastien, il épouse en 1829 Ignacia Antonia de Varela, 26 ans, née à Aya (Saint-Sébastien), qui habite 36 rue Constantin. En 1832, il sera témoin de mariage, toujours à la même adresse, mais lorsque veuf il se remarie en 1835 avec Jeanne Sandré, dite Désirée 30 ans, il habite 32 rue de la Trésorerie.

DUCOT, Etienne (1833 - 1849) : Bordelais de 39 ans, mais ancien vice consul d'Espagne à Bordeaux et faisant donc partie à ce titre de la mouvance espagnole, habitant 4 rue Mingin, épouse en 1833 Mlle Tomasa Manuela Antonia Lorenza Catalina Francisca de Paula Modesta Rita Josefa Juana Victoria de los Reyes Teresa de Jesus de Lanza, 37 ans née à Séville et habitant aussi 4 rue Mingin. Etienne Ducot sera ensuite témoin de mariage en 1849, il habite toujours à la même adresse.

DUROU, Mathieu (1831 - 1847) : son nom apparaît pour la première fois en 1831. Il est alors négociant et habite 49 rue du Jardin-Public. Il sera quatre fois témoin de mariage entre 1831 et 1840. En 1835, il habite rue du Château Trompette, puis en 1839 et 1840, il est consul d'Espagne à Bordeaux et habite 10 rue Vauban. Il habite au 5 la même rue en 1847, lorsqu'il apparaît comme déclarant.

DUTOUR, Jeanne: née à Lestiac (33), elle épouse en 1827, alors âgée de 21 ans, José Manuel Rubio de Terán, journalier de 29 ans né à Arenas (Malaga), ou à San Esteban de Arenat (?). Ils habitent 65 rue Minvielle. En 1835, elle perd deux filles à 15 jours d'intervalle, Ana, 1 an qui décède le 1er août et María Julia, 1 an, qui décède le 15. Toutes deux sont nées à Bordeaux. La famille habite rue du Marais. En 1840, elle perd une autre fille de 17 mois, Anne-Marie Rubio de Terán. En 1847, elle perd une autre fille, celle ci âgée de 10 mois, Marie Rubio de Terán, qui décède chemin du Roi. L'année suivante c'est son mari qui décède. José Manuel Rubio de Terán, 46 ans, était chauffeur mécanicien chemin du Roi. En 1849, Jeanne Dutour, maintenant veuve Rubio de Terán, perd un fils de 5 ans décédé à la faïenceie Vieillard quai de Bacalan.

DUTOUR. (Voir Rubio de terán).

ECHEVERRIA. (1836 - 1849) : En 1836, décès de Manuel Echeverria, 55 ans, sans profession, né à Bilbao, habitant 7 impasse Guiraude. En 1842, décès de Juan Echeverría, 48 ans, né à Peralta (Navarre), chef provincial des finances et habitant 23 rue des Minimes. Le déclarant est Pedro José Echeverría, prêtre habitant à la même adresse et probablement frère de Juan. Puis, Agustín Echeverría apparaît 6 fois comme témoin de divers mariages d'Espagnols de 1845 à 1849. Ce cordonnier du 14 de la rue Pradel, déménage en 1849 pour habiter 62 rue des Trois Conils.

EGUINO (de) (1842 - 1844) : En 1842, Michèle de Eguino, 27 ans, habitant 14 rue Tastet, née à Tolosa (Saint-Sébastien), épouse José Duat, 36 ans, journalier né à Sort (Lérida). En 1844, José Joaquin de Eguino réfugié espagnol et María de Segoza, habitant 39 rue Sainte-Eulalie, perdent un fils de 6 mois, né à Bordeaux, Raymond de Eguino.

ESCALA. ( 1832 - 1849) : En 1832, Juan Escala, journalier espagnol de 67 ans décède à l'Hôpital Saint-André. En 1843, Francisco Escala, 8 impasse Moreau est témoin de mariage. En 1847, ce même Francisco qui est terrassier ou portefaix perd un fils de deux ans, Manuel, né à Bordeaux. Il habite au 3 de la rue Courbin jusqu'en 1849, date à laquelle il est témoin de mariage avec José Escala, frotteur habitant aussi 3 rue Courbin, probablement frère du précédent.

ESCARTIN. (1841 - 1847) : En 1841, Mariano Escartín, journalier de 28 ans qui habite place Henri IV, né à Ibieca (Huesca), épouse María Teresa Xavierre (Probablement Javiera qu'on a pris comme nom de famille), 29 ans, née à Leciñena (Saragosse). En 1844, Felicité Escartín, qui habite 13 rue Permentade, 29 ans, née à Huesca, épouse Mariano Perez, 33 ans terrassier né à Bolea (Huesca), habitant 7 rue du Cayre. En 1847, Mariano perd un fils de 9 ans, Pierre, né à Saint-Estèphe et décédé à l'Hôpital Saint-André, dont la mère est Mariana Cabrera.

ESCOBEDO (de), Bernabé (1829 - 1845) : en 1829, ce négociant né à Santander et habitant 63 rue Condillac, perd une fille de 15 jours, Mari Luz, dont la mère est María Dolores de San Salvador. On retrouve Bernabé de Escobedo témoin de mariage en 1844. Il habite alors 14 rue Franklin jusqu'en 1845, date de son décès.

ESCOBEDO. (Voir San Salvador), cordonnier du 14 de la rue Pradel, déménage en 1849 pour habiter 62 rue des Trois Conils.

ESCRIBANO. (Voir Morales).

ESPANA. (1837 - 1849) : En 1837, Francisco Antonio España, terrassier né à Viella (Lérida), épouse Thérèse Verdier, 24 ans, née dans le Gers et habitant 13 rue Planterose. L'année suivante, le couple qui habite 21 rue des Bouviers, perd une fille de 2 mois et demi, Marie Rose née à Bordeaux. En 1843, Juan Francisco España, 34 ans, journalier né à Basauri (Bilbao), épouse Madeleine Cayella, 26 ans, née à Pons (Lérida). En 1849, Tomás España, journalier de 35 ans né à Caso (Asturies), probablement Casau à Lérida, épouse Teresa Morello, 25 ans, née à Viella (Lérida) et qui habite avec son père Jaime, 13 rue des Pommiers.

ESPILLA (de) (1830 - 1842) : En 1830, Pedro Antonio, menuisier mécanicien né à Marquina, habitant 4 rue Couturier, épouse Suzanne Gondal, femme de chambre de 22 ans née à Bergerac (24). En 1842, Pedro José, mécanicien, père du précédent, décède rue Mériadeck.

ESTREME. (1833 - 1847) : En 1833, Juan Estreme, journalier né à Vilach (Lérida), habitant 5 rue Bourgogne est témoin de mariage. Trois ans plus tard, alors qu'il habite encore rue Bourgogne, il apparaît comme déclarant, puis il décède en 1849, à l'âge de 45 ans au 20 de la rue Tiffonet. En 1841, Jacques Estreme, probablement frère du précédent est déclarant. Il habite alors la rue Borie. Ce journalier portefaix est deux fois témoin de mariages en 1846 et 1847 et habite 15 rue Tiffonet.

EZPELETA (de) (1831 - 1844) : En 1831, Martín de Ezpeleta, 27 ans, négociant armateur né à Aranaz (Navarre), décède 2 rue de la Grande Taupe. En 1837, Francisco Javier de Ezpeleta, négociant habitant allées de Chartres avec sa femme Jesusa Iñigo, perd un fils de 6 ans, Juanito, né à Paris. En 1840, Francisco, négociant armateur est témoin de mariage, il habite toujours allées de Chartres. En 1841, Francisco Javier perd un fils d'un an, Carlos, qui est né à Bordeaux. On retrouve le nom de Ezpeleta en 1844, année où Martín José, negociant espagnol est déclarant. Il habite 33 allées de Chartres.

FANONEZ, Antonia (1842 - 1846) : en 1842, elle marie son fils José Antonio de Aragón, 19 ans, né à oñate (Saint-Sébastien), habitant avec elle 45 rue Sainte-Eulalie, à Maria Guadalupe de Vidal, 23 ans, née à Acapulco (Mexique). En 1856, Antonia perd une fille de 25 ans, Francisca de Aragón, née également à Oñate, et habitant avec sa mère 55 rue Sainte-Eulalie.

FANTOBRE. (1840 - 1844) : En février 1840 Francisco Fantobre perd une fille de 20 ans, Teresa qui décède à l'Hôpital Saint-André. Puis, en mai de la même année, décès à l'Hôpital Saint-André de Francisca Fantobre, Espagnole de 60 ans. En 1844, c'est Francisca Fantobre, célibataire, 21 ans qui décède à l'Hôpital Saint-André.

FARCILLI. (1823 - 1839) : En 1823, François Farcilli, ébéniste de 30 ans né en Italie, habitant 12 rue des Lauriers, épouse Antonia Torner y Angelina, 25 ans née à Sort (Lérida). En 1833, François est témoin de mariage. Il habite 49 rue Saint-Martin. En 1839, Isabel Farcilli, 35 ans, née à Barcelone, épouse Jean Pouziou, perruquier de 23 ans né à Soulac. François Farcilli, ébéniste, est témoin, ainsi que Jean, menuisier 12 rue des Bahutiers.

FARO, Antonio ( 1825 - 1826) : ce journalier de la rue du Gasc est témoin de mariage en 1825. Il est né à Benabarre (Huesca) et épouse en 1826, à l'âge de 26 ans Catherine Chassagne, 27 ans, née à Lestiac (33). Il habite toujours la rue du Gasc mais il est maintenant couvreur.

FATOU. (180l - 1809) : Gilles François Fatou (peut-être Francisco Gil Fatou, car Gil est en Espagne un nom de famille), époux de Maria Conindon, marie sa fille Juana Antonia, 21 ans, née à Saint-Sébastien. La famille habite 7 place du Grand Marché. Juana épouse un marchand de 37 ans né à Paris, Jean-Baptiste Taupin qui habite 7 place du Marché de la Liberté. En 1809, Juana Antonia décède à l'âge de 29 ans, 3 place du Marché Royal.

FAYO, Bernard (1839 - 1841) : cinq fois témoin de mariages entre 1839 et 1841, ce garde municipal habite pendant ces deux ans à la caserne de l'Hôtel de Ville.

FEIJOO, Lorenzo (1829 - 1832) : ce prêtre et chef d'institution espagnol est 4 fois déclarant entre 1829 et 1832. Il habite d'abord 120 cours d'Albret, puis rue Rolland en 1832. FERNANDEZ BAZ, Pierre (1841 - 1845) : deux fois témoin de mariage en 1841 et en 1845. Durant ces quatre années il habite 14 fossés de l'Intendance. Il est d'abord considéré comme négociant puis comme rentier.

FERNANDEZ DE CORDOBA. (Voir Magallón).

FERNANDEZ de la PENA y GORDILLO, Francisca (1824 - 1842) : en 1824, elle perd son époux Rafael de Monteverde, 61 ans, rentier né à Garachico (Ténériffe), décédé au 82 rue de la Trésorerie. Quatre ans plus tard, en 1828, elle marie sa fille María Rosario de Monteverde, âgée de 15 ans, née à Palma, à José María Cosmelli, 35 ans, né à Lisbonne. Mère et fille habitent alors 8 rue Poudensan En 1842, Francisca, propriétaire née à Badajóz, décède à 61 ans au 104 de la rue de la Croix-de-Seguey.

FERNANDEZ de MORATIN, Leandro (1824 - 1827) : il a 64 ans en 1824 lorsque son nom apparaît pour la première fois sur les registres. Il est témoin au mariage de Julián Ferrari et de Jeanne Darvoy, et le sera de nouveau en 1827 au mariage de Francisco Silvela et de Luisa Delevielleuse. Pendant ces trois ans, son adresse est 27 rue Porte-Dijeaux. En 1824 il est considéré comme propriétaire et en 1827 comme homme de lettres né en Espagne, sans autre précision.

FERNANDEZ, Francisco (1815 - 1836) : ce négociant espagnol apparaît pour la première fois en 1815 comme témoin. Il habite alors rue Bouffard. Il sera trois fois déclarant et quatre fois témoin de mariage entre 1815 et 1836. Il habite d'abord cours de l'Intendance, puis rue Fondaudège en 1823 puis 9 rue du Jardin-Public entre 1826 et 1836. En 1834, un certain Francisco Fernández se marie, mais il ne s'agit vraisemblablement pas du même car il a 28 ans en 1834 et ne pouvait donc pas être témoin de mariage en 1815.

FERNANDEZ, Gregorio (1818 - 1844) : en 1818, Gregorio Francisco Fernández, veuf de 40 ans, capitaine retraité né à Vigo (Pontevedra), ayant deux enfants de Luce Rodríguez, épouse Josefa Antonia de Francisco, 28 ans, née à Villamanrique (Ciudad Real), habitant comme lui 12 petite rue de l'Intendance. Les époux ont déclaré qu'ils veulent et entendent que leurs fils Séraphin Joseph né à Niort et Louis Antoine né à Bordeaux jouissent de la qualité et des droits d'enfants légitimes. En 1827, Gregorio est témoin de mariage, puis en 1844, il marie sa fille Clémence, 18 ans et demi, née à Bordeaux, à Victor Borgoño, 25 ans, propriétaire habitant 1 rue Esprit-des-Lois, né à Santiago du Chilli, fils de l'ambassadeur du Chili en Espagne. Gregorio habite depuis 1827 rue du Jardin-Royal.

FERNANDEZ, Josefa (1844 - 1846) : en 1844, elle perd son fils José Javier Guelvenzu, 25 ans, professeur de musique né à Pampelune. Elle habite alors 69 rue Saint-Rémi. Née avec le siècle à Madrid, Josefa décède en 1846 à l'Hôpital Saint-André, à l'âge de 46 ans.

FERNANDEZ, Manuel (1836 - 1842) : déclarant en 1836, il est capitaine au long cours et habite 9 rue du Jardin-Public. En 1842, il perd un fils de 29 ans, ecclésiastique né à Betanzos.

FERNANDEZ, Prudencio (1813 - 1823) : né à Briviesca (Burgos), il est témoin de mariage en 1813 et habite 19 rue d'Aquitaine. En 1818, il perd un fils de 27 mois, Pierre, né à Bordeaux, dont la mère est Françoise Gariez. La famille habite maintenant 26 rue d'Aquitaine. Prudencio décède en 1823, à la même adresse. Il était journalier en 1813, portefaix en 1818 et charretier en 1823.

FERNANDEZ. (Voir Rodella).

FERRANTI, Jérôme (1814 - 1839) : doreur sur bois, il est déclarant en 1814, puis témoin de mariage en 1839. Il habite d'abord rue des Remparts Porte-Dijeaux, puis 7 rue Tombel'oly.

FERRARI (de), Francisco José (1828) : il décède à 46 ans en 1828, il est alors consul d'Espagne et marié à Maria Luisa Estarique. Ils habitent 31 rue du Parlement. L'un des déclarants est son beau frère Pedro Estarique. Francisco José est probablement le frère de Hilario, ex-époux de María Blanco. Julio María Ferrari, fils d'Hilario, 23 ans et demi, sans profession, né à Valladolid, épouse en 1824 Jeanne Darvoy, Bordelaise de 19 ans. Un des amis de la famille signe au bas de l'acte: Leandro Fernández de Moratín. Jeanne décèdera 2 ans plus tard au 43 rue des Religieuses.

FERRARI. (Voir Blanco).

FIGUERA de VARGAS, Nicolás (1822 - 1825) : il est d'abord déclarant en 1822. Il habite alors 26 rue des Noyers et est étudiant. Puis il se marie à l'âge de 25 ans, en 1825, avec Victoria Silvela, 20 ans et demi, née à Valladolid, fille de Manuel Silvela et de Maria Blanco. L'un des témoins de ce mariage est le frère de l'époux, Manuel María Figuera, 42 ans, juge honoraire de l'Audience Royale de Cuba, actuellement à Bordeaux, 21 rue Esprit des Lois. On trouve au bas de l'acte de mariage la signature d'un ami de la famille: Leandro Fernández de Moratín. FORMEN. (Voir Prats).

FORMENT. (1830 - 1846) : Tous les membres de la famille sont nés à Viella (Lérida). En août 1830, Joaquín, 27 ans, fils de Teresa Aner, journalier habitant 16 rue Clare, épouse Marie Renié, 24 ans, de Langoiran (33). L'un des témoins est Pablo Forment, tailleur et cousin de Joaquín, habitant également 16 rue Clare. Au mois d'octobre de la même année, María, soeur du précédent, 25 ans, lisseuse, habitant aussi 16 rue Clare, épouse Jean Soutiran, raffineur de 33 ans, né à Saint-Paul d'Oueilh (31). En 1836, Vicente, 21 ans, tailleur habitant place des Capucins, épouse Agnès Sallebert, 21 ans, même adresse, née à Biganos (33). En 1844, María, 39 ans, épicière au 25 route de Toulouse, elle aussi fille de Teresa Aner, épouse Bernard Clouset, 30 ans, cordier de Lodes (31). Enfin en 1846, Ana Forment, 27 ans, habitant 73 cours Saint-Jean, épouse un chauffeur belge de 30 ans, Charles Hoywegen.

FORMEN Martine (1842) : la famille habite d'abord place Maucaillou, puis place des Capucins. Martine marie ses deux filles en 1842. L'une, Vicenta Prats, 22 ans, couturière née à Graus (Huesca), épouse Jaime Montada, cordonnier né à Oliana (Lérida), habitant place Maucaillou. Trois mois plus tard, María Prats, 27 ans également née à Graus (Huesca), épouse Manuel Salvo, journalier de 30 ans né à Berge (Teruel).

FRANCO. (1838 - 1849) : En 1838, José Agustin Franco, 23 ans, né à Estadilla, fils de José Franco et de Vicenta Plana, habitant 20 rue du Cayre, épouse Alejandra Las, 20 ans née à Lagunarrota (Huesca). En 1839, Miguel Franco, terrassier est témoin de mariage, il habite aussi 20 rue du Cayre. En 1841, Agustina, 20 ans, née aussi à Estadilla, autre fille de José Franco, épouse José Tomás Raso, 25 ans, né à Roda (Huesca). En avril 1844, José Agustín Franco et Alejandra Las perdent un fils de 4 ans, Henri, né à Bordeaux. En juin de la même année, Vicente, terrassier de 26 ans, fils de José Franco, né à Estadilla, épouse Julienne Bihan, 32 ans, née dans la Loire. En 1846, Alejandra Las perd une fille, Francisca, de 4 mois née à Bordeaux. La famille habite rue d'Aquitaine. En janvier 1849, Vicente Franco, veuf, qui a maintenant 31 ans épouse Eulalie Attente, 19 ans, née à Marmande (47). Au mois de mars de la même année, Antonio Franco, 22 ans, imprimeur lithographe né à Estadilla, habitant rue du Cayre, épouse Bartholomée Saint-Gaudens, 24 ans, née à Lupagnerie (?). Il s'agit très probablement de Bartholomée Lupagnerie née à Saint-Gaudens (31).

FRANCO. (Voir Las, Plana, Raso).

FRANCO. Le nom apparaît 20 fois entre 1805 et 1849; (1805, 1838, 1839, 1841, 1844, 1846, 1847, 1849). Voir détail dans la liste publiée en annexe.

FROMENT, Vicente (1842 - 1847) : déclarant en 1842 puis deux fois témoin de mariage en 1842 et 1847, il est tailleur d'habits et habite 14 cours Saint-Jean. Il s'agit probableinent de Vicente Forment tailleur né à Viella (Lérida). De même que Paul Froment, tailleur, témoin de mariage en 1842 est probablement Pablo Forment qui était témoin au mariage de son cousin en 1830.

GABAS, Cipriano (1846 - 1847) : terrassier né à Benasque, il est déclarant en 1846 et habite rue des Pommiers. Il décède l'année suivante à l'âge de 74 ans à l'Hôpital Saint-André.

GALAN. (1836 - 1845) : En 1836, Ignacia Castillon, épouse de José Galán fait une fausse couche. La famille habite 18 rue du Cayre. L'année suivante, le couple perd une fille de 6 ans, Isabel, née à Berbegal (Huesca). En janvier 1838, José marie sa fille Antonina, 21 ans, née aussi à Berbegal, à Laurent Chelle, 28 ans, né à Arrodes (64). Au mois de juillet 1838, José, jardinier, est témoin de mariage, puis en novembre de la même année, il marie son autre fille, Francisca, 18 ans, née à Estadilla, qui habite aussi rue du Cayre. En 1839, Marie Galán, 16 ans, 18 rue du Cayre, née à Louvie Juzon (64), épouse Pedro Puyo, 26 ans journalier né à Valcarca (Huesca). En 1841, José est témoin de mariage, puis en 1844, un autre Galán, Francisco, né à Antequera (Málaga), habitant rue Mingin, épouse Marie Minard, 21 ans née à Bergerac (24). En 1845, ce même Francisco Galán, terrassier de la rue Mingin est témoin de mariage.

GARCIA BUSTAMANTE. (1839 - 1845) : En 1839, Antonia Garcia Bustamante, épouse de Juan Garcia Noriega fait une fausse couche. Le couple habite 55 cours de Tourny. En 1845, María García Bustamante, 36 ans, probablement soeur de la précédente, née à Buelna (Oviedo), épouse Juan Garcia Noriega, 62 ans, rentier, né aussi à Buelna. Ils légitiment leurs deux enfants, Therèse née en 1836 et Laurent né en 1837. La famille habite 29 cours de Tourny. Un mois plus tard, Juan Garcia Noriega décède 29 cours de Tourny.

GARCIA CORTES, Casilda (1819 - 1836) : en 1819, elle perd une fille de 23 ans, Aurea Ordoñez née à Burgos et habitant avec elle 17 rue de la Victoire Américaine. En 1820, elle marie sa fille Bernardina Ordoñez Esteban, 26 ans, née à Burgos, à Pierre Lamarque, médecin de 31 ans né à Poitiers. Elle décède en 1836, veuve de négociant, à l'âge de 72 ans, 76 rue Porte Dijeaux.

GARCIA NORIEGA. (Voir García Bustamante).

GARCIA, Pascual (1829 - 1847) : deux fois déclarant en 1829, il se marie cette même année, à 40 ans, avec Marguerite Vilotre, Bordelaise de 40 ans aussi. Il est domestique et habite 17 impasse Berlin. Lors de son décès à l'Hôpital Saint-André, en 1847, toujours marié à Marguerite Vilotre, il a 58 ans. Sa profession est toujours celle de domestique, mais selon les registres, il serait né à San Andrés Rabanedo (León) pour l'employé municipal de 1829, et à Rabanera (Burgos) pour l'employé de l'Hôpital Saint-André.

GARCIA. Le nom apparaît 49 fois entre 1800 et 1849, (1800, 1812, 1819, 1820, 1823, 1824, 1826, 1828, 1829, 1836, 1841, 1842, 1843, 1845, 1846, 1847, 1848, 1849). Voir le détail dans la liste publiée en annexe.

GARCIA SANCHO. (Voir Ibarrondo).

GARCIA SANCHO y MORENO. (1828 - 1846) : En 1828, José García Sancho y Moreno, 20 ans, sans profession, fils de José Ventura, né à Guadalajara et habitant 84 rue Judaïque, épouse María Trinidad Ibarrondo, 17 ans, née aussi à Guadalajara (Mexique) et habitant fossés de l'Intendance. En 1841, José Ventura perd un de ses fils, Julio, négociant de 22 ans né à Guadalajara (Mexique).et qui habitait aussi 84 rue Judaïque. Trois ans plus tard, José María García Sancho, rentier espagnol autre fils de José Ventura, perd une fille de 15 ans, Sabine, née à Bordeaux. La famille habite 13 quai Louis Philippe. L'année suivante, Ventura et son fils José sont témoins au mariage d'Antonio de Hacha. En janvier 1846, José María perd son épouse Trinidad Ibarrondo et en juin de la même année, José Ventura García Sancho qui était né à Lumbreras (Logroño), décède veuf à 76 ans au 2 de la rue Mautrec.

GARROCHATEGUI. (1829 - 1839) : En 1829, Julia Garrochategui, 24 ans, née à Esquioga (Saint-Sébastien), épouse Jacobo Vireli, facteur d'instruments de 27 ans né à Cadix. Tous deux habitent 6 place Royale. 10 ans plus tard, en 1839, Louis Garrochategui, joul@alier, probablement frère de Julia perd un fils de 4 mois, Paul, né à Bordeaux, dont la mère est Manuela Win. La famille habite 19 atlées des Noyers.

GARROCHATEGUI. (voir Vireli).

GAYRIN, Joaquín (1842 - 1844) : terrassier de 32 ans né à Benasque, qui était témoin de mariage en 1842, épouse en 1844 Josefa de Concha Rodriguez, 24 ans née à Buelna (Oviedo). Pendant ces deux années il habite 12 rue des Pommiers.

GIRALDEZ de CASA PALACIO. (1830 - 1847) : En 1830, Esteban Giraldez, marquis de Casa Palacio et sa femme Eugénie Donnas marient leur fille Leocadia, 18 ans, née à Madrid, à Fernando Buxo, 37 ans, négociant né à Buenos Aires. La famille habite 120 cours du Jardin Royal. En 1832, Esteban marie son autre fille, María Mercedes, 18 ans, née à Carignan (33), à l'avocat Pierre Capelle. Fernando Buxo est l'un des témoins de ce mariage. Deux ans plus tard, Esteban perd sa fille Leocadia et en 1847, c'est son autre fille Eugenia qui disparait. La famille habite cours du XXX-juillet.

GIRALDEZ de CASA PALACIO. (Voir Buxo, Donnas).

GOICOA (de), Joaquín (1827 - 1830) : négociant espagnol, il est deux fois témoin de mariage en 1827 et 1830. Il habite d'abord rue Huguerie, puis 31 allées de Tourny.

GOIRIENA. (1815 - 1838) : En 1815, au 25 de la rue Bouffard, on enregistre le décès de Francisco Goiriena, né à Bordeaux, fils de Antonio Jorge Goiriena et de mère non nommée. En 1825, Tomás Goiriena est déclarant, il habite 15 rue Fondaudège. En septembre 1836, Antonia Goiriena décède et en décembre de la même année, son fils, Francisco de Orroño, 30 ans et demi, commis courtier né à Santiago de Laucari (Espagne), épouse Anne Claret 21 ans née à Bordeaux. En 1838, Marguerite Goiriena, 14 ans et demi, fille de Francisco, commis courtier, décède 54 rue des Remparts.

GOMEZ, Paulina (1833 - 1834) : épouse de José Ortiz, elle perd en 1833, un fils de quelques mois, Manuel né à Ussel (19). La famille habite 18 cours Saint-Louis. L'année suivante, Paulina perd une fillette de 3 mois, Manuela, née à Bordeaux. La famille habite maintenant 13 rue Vareilles.

GONI, Javier (1843 - 1847) : témoin de mariage en 1843, c'est un réfugié né à Pampelune qui habite rue de la Salpêtrière. Il décède en 1847, à l'Hôpital Saint-André, à l'âge de 31 ans. Il était alors cocher.

GORRI, Pedro (1847 - 1849) : deux fois déclarant en 1847 et 1849, il est portefaix. Pendant ces deux années, il habite 25 rue Saint-Bruno.

GOYA. (Voir Pozo).

GRAO de VILADOMAR. (1842 - 1849) : En 1842, Manuel Grao de Viladomar, époux de Teresa Gras y Deona, perd une fille de 24 ans, Manuela Grao de Gras qui était née à Valence. La famille habite 53 cours de Tourny. En 1849, ce même couple perd une autre fille, Josefa Grao de Gras, 26 ans, célibataire, née aussi à Valence. La famille habite toujours 53 cours de Tourny.

GUAPIN, Jean (1831 - 1843) : deux fois témoin de mariage en 1831 et 1843. Il était cocher en 1831 et devient propriétaire rue de la Chartreuse en 1843. Le nom est espagnol, mais nous n'en avons aucune confirmation dans les registres.

GUARDIA (de), Rafael (1829 - 1835) : ce négociant de 31 ans né à Cadix est déclarant en 1829. Il habite alors rue du 12 mars. Puis il épouse en 1835, María de Echevarría, 25 ans, née à Bilbao, habitant comme lui 152 rue de la Croix de Seguey.

GUTIERREZ. (1813 - 1842) : En 1813, Manuel Gutierrez, cultivateur habitant rue de la Devise et né à Manzanillo (Valladolid), est témoin de mariage. Il décède en février 1835, à l'âge de 59 ans, il est alors vigneron et habite 8 rue des Vignes. En décembre de la même année, Marie Carmen Gutierrez, 27 ans, née au Mexique,épouse du négociant José Antonio Quiroga, décède au 90 rue de la Porte-Dijeaux. En 1840, on note le décès 23 rue Esprit des Lois, à l'âge de 68 ans, de Camilo Gutierrez, Chevalier de los Ríos, grand-croix de l'ordre d'Isabelle la Catholique, officier de la Légion d'Honneur, ex ministre, célibataire, rentier, fils de feu le duc de Fernan Nuñez. En 1842, Santiago Gutierrez, 24 ans, né à Valence, célibataire, décède à l'Hôpital Saint-André, puis l'année suivante, un José Gutierrez, ex-officier espagnol habitant à Gradignan (33), est témoin de mariage avec trois autres anciens officiers espagnols.

HERNANDEZ, Emeterio (1839 - 1842) : négociant de 35 ans, habitant 40 cours du Jardin Royal, né à Pampelune, il épouse en 1839, Apolonia Díaz de Arcaya, 35 ans, née à Soria. Trois ans plus tard, en mai 1842, Apolonia fait une fausse couche. La famille habite maintenant 71 cours de Tourny.

HERNANDEZ, Joaquín (1815 - 1829) : déclarant en 1815, ce propriétaire né à Pampelune, décède en 1829, à l'âge de 45 ans. Il habite d'abord cours de Tourny, puis rue du Petit Cancera.

HEROS (de los), Francisco (1840•1849) : négociant de 41 ans né à Abanto (Bilbao), il épouse en 1840 Annie Hatson, 20 ans, née à Bordeaux. Deux des témoins de ce mariage sont Mathieu Durou, consul d'Espagne, et Eugenio Santa Coloma, consul du Chili. En 1849, Francisco de los Heros est à son tour témoin du mariage de Jeanne Santa Coloma, fille d'Eugenio née à Bordeaux, mais il a déménagé de la rue Esprit des Lois pour habiter maintenant 56 rue Huguerie.

HUGUET, Jacques (1814 - 1819) : déclarant en 1814, il est prêtre et docteur en médecine. Il habite 102 rue du Palais-Galien et est natif de Terradillos (Salamanque). Il décède à la même adresse en 1819. C'est un des personnages importants de la colonie espagnole et nous l'avons déjà rencontré lors de notre étude de l'émigration espagnole post napoléonienne.

IBAñEZ, José (1844 - 1846) : deux fois témoin de mariage en 1844 et 1846, cet officier españnol réfugié habite d'abord 14 place Canteloup, puis 17 rue du Hâ.

IBARRONDO. (1828 - 1846) : En 1828, mariage de María Trinidad, fille de Domingo de Ibarrondo, née à Guadalajara (Mexique). Au bas de l'acte de mariage, figurent les signatures de Juana et Angeles, soeurs de María Trinidad. En 1829, Domingo perd sa femme, María Maruri, 56 ans, née elle aussi au Mexique. En 1840, Domingo marie sa fille Juana, 35 ans, habitant place de la Comédie, à José Seoane Arias Saavedra, négociant de 47 ans né à Alcalá del Río (Séville), habitant 4 rue Esprit des Lois. Quinze jours plus tard, Domingo décède 4 place de la Comédie. En décembre de la même année, Juana perd une fille de quatorze jours, alors que la famille habite maintenant 22 fossés de l'Intendance. En 1841, Ignacia Maruri probablement soeur de María, marie sa fille María Angeles, 37 ans et 9 mois, à Angel Albizu, rentier de 33 ans né au Ferrol (La Corogne). Au bas de l'acte, figurent les signatures de Juana et de Juan de Ibarrondo. En 1844, Tlinidad perd une fille de 15 ans, Sabine et décède à son tour en janvier 46. (Voir García Sancho).

IMAZ, Lino (1842 - 1848) : ce négociant, ex-officier Espagnol est deux fois témoin de mariage en 1842 et 1848. Il habite d'abord la rue du Hâ puis la rue Delurbe.

IñIGO (de) (1828 - 1841) : Jean Baptiste de Iñigo est témoin en mars 1828, puis déclarant 2 mois plus tard. En 1837, Jesusa de Iñigo, épouse de Francisco Javier Ezpeleta, perd un fils d'un an, Carlos, né à Bordeaux. La famille habite 7 allées de Chartres. En 1840 et 1841, Jean Baptiste de Iñigo est deux fois témoin, propriétaire et négociant, il habite alors à Caudéran (33). Cette même année, au bas de l'acte de mariage de María Angeles de Ibarrondo et de Angel Albizu, figure la signature de Luisa de Iñigo.

IRACHETA (de) (1832 - 1840) : Juan et Martín sont probablelnent deux frères, douaniers tous les deux. En 1832, Martín, douanier espagnol de 41 ans habitant rue du Cayre, épouse Jeanne Verdier, 33 ans, cuisinière née à Nay (64). En 1840, Juan, douanier né à Lidón (Teruel), décède à L'Hôpital Saint-André à l'âge de 58 ans.

ISLA, Pedro (1817 - 1849) : il y a deux Pedro Isla habitant à la même adresse, 2 rue des Piliers de Tutelle. L'un d'eux, journalier réfugié, époux de Juana Villanueva, perd en février 1817 une fille de 11 ans, Maria, née à Burgos. Deux mois plus tard, en avril de la même année, Pedro Isla ancien préfet de Santander, époux de Juana Díez, perd une fille de 9 ans, Josefa, née également à Burgos. En 1819 et 1820, Pedro Isla est témoin puis déclarant et on retrouvera un autre Pedro Isla, fils, deux fois témoin en 1847 et 1849, les deux fois il habite 13 rue Ausonne.

IZAGUIRRE. (1845 - 1849) : En 1845, José Manuel Izaguirre époux de Maria Joaquina de Aguirre, marie son fils Mario, 22 ans, fabricant d'espartilles né à Segura (Saint-Sébastien), à Francisca de Barriola, 29 ans, née à Amasa Vilanova (Huesca). La famille Izaguirre habite la Galerie-Bordelaise. De 1846 à 1849, Juan Izaguirre, cordier, probablement frère de Mario, habitant pendant trois ans 11 rue Piliers de Tutelle est quatre fois témoin. En 1849 il habite rue Notre-Dame.

JAQUET. (1847 - 1849) : Deux frères nés à Artiés (Lérida), tous les deux chauffeurs aux bateaux à vapeur, habitant tous les deux le cours Saint-Jean. En 1847, Francisco, 27 ans, épouse María Teresa Alins, 21 ans et demi, née à Castaneda (Huesca). En 1849, Bartolomé Jaquet décède à 32 ans, 127 cours Saint-Jean. Il était marié à Dorothée Alins, très probablement soeur de María Teresa.

JUANEZ y ALCALDE, Fermín (1822 - 1824) : ce prêtre né à San Adrián (Navarre), apparaît pour la première fois en 1822, il est témoin de mariage et habite la rue Tourat. Il décède deux ans plus tard, en 1824, à l'âge de 54 ans. Il habite alors 81 rue frère.

LABORDA. (1847 - 1849) : En 1847, Francisca Laborda, née à Abiego (Huesca), habitant 18 rue Veyrines, épouse juan Bricha, un terrassier de 27 ans né à Valdeolmos (Madrid). En 1848, Josefa Laborda, habitant aussi rue Veyrines, perd un fils de 4 ans et demi, Michel Cardo, né à La Teste (33). Puis en 1849, Ramón Laborda et Francisca Fau marient leur fils Manuel, probablement frère de Francisca, terrassier de 29 ans né aussi à Abiego, habitant rue du Cayre, à Madeleine Tolosa, 29 ans née à Estadilla.

LACAU. (1836 - 1847) : En 1836, Juan Joaquín Lacau, journalier de 26 ans né à Vilac, habitant 13 rue Planterose, épouse Ana María Arro, 26 ans, née à Las Bordas (Lérida). En 1842, José Antonio, 27 ans, habitant rue Traversanne, né aussi à Vilar, frère de Juan Joaquín, épouse Marie Plet, 18 ans née à Bordeaux. En 1847, Juan Joaquín perd son épouse Ana María Arro, qui a maintenant 37 ans. La famille habitait 13 rue Traversanne.

LACAU. (Voir Plet).

LADEVESA, Gertrudis (1833 - 1848) : en 1833, elle marie sa fille Teresa Barbe, 19 ans, née à Bossost (Lérida) à José Manuel Castet, terrassier de 37 ans né à Arrós (Lérida). En 1844, elle marie son fils, journalier, 33 ans né aussi à Bossost, habitant avec sa mère 7 rue Bergeon, à Pauline Gauthier, Charentaise de 40 ans. Gertrudis, qui était née au Val d'Aran, décède à l'Hôpital Saint-André en 1848, à l'âge de 75 ans.

LAFONT. (1837 - 1843) : En 1837, Teresa, 21 ans, 15 rue des Bouviers, née à Escuñau (Lérida), épouse Juan Antonio Ríu, journalier de 24 ans, né au Val d'Aran. En 1843, José Lafont et Maria Nart marient leur autre fille, Luisa, 20 ans, née aussi à Escuñau, à André Pedarros, 27 ans, journalier né à Bossost (Lérida).

LAGARRIGUE (de) (1830 - 1845) : En 1830, Josefa de Abad perd un fils de 6 ans et demi, Juan Ceferino de Lagarrigue, né à Pasajes (Saint-Sébastien). La famille habite alors 16 rue de la Douane. En 1844, Marie Thérèse Lagarrigue, 20 ans née à Saint-André de Cubzac (33), épouse un officier espagnol réfugié de 23 ans, Crespin Encío de San Vicente, habitant 8 rue de la Prévôté. En 1845, Juan Lagarrigue, autre fils de Josefa de Abad, horloger de 26 ans de la rue Maucoudinat, né aussi à Pasajes, épouse Marie Gourgue, 20 ans, née à Bordeaux.

LAGARRIGUE. (Voir Abad).

LAMAS, José (1819 - 1820) : ex-militaire, il habite rue Notre-Dame Saint-Seurin et apparaît comme déclarant en 1819 et comme témoin en 1820.

LANAU. (1839 - 1846) : En 1839, décès à l'Hôpital Saint-André de Simón Lanau, terrassier espagnol. En 1846, Joaquín Lanau et Joaquina Macarulla habitant rue du Cayre, marient leur fille Pascuala, 19 ans, née à Estadilla, à Nicolás Laya, terrassier de 27 ans né à Peraltilla (Huesca).

LANAU. (Voir Macarulla).

LANUE. (Voir Macarulla).

LANZA (de), Tomasa (1833 - 1840) : en 1833, elle épouse à 37 ans Etienne Ducot, 39 ans, ancien vice-consul d'Espagne à Bordeaux. Elle est née à Séville et habite alors 4 rue Mingin. En 1840, habitant toujours à la même adresse, elle marie sa fille Amparo Rodríguez, 19 ans née aussi à Séville, à Louis Sandoz, un négociant d'Angoulème de 38 ans.

LARRIBA, Manuel (1848) : implimeur lithographe de 27 ans, né à Ateca (Saragosse), qui sera deux fois témoin le même jour en mai 1848, un mois après avoir épousé Judith Léon, une Bordelaise de 20 ans qui habite comme lui 10 rue du Cayre.

LARRIEU, Rosa (1837 - 1840) : en 1837, elle marie sa fille María San Juan, 22 ans habitant comme elle 5 rue du Palais-Galien, à José Plet, terrassier de 33 ans né à Vilach (Lérida). Rosa, née comme sa fille à Arrós (Lerida), décède en 1840, à l'âge de 45 ans, au 31 de la rue Paulin.

LARRIEU. (voir Plet).

LAS. (1838 - 1844) : En juillet 1838, Melquiora Las, 23 ans, fille d'Ignacio, née à Lagunarrota (Huesca), épouse Raimundo Badía 35 ans, terrassier né à Estadilla, habitant 18 rue du Cayre. Au mois d'août de la même année, sa soeur Alejandra, née aussi à Lagunarrota (Huesca), épouse José Agustín Franco, journalier né à Estadilla, habitant 20 rue du Cayre. La famille Las habite 10 rue Dublan. En 1844, Alejandra et José Agustín Franco perdent un fils, Francis, 4 ans, né à Bordeaux. Ils habitent alors 23 rue du Cimetière Sainte-Eulalie.

LASA. (1807 - 1815) : En 1807, Antonia Lasa et Blas Fernández Piedra, tailleur habitant quai du Chapeau Rouge, perdent un fils de 6 ans et demi, Nicolas, né à Madrid. Antonia, née à Saragosse, décède en 1815, à l'âge de 32 ans. Elle habite alors avec ses père et mère José Lasa, peintre, et Josefa Calderón au Glacis du Château Trompette, sur la rivière.

LAVEGARIA. (1836 - 1846) : En 1836, Manuel Lavegaria, portefaix et María Verdala perdent un fil de 5 ans, Antonio, né à Aubert (Lérida). La famille habite 5 rue Bourgogne. En 1840, ils perdent une fille de 14 ans, Rosa, née au Val d'Aran. Ils habitent maintenant 8 impasse Moreau. En 1846, Manuel, qui était né lui aussi à Aubert, décède impasse Moreau à l'âge de 48 ans. L'année suivante, Luisa Lavegaria, 18 ans, née à Aubert, habitant avec sa mère María Verdala, 17 cours Saint-Jean, épouse Sebastián Morello, journalier de 28 ans né à Betrén (Lérida), habitant 2 rue Bergeon.

LEON (de) (1820 - 1825) : En 1820, Anselmo, tailleur au 31 de la rue Saint-Rémi, né à Palencia, fils de Manuela Salcedo, veuve, épouse Jeanne Montbrun, Bordelaise de 18 ans. Cinq ans plus tard, son frère Bernardo, sans profession, également né à Palencia, habitant rue Saint-Siméon, épouse une Bordelaise de 17 ans, Louise David.

LEON. (Voir Salcedo).

LOPEZ. Le nom apparaît 26 fois entre 1814 et 1849; (1814, 1816, 1820, 1821, 1825, 1828, 1833, 1835, 1840, 1841, 1843, 1844, 1845, 1846, 1849). Voir le détail dans la liste publiée en annexe.

LOUBET, Cecilia (1840 - 1846) : née à Zuera (Saragosse), habitant rue du Palais-Galien, elle épouse en 1840, à l'âge de 27 ans, François Tisler, menuisier bordelais de 25 ans. Elle décède 6 ans plus tard, à 33 ans route de Bayonne.

LUQUE (de) (1831 - 1847) : En 1831, Antoinette Luque, épouse de François Champeaux, ex-chancelier de consulat à Madrid, 63 rue du Hâ, perd un fils de 16 ans, Alexandre Valdomir. Juan de Luque est deux fois témoin en 1844 et 1849. Ce tailleur habite d'abord cours Saint-Jean, puis rue Mazagran. En 1847, un autre Jean de Luque est témoin à un mariage d'Espagnols, mais il habite rue Saint-Jacques et il est perruquier.

MACARULLA. (1844 - 1846) : En 1844, Josefa Macarulla, épouse de Joaquín Lanué, perd une fille de 9 ans, Angélica, née en Espagne et décédée à l'Hôpital Saint-André. En 1846, Joaquina Macarulla, épouse de Joaquín dont le nom est maintenant Lanau, marie sa fille Pascuala Lanau, 19 ans, née à Estadilla. La falnille habite 19 rue du Cayre.

MAGALLON. (1823 - 1824) : En décembre 1823, Francisca de Paula Magallón, épouse de Joaquín Fernández de Córdoba, comte de Sastago, perd un fils de 4 mois, Francisco de Paula, né à Madrid. La famille habite 62 fossés de l'Intendance. L'un des déclarants de ce décès est Jean Estibau, tailleur habitant aussi 62 fossés de l'Intendance, dont il a été question dans la partie politique de notre étude. En Avril de l'année suivante, Francisca de Paula Magallón, née aussi à Madrid, décède à l'âge de 28 ans. Au mois d'août de la même année, son père, José María Magallón, marquis de San Adrián, propriétaire 18 fossés de l'Intendance est témoin avec Leandro Fernández de Moratín au mariage de Julio Ferrari.

MAGALLON. (Voir San Adrián).

MANEIRO, Manuel (1836 - 1844) : consul du Mexique à Bordeaux, né à Puebla, il épouse en 1836, à l'âge de 26 ans, Claudia de Pola Martínez, 16 ans, née à La Havane et habitant avec ses parents 20 rue Sainte-Catherine. En 1844, toujours consul du Mexique, il est témoin au mariage du fils de l'ambassadeur du Chili en Espagne, Víctor Borgoño.

MANZANO. (1841 - 1844) : En 1841, José et Juan María Manzano, deux frères, colonels espagnols réfugiés habitant 41 rue Mingin, sont témoins de mariage. En 1844, Juan María Manzano sera de nouveau témoin, mais il habite maintenant rue de la Merci.

MANZANOS y CASTILLO. (1842 - 1844) : En février 1842, Francisco Javier Manzanos y Castillo, ancien ministre, et Josefa Saenz del Campo, marient leur fille, Juana de Manzanos y Saenz, 31 ans, née à Quito, et habitant avec toute la famille 4 rue Fondaudège, à Dámaso Alcalá Galiano, 33 ans, propriétaire né à Alicante et habitant à l'hôtel du Midi, cours du XXX Juillet. En septembre de la même année, Francisco, José Manuel et Nicolasa de Manzanos, ainsi que Josefa Saenz de Manzanos sont témoins au mariage de l'avocat espagnol Andrés Armengol avec Felisa Hanet Clery, née à Barcelone. Toute la famille semble avoir déménagé au 8 de la rue Fondaudège. En 1844, Francisco Javier, ex-conseiller né à Grenade, décède à l'âge de 82 ans, toujours 8 rue Fondaudège.

MARTI. (Voir Plet). MARTIN. Le nom apparaît 30 fois entre 1806 et 1849; (1806, 1811, 1814, 1815, 1822, 1823, 1826, 1831, 1833, 1837, 1841, 1842, 1844, 1845, 1846, 1847, 1849). Voir détail dans la liste publiée en annexe.

MARURI. (Voir Ibarrondo).

MATA DE HACHA. (Voir Poc).

MATEO. (Voir Sanchez).

MAULI, Joaquín (1843 - 1844) : apparaît deux fois comme témoin, en 1843 et 1844. Ce terrassier habite d'abord 11 rue Lavie, puis 13 rue Permentade.

MEDAN. (1826 - 1841). En 1826, Juan Medan perd une fille d'un an, María, née à Caneján (Lérida), décédée à l'Hôpital Saint-André. En 1840, Juan Medán, 21 ans, né aussi à Caneján, fils de Juan et de Rita Faul, habitant avec eux 22 rue des Bouviers, épouse Catherine Lacroix, Bordelaise de 26 ans. L'année suivante, Juan perd sa femme Henriette Ravul (Rita Faul), née à Senet, âgée de 48 ans. La famille habite toujours 22 rue des Bouviers.

MEDIAVILLA, José (1814 - 1815) : réfugié de 36 ans, né à Los Barrios (Burgos), il épouse en 1814 María Marín, 24 ans, née à Logroño et habitant comme lui 76 rue du Palais-Galien. L'année suivante, ils perdent un fils d'un an, Michel, né à Bordeaux.

MENDIZABAL. (Voir Sorroche).

MINDIOLA, Saturnino (1842 - 1846) : officier espagnol réfugié, il apparaît deux fois comme témoin en 1842 et 1846. Il habite d'abord rue des Trois Conils, puis 12 place Franklin.

MIRAMON MONTOYA, Tomasa (1814 - 1822) : née à Saragosse, habitant rue des Remparts Porte-Dijeaux, elle perd en 1814 son mari Juan Estrada, négociant de 53 ans né à Areta (Vitoria). Elle décède en 1822, à l'âge de 62 ans, au 31 de la rue Saint-Vincent de Paul.

MIRANDA. (1835 - 1848) : En 1835, María Miranda, 26 ans, épouse d'Ignacio Ayllón, commis négociant, fait une fausse couche au 15 de la rue Fondaudège. En juillet 1838, José Miranda, journalier de 21 ans, né à Estadilla, habitant 27 rue Tombel'oly, épouse Josefa Lanas, 29 ans, née elle aussi à Estadilla. Il sera de nouveau témoin au mois d'août de la même année, puis en 1841. Il habite alors 22 rue du Cayre. En 1846, Teresa Miranda perd son mari, Joaquín Mullera, 56 ans, décédé à l'Hôpital Saint-André. En 1848, Mariana Miranda, et Francisco Giral, marient leur fils Antonio, tailleur de pierres de 20 ans né à Estadilla, qui habite avec eux rue du Soleil, à Bénédicte (Benita) Latorre, 24 ans, née également à Estadilla.

MOGA. (1822 - 1845) : En 1822, Antoinette Moga et Francisco Plet, perdent un fils de 9 mois décédé à l'Hôpital Saint-André. En 1835, Francisco Moga, 34 ans, journalier né à Bagergue (Lérida), épouse Isabel Laforcada, 33 ans, née à Las Bordas (Lérida), et habitant comme lui 34 rue Naujac. En 1837, Antoinette Moga et Francisco Plet, marient leur fils de 18 ans, Narciso, portefaix né à Arrós (Lérida), habitant avec ses parents 7 rue entre deux places, à María Penetro, 18 ans, née à Vilach (Lérida). En 1838, Antoinette Moga perd son mari Francisco Ptet, paveur de 64 ans né au Val d'Aran. En 1840, Antonio Moga, fils de María Morello, épouse Catherine Froument, 19 ans, née à Lambeye (64). On retrouve Antonio témoin en 1841 et en septembre 1842, puis en novembre de cette même année, Antoinette Moga et José Plet marient leur fille, Marie Plet, 18 ans, née à Bordeaux, à José Antonio Lacau, 27 ans, né à Vilach (Lérida). En 1843, José Moga est deux fois témoin, puis au mois d'août, ce couvreur né à Vilach, épouse Manuela Nart, 15 ans et demi, née à Mont (Lérida). En 1844, Pablo Moga, 34 ans, né à Viella (Lérida), terrassier habitant 11 rue du Cayre, épouse Elisabeth Bies, 30 ans, née à Eysines (33). En 1845, on retrouve Antonio témoin et en 1849, Antoinette Moga marie sa fille Marie Adèle, 18 ans, née à Bordeaux, à José María de Naya, portefaix de 38 ans né à Santa Maria de Loureda (La Corogne). La famille habite maintenant rue Courbin.

MOGA. (Voir Biech, Plet).

MONGE. (1823 - 1849) : En 1823, Madeleine Monge, 25 ans, née à Aubert (Lérida), épouse José Colomina, laboureur de 25 ans né à Benabarre (Huesca). Tous les deux habitent 46 rue Lajarte. En 1830, Bernardo Monge et Marie Biech marient leur fille Francisca Monge, 19 ans, née à Arrós (Lérida), à Francisco José Nart, terrassier de 26 ans né à Casau (Lérida). La famille habite 21 rue Planterose. En 1837, Bernardo apparaît comme déclarant. L'année suivante, Antonio Monge, journalier de 25 ans né à Vilach (Lérida), épouse Francisca Peña, 25 ans, née à Arrós (Lérida). En 1841, Francisca Monge perd son mari Francisco Nart, salpêtrier décédé à l'Hôpital Saint-André. En 1843, Bernardo Monge, terrassier de 92 ans, né à Arrós (Lérida), veuf puis remarié à Maria Biech, décède 13 rue Planterose. En 1848, Mariano et Marcelina Monge perdent leur fils Juan, 12 ans, né en Espagne et décédé à l'Hôpital Saint-André. Le 15 mai 1849, Pedro Monge, terrassier de 32 ans, né au Val d'Aran épouse Antonia Peña, 25 ans, née à Arrós (Lérida) et habitant comme lui 11 rue Garalt. Le 26 mai de la même année, María Juana Monge, brodeuse de 40 ans née à Arrós (Lérida), fille de María Biech, décède 16 rue Marengo .

MORA. (1837 - 1848) : Domingo Mora et Marie Bernière perdent un fils, Antoine Stanislao, 3 mois, en janvier 1837, et une fille, Rose, 9 ans, en février de la même année, née aussi à Bordeaux. La famille habite alors 11 cours d'Aquitaine. Au mois de mai 1840, Daniel Plu (Plet?), perd sa femme María Mora, 56 ans, décédée à L'Hôpital Saint-André. En décembre de la même année, Mariano Mora, terrassier, et Barbara Mournade perdent un fils, Eugène Nicolas, 1 mois, né à Bordeaux. La famille habite 13 rue Dublan. Nous n'avons aucune précision quant au lieu de naissance des parents, mais le nom de Mora est très répandu en Espagne et dans le Val d'Aran. En 1842, José Mora, frotteur, apparaît comme témoin, il habite 13 rue Bourgogne. Puis il faut attendre 1848 pour retrouver ce nom: au mois de janvier, Pierre Mora, 20 ans, né à Lesparre (33), décède à la cellule 18 de la prison, et au mois de juillet de la même année, un autre Pierre (Pedro) Mora, 70 ans, né à Valence, jardinier, époux de Josefa del Valle (Delvalle), décède à l'Hôpital Saint-André. Le 17 juillet, María Mora, 18 ans, née à Benasque, fille de Teresa San Martín, épouse Marcos Verdiell, journalier de 24 ans, né à Tortosa (Teruel). Tous habitent 5 rue Mingin.

MORALES. (1814 - 1844) : En 1814, José Morales, capitaine espagnol réfugié, né à Valence, décède à l'âge de 39 ans, rue de l'Hôpital. L'année suivante, Jacques Morales, capitaine de cavalerie espagnol et Josefa Tarrago, perdent un fils d'un jour, Antoine, né à Bordeaux. La famille habite 5 rue Mably. Puis on trouve en 1829 et 1830, Pierre Morales deux fois témoin, mais la première fois il est cuisinier et habite rue du Palais-Galien, et en 1830, il est commis et habite rue Tastet. Il ne s'agit donc probablement pas du même individu. En 1842, Inés Morales et Manuel Escribans, perdent une fille de 16 ans, Josefa Manuela, née à Ablitas (Navarre). La famille habite irue Mercière. En 1843, cette même Inés Morales, épouse de Manuel (qui s'appelle maintenant "De Escribano"), marie sa fille Florentina de Escribano, 22 ans, née à Biescas (Huesca), à Mariano de Godoy, 38 ans, veuf d'Antoinette Massa, né à Madrid, officier espagnol, chef de bataillon au service de Sa Majesté Catholique et habitant place du Séminaire. La famille Escribano habite toujours 4 rue Mercière. On trouve au bas de l'acte la signature de Santiago Morales, officier espagnol habitant 14 rue Mingin. En 1844, Francisco de Paula, avocat réfugié, veuf de 53 ans, né à Játiva (Valence), décède 15 rue de Tustal.

MOREL. (1820 - 1848) : En 1820, Félicité Morel, 43 ans, née en Galice, décède à l'Hôpital Saint-André. Puis en 1834, il s'agit de Francisco Morel, décrotteur espagnol qui décède lui aussi à l'Hôpital Saint-André, à l'âge de 16 ans. En 1838, un autre Francisco Morel, âgé celui ci de 12 ans, né en Espagne, décède aussi à l'Hôpital Saint-André. Son père s'appelle aussi Francisco, mais c'est là le seul renseignement que nous possédions de lui. En 1847, décès à l'Hôpital Saint-André de Gabriel Morel, journalier espagnol né au Val d'Aran, âgé de 46 ans. L'année suivante, Francisca Morel et Juan Onos, journalier habitant 8 rue Monthyon, perdent une fille de 3 ans, Francisca, née à Vilamós. L'un des déclarant est Manuel Morel, hisseur habitant aussi 8 rue Monthyon et probablement beau frère de Juan Onos.

MORENA, Martina (1821 - 1848) : mariée à Julien Mothy, elle perd en 1821 une fille de 12 ans, Felipa, née à Pampelune et décédée à l'Hôpital Saint-André. En 1840, Martina Moreno et Juan Moti, marient leur fils Jacques, 27 ans, plâtrier né à Saragosse et habitant 22 rue Bongrand, à Thérèse Chaneau, Bordelaise de 18 ans. Martina, elle même née à Pampelune, décède en 1848 au 18 de la rue Bongrand, à l'âge de 67 ans.

MOTHY. (Voir Morena).

MOTI. (Voir Morena).

MUJICA. (1829 - 1841) : En 1829, María Prudencia Mújica, cuisinière de 54 ans, née à Tolosa (Saint-Sébastien), décède au 23 de la rue Saint-Paul Saint-Seurin. En 1840, María Timotea de Mújica et Pedro Cevallos perdent une fille de 7 mois, Juana Francisca, née à Bordeaux. La famille habite rue St Fort. En 1841, Ramón de Mújica, ancien intendant, habitant 11 fossés de l'Intendance, marie sa fille Marcela, 25 ans, née à Cadix à Manuel Pereira, 29 ans, né à Puebla (Mexique). On trouve comme témoins Ramón de Mújica, rentier, frère de Marcela et Lorenzo de Mújica dont on ne possède que la signature. L'année suivante, José Ramón de Mújica, né à Zumárraga (Saint-Sébastien), rentier, veuf, âgé de 82 ans, décède au 71 fossés de l'Intendance.

MUJICA. (Voir Pereira).

MUñOZ, Léon (1838 - 1844) : trois fois témoin de mariage d'Espagnols, il apparaît en 1838, 1839 et 1844. Il est considéré les trois fois comme cordonnier, mais son adresse change puisqu'il habite d'abord rue du Cayre, puis rue des Carmes, puis enfin rue du Pradeau en 1844.

MUR de POC, Manuela (1844 - 1849) : son nom apparaît pour la première fois sur les registres en 1844, date à laquelle elle perd son mari, Braulio Poc, 56 ans, chocolatier de Saragosse habitant rue Huguerie, et ami de Goya. En 1849, elle marie son fils également prénommé Braulio, négociant âgé de 30 ans habitant rue de la Rousselle, à Adela Mata de Acha, 22 ans, née à Cadix. Au bas de l'acte figure la signature de Grégoria Poc, soeur de Braulio.

NART. (1830 - 1846). Francisco José Nart, terrassier âgé de 26 ans, né à Casau (Val d'Aran), habitant rue Planterose, épouse Francisca Monge, 19 ans, née à Arrós (Lérida), habitant aussi 21 rue Planterose. Ce même Francisco Nart décède 11 ans plus tard, en 1841, à l'Hôpital Saint-André. Il a alors "32 ans", et sa femme Francisca Monge le déclare salpêtrier. En juillet 1843 , María Nart et Joseph Lafont marient leur fille Luisa, 20 ans, née à Escuñau (Lérida) à Andrés Pedarros, journalier de 27 ans né à Bossost (Lérida) et habitant comme la famille Lafont 22 rue des Bouviers. Au mois d'août de la même année, Madeleine Biech marie sa fille Manuela Nart, 15 ans et demi, née à Mont (Lérida) à José Moga, couvreur de 24 ans né à Vilach (Lérida) et habitant 32 rue Traversanne. En 1844, José Nart figure comme déclarant du décès de Juan José Sabadia, paveur de 51 ans, né à Caneján (Lérida), époux en secondes noces de Madeleine Nart née Biech. En 1845, Benito Nart, terrassier habitant rue Montaigne est témoin de mariage et on retrouve ce nom pour la dernière fois en 1846, date à laquelle Madeleine Nart et Manuel Bares marient leur fils Juan Francisco Bares, charretier de 26 ans né à Vilach (Lérida), à Rose Castet, Bordelaise de 21 ans habitant comme la famille Bares 15 rue Tiffonet.

NART. (Voir Biech, Lafont, Moga, Monge).

NAZABAL (de) (1843 - 1845) : María Josefa de Nazábal, 30 ans, née à Andoaín (Saint-Sébastien), habitant 11 rue Lecoq, épouse Ignacio Aldazabal, cordonnier de 36 ans né à Plasencia, habitant au 3 de la même rue. En 1845, ce couple perd une fille, Juana, âgée de 6 mois également née à Plasencia. La famille habite toujours rue Lecoq.

NAYA (de), José María (1843 - 1849) : journalier né à Santa Maria Loureda (La Corogne), habitant 10 rue Sainte-Catherine, il épouse en 1843, à l'âge de 32 ans, Jeanne Pallu née dans les Basses Pyrénées et âgée de 37 ans. Six ans plus tard, en 1849, à 38 ans, il épouse en secondes noces Marie-Adèle Plet, une Bordelaise de 18 ans. José Maria de Naya est maintenant portefaix et habite rue Daurade.

NAYA. (voir Plet).

NEGRO. (1821) : Bertrand Negro, vigneron, et Jeanne Bodin, habitant au marais de Bacalan perdent le 19 août 1821 une fillette de 6 mois, Françoise, née à Bordeaux. Le lendemain, c'est leur fils Jean, également né à Bordeaux, qui décède à l'âge de 6 ans. On ne possède absolument aucun renseignement sur les origines du père et les deux enfants sont nés à Bordeaux, mais le nom de Negro est manifestement espagnol.

OJESTO (de), Antonio (1816 - 1817) : il apparaît quatre fois entre octobre 1816 et juillet 1817, deux fois témoin et deux fois déclarant. Il est d'abord considéré comme réfugié espagnol en 1816, puis, quatre mois plus tard, propriétaire. Les quatre fois son adresse sera la même: 2 rue des Piliers de Tutelle.

OLANOS (de), Juana (1834 - 1846) : alors âgée de 29 ans, née à Iza (Navarre), elle épouse en 1834 un marin italien de 48 ans, Jean Marie Canevaro, qui habite comme elle la rue Latour. En 1846, veuve, maintenant âgée de 40 ans, elle épouse un Espagnol de 27 ans, Vicente Perez, né à Graus (Huesca). Elle habite avec lui au 5 de la rue Gensonné.

OLLOQUI (de) (1830 - 1833) : En avril 1830, Antonio Olloqui et Ignacia Alcorta, perdent une fille de 32 ans, María, née à Oyarzun (Saint-Sébastien). La famille habite alors 11 rue des Remparts. Au mois de mai de la même année, Ana Manuela de Olloqui, 35 ans, née à Aizarnazábal (Saint-Sébastien), et habitant à Libourne (33), épouse un douanier de 28 ans né à Bidart (64), Pierre Fuson. En 1833, Cipriana de Olloqui, 42 ans, née à Artadi (Saint-Sébastien), et habitant rue Arnaud Miqueu, épouse un marin de 37 ans né à Saint-Jean de Luz (64), Pierre Bourguignon. Cipriana et Ana Manuela sont probablement soeurs.

ONOS. (Voir Morel).

ORDOñEZ, Tiburcia (1820 - 1828) : sa signature apparaît au bas de l'acte de mariage de Bernarda Ordoñez Esteban en juin 1820. Elle décèdera huit ans plus tard, en février 1828, à l'âge de 31 ans. Née à Burgos comme tous les Ordoñez que nous avons rencontrés (5), elle habite 8 rue Mably.

ORROñO (de), Francisco (1836 - 1847) : né à Santiago de Laucari (Espagne?), son nom apparaît pour la première fois en septembre 1836, lors du décès de sa mère Antonia Goiriena, veuve de 67 ans habitant chemin du Sablona. En décembre de la même année, alors âgé de presque 31 ans, il épouse Anne Claret, une bordelaise de 21 ans habitant comme Antonia Goiriena chemin du Sablona. Puis il faut attendre 1847 pour retrouver Francisco de Orroño. Il sera témoin au mariage de Félix de Salces, capitaine de navires de Bilbao et d'Ana de Pereira. De 1836 à 1847, il est commis courtier et habite la rue du Loup.

ORTIZ. (1829 - 1848) : En 1829, Manuel Ortíz, négociant habitant la rue Mautrec est témoin de mariage. Ce nom apparaît ensuite en avril 1833, année où José Ortíz, ancien militaire espagnol et Paulina Gómez perdent un fils de trois mois, Manuel, né à Ussel (Corrèze). La famille habite 18 cours Saint-Louis. Au mois d'août de l'année suivante, les mêmes José Manuel Ortíz et Paulina Gómez perdent une fille de trois mois, Manuela, née à Bordeaux. La famille habite maintenant 13 rue Vareille. En 1848, enfin, Josefa Ortíz, 20 ans, née à Madrid, fille de Paula Oliva, habitant comme elle rue des Rosiers, épouse un marin de 27 ans né à Francs (33), Jean Savit.

PADILLA, Ramón (1816 - 1817) : apparaît deux fois en 1816 et 1817. Il est témoin en 1816 et habite 6 cours de Tourny. Il se déclare alors réfugié espagnol, mais sera enregistré comme rentier quatre mois plus tard.

PANO. (1836 - 1849) : Eusebia Pano et Santiago Pocino perdent en 1836 une fille de 9 mois, Jeanne, née à Bordeaux. La famille habite alors 19 rue Mercière, le père est journalier. En 1839, Eusebia et Santiago perdent un fils de 18 mois, Thomas, né lui aussi à Bordeaux. Le père est terrassier et la famille habite maintenant 1 impasse des Juifs. En 1849, on trouve une Pepa Pano, 40 ans, née à Saragosse, et décédée à l'Hôpital Saint-André.

PANO. (Voir Pocino).

PARDINA, Antonio (1838 - 1839) : journalier habitant la rue du Cayre et né à Estadilla (Huesca), il se marie à l'âge de 26 ans, en 1838 avec Francisca Galán, 18 ans, née à Broto (Huesca) et habitant aussi 19 rue du Cayre. Au mois de mai 1839, Juana Pardina, 23 ans, née également à Estadilla, habitant également 19 rue du Cayre, probablement soeur d'Antonio, épouse Ramón Demur, terrassier né à Calasánz (Huesca) En décembre de la même année, il sera témoin au mariage de Vicente Alfos et Vicenta Pueyo, habitant tous rue du Cayre.

PARDINA. (Voir Demur).

PARRA. (1828 - 1829) : Bartolomé Parra, propriétaire dans la rue Porte-Dijeaux est déclarant du décès de son ami Francisco José de Ferrari. Le même jour, 28 avril 1828, on enregistre le décès d'une enfant qui est probablement sa nièce, Maria Manuela Adrien, 1 an et 9 mois, née à Tlajieco (Mexique), fille de Jeanne Parra et de Jean Adrien, marchands cours de l'Intendance. L'année suivante, Bartolomé est déclarant du décès de María Antonia Arjona de Ardit, 24 ans, habitant rue Huguerie. Il habite maintenant 20 cours de Tourny, et est enregistré non plus comme propriétaire, mais comme perruquier.

PARRON. (1833 - 1846) : En 1833, Juan Parrón et Julia Sauce marient leur fils Tomás, 20 ans, garçon cafetier né à Saragosse, à Renée Miechx, Bordelaise de 19 ans habitant chemin de Bayonne. La famille habite rue Dublan. En 1846, Juan Parrón perd son épouse Julia Sauce, née à Saragosse et âgée de 67 ans. La famille habite maintenant rue Cruchinet.

PARRON. (Voir Sauce).

PATRULLO, Juana (1827 - 1831) : le 11 juillet 1827, elle perd son mari José Sala, 65 ans, ex-directeur des douanes à Saint-Sébastien. Mais Juana qui a 36 ans, va se remarier le 16 de ce même mois de juillet avec Jean-Jacques Dutemple, avocat de 66 ans qui habite rue Guiraude. En 1828, Juana perd une fille, Ulpiana Sala, 3 ans, née comme elle à Saint-Sébastien et décédée 35 rue Notre-Dame Saint-Seurin. En 1830, Juana perd une fille de 17 ans, Cenona Sala, née à La Corogne et décédée rue Jean-Jacques Rousseau. Juana décède en septembre 1831, à l'âge de 43 ans. Elle habite maintenant rue Saint-Rémi, et est enregistrée comme veuve de Joseph Sala.

PAULY, Francisco (1827 - 1828) : sans profession, né à Barcelone, Francisco Pauly, 29 ans, épouse en août 1827 Jeanne Daloz, 19 ans, née à Libourne (33). Il habite alors rue du Palais Galien. En décembre de la même année, il est témoin de mariage et habite rue de Guienne, où il est logeur. Puis il est de nouveau témoin en 1828, mais il est revenu dans la rue du Palais-Galien, et est enregistré maintenant comme monnayeur.

PEDARROS, Manuel (1836 - 1843) : deux fois témoin en 1836 et 1837, il apparaît deux fois comme déclarant en 1838, puis témoin en mai 1843 et déclarant en juin de la même année. Il habite d'abord rue Planterose, puis 22 rue des Bouviers, puis rue Nérigean en 1843. Sa profession est soit journalier, soit portefaix, soit même tailleur (en 1836). On ne connait pas son lieu de naissance. En juillet 1843, André Pedarros, journalier né à Bossost (Lérida), habitant 22 rue des Bouviers, probablement frère de Manuel, épouse sa voisine Luisa Lafont, 20 ans, née à Escuñau (Lérida), fille de José Lafont et de Maria Nart.

PEDARROS. (Voir Lafont).

PEñA, Agustin (1814 - 1834) : très probablement trois personnes différentes, ils apparaissent comme témoins en 1814, 1824 et 1834. L'un d'entre eux est réfugié, ex-employé au service d'Espagne, l'autre est perruquier, le dernier est terrassier.

PEñA, José (1838 - 1846) : personnage important de cette colonie, on ne connait pourtant pas son lieu de naissance. Témoin en févlier 1838, puis déclarant en octobre de la même année, José Peila est journalier et habite rue Entre deux Places. Il faudra attendre ensuite 1843 pour retrouver son nom. Il est témoin en mai et déclarant en juin. Il habite alors rue Mingin. Il apparaîtra ensuite cinq fois comme témoin de divers mariages d'Espagnols entre 1844 et 1846. Il habite maintenant au 175 de la rue Sainte-Catherine. Depuis 1843, il est enregistré comme poitefaix.

PEñA. Le nom de Pesa apparaît 27 fois entre 18 14 et 1849; ( 18 14, 1824, 1834, 1836, 1838, 1840, 1843, 1844, 1845, 1846, 1847, 1849). Voir le détail dans la liste publiée en annexe.

PENETRO. (1837 - 1845) : En 1837, Maria Penetro, 18 ans, née à Vilach (Lérida), fille de Juan Penetro et de Teresa Cau, épouse Narciso Plet, 18 ans également, né à Arrós (Lérida) : et habitant rue Entre deux Places. La famille Penetro habite alors rue Marbotin. En 1842, Francisco Penetro, 14 ans, né au Val d'Aran, décède à l'Hôpital Saint-André. L'année suivante, Juan Penetro, 50 ans, journalier né à Viella (Lérida), époux d'Antonia Poure, décède également à l'Hôpital Saint-André. En 1845, Jacques Penetro, journalier de 26 ans né à Arrós (Lérida) et habitant la rue de Barenne, épouse sa voisine Rose Barro, 15 ans, couturière née à Condom (32).

PENETRO. (Voit Plet).

PERALTA, Fermina (1842 - 1843) : née à Montreal (Teruel), elle perd en 1842 son époux Juan Echeverría, 48 ans, né à Peralta (Navarre), ex-chef des finances. Elle habite alors rue des Minimes. L'année suivante, veuve de "Romualdo" Echeverría, elle épouse un avocat de 45 ans né à Ochagavía (Navarre), Pedro María Algarra, qui avait été l'un des déclarants du décès de Juan Echeverría et qui habitait la même maison. Les nouveaux époux vont maintenant habiter 7 rue d'Albret.

PEREIRA, David (1821 - 1828) : apparaît pour la première fois en 1821. Il est déclarant au décès de sa tante Ester, 78 ans, née à Cadix et décédée au 22 du fossé des Carmes. Puis, en 1823, il déclare le décès de son autre tante Gabriela Pereira, rentière, également née à Cadix et habitant aussi, comme David, 22 fossés des Carmes. En 1828 enfin il déclare le décès de Mariana Pereira, 75 ans, dont il est à la fois le neveu et le gendre, elle aussi née à Cadix et habitant comme lui chemin de Pessac.

PEREIRA, Francisco (1829 - 1842) : en mai 1829, il assiste au mariage de sa nièce María González Pereira, 24 ans, née à Puebla de los Angeles (Mexique), et d'Antonio José González de Tapia, négociant de 30 ans né à Puenteáreas (Pontevedra), habitant 35 rue Notre-Dame Saint-Seurin. Sont également témoins le frère de l'épouse, Tomás Pereira et son cousin José Pereira, tous deux négociants et habitant comme Francisco 29 rue du Palais-Galien. Quatre jours plus tard, tous seront témoins du mariage de la soeur de María, María Vicenta Pereira, 20 ans, également née à Puebla, habitant aussi 29 rue du Palais Galien. Elle épouse Pedro González de Tapia y Piñeiro, négociant de 28 ans, né également à Puenteáreas, frère d'Antonio José, habitant rue Notre-Dame Saint-Seurin. Tout le monde sera de nouveau réuni deux mois plus tard, en août 1829, lors du mariage de José Pereira, négociant né à San Felix (Lugo), et de María Ana Pereira, 19 ans, née également à Puebla. Tous habitent toujours 29 rue du Palais-Galien. Francisco Pereira apparaît ensuite lors du mariage de sa fille María Francisca Pereira, 26 ans, née à Puebla, avec Jean Drillon, 23 ans, médecin à Castelnau (33). En 1841, son neveu, Manuel Pereira, 63 allées de Tourny, 29 ans, né à Puebla épouse Marcela de Mújica, 25 ans née à Cadix, et habitant fossés de l'Intendance. Au mois de juillet de l'année suivante, Francisco marie sa fille Maria Concha Pereira, 19 ans, née à Puebla de los Angeles à Pierre Hugon, 23 ans, négociant de Castelnau (33), qui habite 1 chemin du Médoc. En 1847, enfin, Francisco Pereira qui habite maintenant rue Delurbe, marie sa fille Ana Maria, 30 ans, née à Puebla, à Felix de Salces, capitaine de navire de 33 ans, né à Bilbao et de passage à Bordeaux.

PEREIRA. (Voir Mújica).

PEREIRA. Le nom apparaît 30 fois entre 1816 et 1847; (1816, 1817, 1818, 1821, 1823, 1828, 1829, 1839, 1841, 1842, 1844, 1847). Voir détail dans la liste exhaustive publiée en annexe.

PEREZ de ANZUATEGUI, Domingo (1828) : témoin, puis déclarant à deux mois d'intervalle en 1828, ce négociant habite d'abord rue des Petites Carmélites puis rue de la Grande-Taupe.

PEREZ, Manuel (1846 - 1847) : deux fois témoin en 1846 et 1847, il est tailleur et habite 17 rue Burguet.

PEREZ, Rufino (1846) : témoin de mariage en avril 1846, il se marie à son tour deux mois plus tard, à l'âge de 31 ans et 9 mois avec Babila Ripalda, 18 ans, née comme lui à Pampelune et habitant comme lui 19 rue de la Croix Blanche. Il est d'abord enregistré comme sans profession, puis comme ancien capitaine d'infanterie.

PEREZ. Le nom apparaît 21 fois entre 1815 et 1847; (1815, 1825, 1830, 1836, 1837, 1838, 1839, 1841, 1842, 1844, 1846, 1847). Voir le détail dans la liste publiée en annexe.

PERRUCHE, María (1831 - 1837) : en 1831, âgée alors de 22 ans, elle épouse un marin de Saint-Jean de Luz, Martin Bergare qui habite comme elle au 12 de la petite rue Vareille. Maria, née à Madrid, décède à cette même adresse en 1837, à l'âge de 28 ans.

PISA, Manuel (1841 - 1848) : journalier né à Fornillos (Saragosse), il épouse en novembre 1841 Maria Chiribas, 21 ans, née à Calasánz (Huesca) et habitant 38 rue Sainte-Eulalie. Deux mois plus tard, Manuel est témoin de mariage. Il habite alors rue Sainte-Eulalie; puis il sera déclarant en 1844, témoin en 1846 et apparaît enfin pour la dernière fois en 1848, date à laquelle il perd une fille de 5 mois, Maria, née à Bordeaux. De 1844 à 1848, il est enregistré comme terrassier et habite au 9, puis 19, puis 16 de la rue du Cayre.

PLANA, Vicenta (1838 - 1849) : Vicenta Plana et José Franco marient leur fils José Agustín, 23 ans, né à Estadilla, journalier comme son père, à Alejandra Las, 20 ans, née à Lagunarrota (Huesca), habitant 10 rue Dublan. La famille Franco habite alors 20 rue du Cayre. En 1844, Vicenta et José marient un autre de leurs fils, Vicente, terrassier né à Estadilla, à Julienne Bihan, 32 ans, née à Guérande (Loire Inférieure). Vicente habite avec la famille 18 rue du Cayre, mais devenu veuf, il épouse en 1849 Eulalie Attente, 19 ans, née à Marmande (47). Il habite alors 5 impasse Brunet. La même année, Antonio Franco, autre fils de Vicenta et de José, imprimeur lithographe de 22 ans, né aussi à Estadilla, épouse Bartholomée Lupagnerie, 24 ans, née à Saint-Gaudens (31). Antonio habite avec la famille 17 rue du Cayre.

PLANA. (Voir Franco).

PLET. (1822 - 1849) : Le 14 décembre 1822, José Plet et Antonia Moga perdent un fils, José âgé de 9 mois, né à Arrós (Lérida) et décédé à l'Hôpital Saint-André. Puis en 1837, Francisco Plet et Antonia Moga marient leur fils Narciso, 18 ans, né à Arrós, à Maria Penetro, 18 ans, née à Vilach (Lérida). En septembre de la même année, José Plet, né à Vilach (Lérida), terrassier, épouse María San Juan, 22 ans, née à Arrós. En septembre 1838, Francisco Plet, 64 ans, époux d'Antonia Moga, paveur né au Val d'Aran, décède 4 rue Entre deux Places. Au mois d'octobre de la même année, un autre Francisco Plet, probablement fils du précédent, époux de Marguerite Bernadets, perd une fille, Marie, 1 an et demi, née à Bordeaux. La famille habite rue des Bouviers. Deux ans plus tard, en 1840, Daniel Plu (ou Plet), perd son épouse, María Mora, 56 ans, décédée à l'Hôpital Saint-André. En 1841, Antonio Plet, 21 ans, né à Arrós (Lérida), terrassier habitant la rue Entre deux Places, épouse María Marti, 19 ans, née aussi à Arrós et habitant rue des Bouviers, avec ses parents Vicente Martí et Teresa Caban. En 1842, au mois de mai, Agustín Sambeat, 25 ans, journalier né à Vilach (Lérida) épouse María Francisca Plet, 19 ans, née à Arrós, fille de Manuel et habitant avec lui 131 rue Entre deux Place. Antonio Plet, forgeron, est l'un des témoin du mariage. En novembre de la même année, José Plet, journalier habitant rue Traversanne, est témoin au mariage de José Antonio Lacau, 27 ans, né à Vilach (Lérida) et de Marie Plet, 18 ans, fille d'Antonia Moga, née à Bordeaux et habitant elle aussi rue Entre deux Places. Quatre ans plus tard, en 1846, Francisco Plet et Rita Bernadets marient leur fille Francisca Plet, 19 ans, née à Arrós (Lérida), à Francisco Peña, 24 ans, terrassier de la rue des Bouviers, né également à Arrós. La famille Plet habite alors rue Marbotin. En 1847, Antonio Plet, toujours forgeron, est témoin de mariage, mais il habite maintenant cours Saint-Jean. En 1849, enfin, Marie Adèle Plet 18 ans, née à Bordeaux, qui habite avec sa mère Antonia Moga 3 rue Courbin, épouse un portefaix galicien veuf, José María de Naya, âgé de 38 ans.

PLET. (Voir Bernadets, Cau, Lacau, Larrieu, Moga, Naya, San Juan).

PLET. Le nom apparaît 20 fois entre 1822 et 1849; (1822, 1837, 1838, 1840, 1841, 1842, 1846, 1847, 1849). Voir détail dans la liste publiée en annexe.

POC, Braulio (1837 - 1849) : personnage bien connu de la colonie espagnole de Bordeaux, il est l'un des rares amis des dernières années de Goya. Le nom de ce chocolatier de Saragosse apparaît pour la première fois sur les registres d'état civil de Bordeaux au mois d'août 1837, il est alors témoin au mariage de Leonardo Espenant, pâtissier de 23 ans né à Castiello (Huesca) et d'Angelina Durand, une Bordelaise de 22 ans. Braulio Poc habite à ce moment là au 16 rue de la Petite Taupe, et Leonardo au numéro 8. Le 26 septembre 1839, Braulio Poc est déclarant du décès du fils d'un de ses voisins, il s'agit du petit Martial, né à Bordeaux, 15 mois, fils de Luis Zaro, propriétaire 24 rue de la Petite Taupe et de Manuela Jimeno. Braulio Poc, époux de Manuela Mur, meurt à l'âge de 56 ans, le 9 décembre 1844. Ils habitent alors 33 rue Huguerie. En 1849, le 17 janvier, Braulio Poc fils, habitant avec sa mère Manuela Mur, 1 rue de la Rousselle, négociant âgé de 30 ans, né comme son père à Saragosse, épouse Adela Mata de Hacha, 22 ans, qui habite place Fégère.

POC. (Voir Mur).

POCINO. (1836 - 1849) : En 1836, Santiago Pocino, journalier et Eusebia Pano, perdent une fille , Jeanne, âgée de 9 mois, née à Bordeaux. La famille habite rue Mercière. Trois ans plus tard, en 1839, les mêmes Santiago Pocino et Eusebia Pano perdent un autre fils, Thomas, âgé de 18 mois et également né à Bordeaux. La famille habite maintenant 1 impasse des Juifs. En 1849, Jacques Poincino (Santiago Pocino), perd son épouse qui s'appelle Pepa Pano. Son prénom complet serait donc Josefa Eusebia. Elle a 40 ans, est née à Saragosse et décède à l'Hôpital Saint-André.

POCINO. (Voir Pano).

POMIERS, Pierre Josèphe, (Petra Josefa Pomiés) (1802 1816) : Il s'agit du seul divorce concernant un Espagnol que nous ayons trouvé dans les registres entre 1800 et 1849. Pierre Josèphe, comme la baptise l'employé municipal bordelais, est née à Saint-Sébastien et habite 2 cours de Fructidor. Elle épouse en 1802, à l'âge de 17 ans, Pierre Francisque, 29 ans, "muzicien", né en cette ville de Bordeaux et habitant 12 rue Saint-Martin, Faubourg Saint-Seurin. 14 ans plus tard, en 1816, alors qu'elle habite rue Saint-Rémi, Pierre Josèphe, née à "Saint-Vincent", en Espagne, divorce d'avec Pierre Francisque, l'artiste musicien qui, lui, habite maintenant 98 rue du Palais-Galien. La cause invoquée par elle pour demander le divorce est celle de "Sévices et mauvais traitements". (Registre de l'Arrondissement du Nord de Bordeaux de 1816, acte numéro 24).

PORTA. (1829 - 1845) : En 1829, Juan Porta, terrassier de 32 ans né à Ager (Lérida), épouse Marie Baritaud, 34 ans, née à Verdelais (33). Il habite 25 rue Nérigean. En 1843, c'est à dire 14 ans plus tard, José Antonio Porta, journalier de 43 ans, né aussi à Ager et habitant rue Beaufleury, épouse Marie Saboulard, 44 ans, née dans le Gers. Deux ans plus tard, Ramón Porta, 30 ans et demi, habitant 12 rue Saint-Jacques, né à Salardú (Lérida), épouse Jeanne Collet, 25 ans, née à Audenge (33).

PORTOLES, Juan (1838 - 1849) : ce journalier de Viella (Lérida) de 31 ans épouse en 1838 Anne Roux, Bordelaise de 27 ans qui habite rue du Cahernan. Lui habite 2 place du Grand Marché de 1838 à 1840, date à laquelle il est deux fois témoin de mariages. Il sera également deux fois témoin en 1844, mais il a déménagé pour habiter 134 route de Toulouse jusqu'en 1846. Il est témoin en février et déclarant en septembre, il habite alors au numéro 7 route de Toulouse. Ce portefaix né à Viella (Lérida), reviendra dans son ancienne demeure, puisqu'il décède en décembre 1849, 2 place du Grand Marché, à l'âge de 43 ans.

POZO. (1805 - 1832) : En 1805, Abraham Pozo, marchand de 58 ans, né à Salobreña (Grenade), décède rue Labirat. Cinq ans plus tard, Raquel del Pozo, également célibataire et née aussi à Grenade, décède au 2 impasse des Minimettes. En 1822, Benjamín Pozo, propriétaire, est déclarant de la fausse couche de Jeanne Lefour, épouse de José Aranda qui habitent aussi 2 impasse des Minimettes. En 1827, Sebastián Pozo, négociant veuf né également à Grenade, décède à l'âge de 80 ans au 2 impasse des Minimettes. En juillet 1832, Domingo Pozo et María Ana Goya perdent leur fille de 30 ans, Josefa, née au Mexique et épouse de Julián Macua. Ils habitent tous 9 rue Huguerie.

PRATS. (1828 - 1842) : En 1828, Honesta María Prats et Joseph Fagès perdent un fils de 2 ans, Juan, né à Angles (Gérone). La famille habite 46 chemin du Médoc. Il faut ensuite attendre 1842 pour retrouver le nom de Prats: au mois de mars, Vicenta Prats, couturière de 22 ans née à Graus (Huesca), fille de Martine Formen, épouse Jaime Montada, cordonnier de 27 ans, né à Oliana (Lérida). Tous habitent la place Maucaillou. En juin de la même année, une autre fille de Martine Formen, María Prats, 27 ans, également née à Graus, épouse Manuel Salvo, journalier de 30 ans né à Berge (Teruel). María et sa mère habitent place des Capucins. Vicente Prats, frère de María, terrassier habitant rue des Pommiers est témoin au mariage de sa soeur.

PRATS. (Voir Formen, Salvo).

PUEYO. (1839 - 1845) : Le 12 décembre 1839, Pedro Pueyo, journalier de 26 ans né à Balcarca (Huesca), habitant 18 rue du Cayre, épouse Marie Galan, 16 ans, née à Louvie Juzon (64), et qui habite aussi 18 rue du Cayre. Huit jours plus tard, Santiago Pueyo et María Ballarin marient leur fille Vicenta Pueyo, 17 ans née à Graus (Huesca), à Vicente Alfos, journalier de 23 ans, né à la Almunia de San Gaudes (Huesca). Tous habitent 18 rue du Cayre. Pedro, marié depuis huit jours, et qui est témoin de ce mariage, habite maintenant au 7 de la même rue du Cayre. En 1844, Paula Pueyo, 44 ans, née à Panticosa (Huesca), épouse Marcelino Laguna, journalier de 42 ans né à Mongrillo qui habite avec elle impasse Marbotin. On retrouve comme témoin de ce mariage Manuel Salvo, terrassier chemin de Bayonne. L'année suivante, María Antonia Pueyo, 60 ans, née à Moros (Saragosse), habitant 9 rue du Jardin Public, épouse Romain Dureau, 62 ans, propriétaire à Saint-André de Cubzac.

PUJOL, Francisco (1838 - 1846) : son nom apparaît pour la première fois en 1838. Il habite 2 place du Grand Marché et est témoin au mariage d'Antonio Monge et Francisca Peña. Il sera de nouveau témoin en 1841, puis en février 1843. Après avoir habité rue Saint-Antoine, il habite maintenant rue Naujac. Six mois plus tard, Francisco Pujol marie son fils Manuel, 24 ans, né à Berros (Lérida), à Maria Rosa Busquet, 22 ans, née à Bossost (Lérida). Tous habitent 121 rue Naujac. De nouveau témoin en 1844, Francisco habite maintenant rue Montaigne, pour revenir en 1845 rue Naujac. Au mois d'août de cette même année, Francisco marie un autre de ses filles, Ana Maria, 34 ans, à José Antonio de Miguel, organiste de 26 ans né à Les (Lérida). En 1846, enfin Francisco est encore témoin et il habite de nouveau rue Saint-Antoine.

PUJOL. Le nom apparaît 21 fois entre 1829 et 1847, (1829, 1833, 1838, 1841, 1844, 1845, 1846, 1847). Voir détail dans la liste publiée en annexe.

PUYO. (1829 - 1841) : En 1829, Josefa Puyo, 22 ans, née à Altrón (Lérida), fille d'Isabel Carrera, habitant toutes deux 22 rue Planterose, épouse Bonaventure Roca, journalier de 30 ans, né à Bisaurri (Huesca). Antonio Puyo, frère de Josefa est témoin du mariage, il habite 2 rue Entre deux Places. Au mois de novembre de la même année, Antonio José Puyo, 26 ans, également né à Altrón, louant ses services, habitant 26 rue Planterose, épouse Bertrande Duzac, 30 ans, née à Sauveterre (31). En 1838, Manuel Puyo, décrotteur de 13 ans, né aussi à Altrón, décède à l'Hôpital Saint-André. En juillet 1841, Bonaventure Puyo et Josefa Lagui perdent un fils de 8 ans et demi, Antonio, né à Altrón. La famille habite 74 rue Traversière.

QUIROS, Antonio (1830 - 1841) : en 1830, Antonio déclare le décès de sa tante Francisca Ampudia, 55 ans, née à Huanaco (Pérou), épouse de Juan Quirós, rentier 10 rue de la Grande Taupe. L'année suivante, en juin 1831, Antonio Quirós, rentier de 25 ans, épouse María Quirós, 19 ans, née à Rancas (Pérou), fille de Juan Manuel Quirós, négociant. Francisco Quirós, lui aussi rentier est témoin de ce mariage. Tous habitent au 27 de la rue du Palais-Galien. En 1836, un autre Francisco Quirós, probablement père du précédent, perd son frère Juan Manuel Quirós, rentier né à Vigo (Pontevedra), décédé 27 rue du Palais-Galien. En 1839, Antonio Quirós propriétaire 12 rue du Palais-Galien, déclare le décès de María Ana de Casaux, 40 ans, née à Malaga, habitant 43 place Dauphine. Au mois d'août 1841, Francisco Quirós et Constancia Vázquez de Velasco y Hontañón marient leur fille Juana Quirós, 24 ans, née à Lima (Pérou), à José Vázquez Flores, propriétaire de 38 ans né à Parada (Orense) qui habite au 37 rue de la Grande Taupe. Antonio Quirós, propriétaire est témoin de ce mariage et María Quirós signe au bas de l'acte. Toute la famille Quirós habite 28 rue du Palais-Galien.

QUIROS. Le nom apparaît 18 fois entre 1830 et 1845; (1830, 1831, 1836, 1839, 1841, 1843, 1844, 1845). Les Quirós sont essentiellement des rentiers ou négociants galiciens qui ont occupé le 12, 27, 28 et 110 de la rue du Palais-Galien de 1830 à 1845.

RAMON. (1836 - 1849) : En décembre 1836, Bonaventure Ramón et Antoinette Pons marient leur fille Isabel Ramón, 24 ans, née à Ainet (Lérida), à Manuel Berdié, terrassier de 23 ans né à Begos (Lérida). Tous deux habitent 29 rue de la Course. En 1841, Madeleine Ramon, née à Auch (32), sur le chemin de l'exil en 1820, épouse à l'âge de 21 ans Francisco Juan Berdié, journalier habitant rue Caussade, né à Begos (Lérida), probablement frère de Manuel. En 1849, Isabel Ramón, née à Ainet (Lérida), épouse de Manuel Berdié, décède 3 rue Cousse.

RAMOS. (1803 - 1848) : On enregistre en 1803 à l'Hôpital Saint-André, le décès de Lucía Ramos, couturière de 44 ans née à Campo de Criptana (Ciudad Real). Il faut ensuite attendre 1825 pour retrouver le nom de Ramos, Antoine, 50 ans habitant place des Capucins est témoin au mariage du domestique de León, José López. En 1839, Juan Ramos déclare le décès de Francisco Rubio, 10 ans, né à Bossost (Lérida). En 1840, Manuel Ramus (Ramos), journalier espagnol de 60 ans, époux de Marie Caberiot, décède à l'Hôpital Saint-André. En 1847, Isabel Ramos, 20 ans et demi, née à Agramunt et habitant rue du Hâ, épouse José Antonio Cots, 37 ans, négociant de Solsona (Lérida). On trouve au bas de l'acte la signature de Fernando Ramos, probablement le frère d'Isabel. L'année suivante, Antonio Ramus (Ramos), 22 ans, manoeuvre né au Val d'Aran, décède au Bouscat.

RASO. (1841 - 1846) : Au mois d'août 1841, José Tomás Raso, 25 ans, 38 rue Sainte-Eulalie, né à Roda (Huesca), épouse Agustina Franco, 20 ans, née à Estadilla. En novembre de la même année, Josefa Raso, 21 ans et demi, née aussi à Roda et habitant rue Entre deux Places, épouse Mariano Merced, journalier de 29 ans né à Costeán, habitant chemin de Bayonne. En 1844, José Raso, terrassier habitant 9 rue du Cayre, déclare le décès d'Henri Franco, 4 ans, né à Bordeaux. En 1846, Joaquina Raso, 23 ans, née à Roda, habitant 9 rue du Cayre, épouse Tomás Forquet, terrassier de 28 ans né à Tamarite (Huesca).

RAVO, María Juana (1826 - 1848) : née à Barcelone, âgée de 17 ans, elle épouse en 1826 un menuisier du nom de Jean Gardon, 28 ans, né à Feurs (Loire). Tous deux habitent au 6 rue neuve des Enfants Trouvés. 22 ans plus tard, en 1848, Jean Gardon déclare le décès de sa femme María Juana Ravo, âgée maintenant de 39 ans. Le couple habitait 67 rue Mériadeck.

REY. (1832 - 1846) : En 1832, Catherine Reille (Rey) déclare le décès de son fils Benito Rubio, 17 ans, décrotteur né à Camprodón (Gérone). tous deux habitaient 27 rue Bouché. En 1833, Esteban Rey habitant 9 rue des Remparts est témoin au mariage de son voisin Manuel Martín, 34 ans, journalier espagnol et de Louise Berthet, 34 ans elle aussi, née à Forcalquier (Alpes de Hautes Provence). En 1841, Salvador Rey, prêtre, habitant 93 rue du Palais-Galien, est témoin au mariage de Marcela de Mújica et de Manuel Pereira. En 1846, Víctor Rey, peintre, très probablement frère de Salvador habitant lui aussi 93 rue du Palais-Galien, est témoin au mariage de María Aldaz et du capitaine Joaquín Ezcati.

REY. (Voir Rubio).

REYES, Alfonso (1824 - 1827) : cavalier de la garde municipale de 37 ans, habitant à la caserne de l'Hôtel de Ville, Alfonso Reyes, né à Séville, épouse en 1824 Marie Bertet, 37 ans elle aussi, charentaise, habitant rue du Mirail. En 1827, Alfonso Reyes qui habite toujours caserne de l'Hôtel de Ville, est témoin au mariage de Sebastián Cosas, autre cavalier de la garde municipale de 33 ans et de "Jouana", 32 ans, née à Saint-Jean Pied de Port.

RIERA, Andrés (1823 - 1827) : rouleur né à Orihuela (Teruel), il est d'abord témoin en 1823 au mariage de Francisco Velasco cordonnier né à Baena (Cordoue), et de Bertrande Reynier. Puis il se marie lui même en 1827, à l'âge de 39 ans, avec Jeanne Lajoinie, Bordelaise de 28 ans. Andrés habite d'abord rue Saint-Joseph, puis rue Sainte-Thérèse.

RIO, Ramón (1840 - 1848) : personnage populaire de cette colonie espagnole, son nom apparaît six fois entre 1840 et 1848. Ce terrassier est d'abord témoin au mariage de José Torres et de Josefa Colomes en 1840. Il habite alors rue Entre deux Places. L'année suivante à l'âge de 22 ans, il épouse Josefa Sierco, 23 ans, née à Benasque (Huesca) et habitant comme lui 13 rue des Pommiers. En 1846, Josefa Sierco et Ramón Rio perdent un fils de 18 mois, Joachim, né à Bordeaux. La famille habite maintenant 21 rue des Pommiers. Deux fois témoin en 1847 au mariage de Juana de Arregui et Antonio Herranz et à celui de Francisco Gallego et de María Antonia Peña, il sera de nouveau témoin en 1848 avec son frère Juan au mariage de Marcos Verdiell et de María Mora. Il habite toujours 21 rue des Pommiers.

RIQUER y de ROS (de), Francisco (1841 - 1849) : son nom apparaît pour la première fois en 1841, Francisco de Riquer, marquis de Benavente, né à Barcelone, ancien ministre, est témoin au mariage d'Antonio Diaz Váldez Argüelles rentier de 60 ans né à Oviedo et de Rose Clairac, Bordelaise de 51 ans. Francisco habite alors rue Mouneyra. Il décède en 1849, à l'âge de 86 ans. Il habite alors 167 rue Impériale.

RIU. (1837 - 1847) : En 1837, Juan Antonio Ríu, journalier de 24 ans né à Corro (Lérida), habitant 15 rue des Bouviers, épouse Teresa Lafont, 21 ans, née à Escuñau. En 1841, Francisco Antonio Ríu, Charretier de 30 ans né à Arrós (Lérida) et habitant 36 chemin du Médoc, épouse Marie Baille, une Bordelaise de 22 ans. En 1845, Pedro Antonio Ríu, chauffeur aux bateaux à vapeur de 29 ans, né à Artiés, habitant rue Garat, épouse Françoise Martin, Bordelaise de 20 ans. Deux ans plus tard, Ignacio Ríu, chauffeur aux bateaux à vapeur habitant 8 cours Saint-Jean est témoin au mariage de María Teresa Alins, 21 ans, née à Castaneda et de Francisco Jaquet, né à Artiés, également chauffeur aux bateaux à vapeur et habitant aussi 8 cours Saint-Jean.

RIVAS. (voir Vidal).

RODELLA, Josefa (1818 - 1844) : née à Villamanrique (Ciudad Real), âgée de 28 ans, elle épouse en 1818 Gregorio Fernández, 40 ans, veuf avec deux enfants, ex-capitaine né à Vigo (Pontevedra) et habitant comme elle 12 petite rue de l'Intendance. En 1844, elle marie sa fille Clémence Fernández, 18 ans et demi, au fils du ministre plénipotenciaire du Chili près la Cour d'Espagne, Víctor Borgoño, 25 ans, propriétaire né à Santiago du Chili et habitant 1 rue Esprit des Lois.

RODELLA. (Voir Fernández).

RODRIGUEZ, Amparo. (1840 - 1843) : fille de Tomasa de Lanza, née à Séville, âgée de 19 ans, Amparo épouse en 1840 Louis Sandoz, négociant de 38 ans né à Angoulème. Elle décède 3 ans plus tard, à l'âge de 22 ans alors que le couple habite 15 rue du Cayre.

RODRIGUEZ. Le nom apparaît 30 fois entre 1800 et 1847; (1802, 1810, 1813, 1815, 1816, 1817, 1819, 1820, 1821, 1822, 1823, 1829, 1832, 1833, 1838, 1840, 1841, 1842, 1843, 1844, 1846, 1847). Il est très difficile de savoir si des individus portant les mêmes noms et prénoms sont une seule et même personne. Ainsi par exemple, Domingo Rodríguez décède en 1822 à l'âge de 36 ans alors qu'un autre Domingo Rodríguez décède en 1823 à l'âge de 49 ans. Un autre Domingo Rodríguez, ancien officier espagnol est deux fois témoin de mariage en 1838, etc.

ROMERO, Vicente (1825 - 1833) : deux fois témoin en 1825 et 1833. Cet ancien militaire espagnol habite d'abord 1 rue du Champ de Mars puis 4 rue des Piliers de Tutelle, il a 21 ans en 1825.

RONDO, María Julia (1808 - 1817) : née à Madrid elle épouse en 1808, à l'âge de 26 ans, Christophe Kuhlman, négociant de 42 ans né dans le duché d'Oldembourg. Tous deux habitent 69 rue du Jardin Public. En 1817, Maria Julia, veuve, se marie avec Frédérik Daman, négociant de 37 ans né à Hanovre et habitant 13 quai des Chartrons.

RUBIO, Ana (1824 - 1849) : née à Arenas (Santander), Ana Maria Rubio épouse en 1824, à l'âge de 32 ans, un quincaillier italien de 45 ans né à Gorgonzola, André Redaelli, qui habite comme elle rue Delerme. En 1840, Ana María, veuve de Redaelli, épouse un des compatriotes de son défunt époux, Giovani Orivelli, 28 ans, sans profession, né comme Redaelli à Gorgonzola. Ils habitent tous deux rue du Waux Hall. Francisco Rubio, journalier, est témoin en 1832 et 1836. Il habite d'abord la rue Causse, puis la rue Naujac où nous le retrouvons trois ans plus tard, en 1839, date à laquelle, marié à María Abella, il perd un fils de 10 ans prénommé aussi Francisco, né à Bossost (Lérida). Francisco Rubio sera témoin en 1847 puis déclarant en 1849, il habite alors le cours Saint-Jean.

RUBIO. (Voir Rey).

RUBIO de TERAN. (1827 - 1848) : En 1827, José Manuel Rubio de Terán 29 ans, né à Arenas, épouse Jeanne Dutourd, 21 ans, née à Lestiac (33). Le premier août 1835, José Manuel Rubio de Terán, marchand colporteur et Jeanne Dutour perdent une fille d'un an, Ana, née à Bordeaux. La famille habite 30 rue du Marais. Le 14 de ce même mois d'août, le couple perd une autre fille, María Julia, âgée aussi d'un an et également née à Bordeaux. En 1840, le couple qui habite maintenant rue Marmanière, perd une autre fille, Ana María, âgée de 17 mois elle aussi née à Bordeaux. Au mois de juin 1847, José Manuel et Jeanne perdent une autre fille, María, 10 mois, née à Bordeaux. Le père est maintenant faïencier, et la famille habite à la faïencerie qui se trouve chemin du Roi. L'année suivante, Jeanne Dutour perd son mari, José Manuel Rubio de Terán, âgé de 46 ans, qui est maintenant enregistré comme chauffeur mécanicien et qui habite toujours chemin du Roi. Au mois de juillet de l'année suivante, Jeanne Dutourd perd un fils de 5 ans, Léonard, né à Bordeaux. Elle habite encore à la faïencerie Vieillard, quai de Bacalan.

RUBIO de TERAN. (Voir Dutour).

RUBIO. Le nom apparaît 20 fois entre 1816 et 1849; (1816, 1823, 1824, 1826, 1827, 1832, 1836, 1839, 1840, 1847, 1848, 1849). Voir le détail dans la liste publiée en annexe.

RUIZ, Mari Cármen (1831 - 1832) : mariée à José María Barrentes y Moscoso, capitaine espagnol, elle fait une fausse couche en 1831, la famille habite alors 29 rue Fondaudège. 10 mois plus tard, en août 1832, Mari Cármen fait une nouvelle fausse couche. Le couple habite maintenant 86 rue Sainte-Catherine.

RUIZ. Le nom apparaît 12 fois entre 1818 et 1845; (1818, 1823, 1828, 1829, 1830, 1831, 1832, 1833, 1840, 1845). Voir détail dans la liste publiée en annexe.

SABADIA, Juan José (1834 - 1844) : paveur de 41 ans né à Caneján (Lérida), il épouse en 1834 Madeleine Biech, 39 ans, née à Arrós (Lérida). Il décède en 1844, à l'âge de 51 ans, alors que le couple habitait 13 rue Traversanne.

SALA, José (1828 - 1843) : Jeanne Patrullo et José Sala perdent en 1828 une fille, Ulpiana, âgée de 3 ans, née à Saint-Sébastien. La famille habite rue Notre Dame Saint-Seurin. En 1840, José, veuf de Jeanne Patrullo, marié maintenant à Thérèse Rodère, perd un fils de 18 mois, Vicente, né au Val d'Aran. La famille habite rue des Bouviers. En 1843, lors du mariage de Luisa Lafont et Andrés Pedarros, on trouve au bas de l'acte la signature de José Sala, mais le témoin est José Lasala. Peut être s'agit-il du même, puisque l'adresse de Lasala est aussi 22 rue des Bouviers.

SALCEDO. (1820 - 1825) : En 1820, Manuela Salcedo, veuve, marie son fils Anselmo de León, tailleur de 26 ans, né à Palencia, habitant comme elle 31 rue Saint-Rémi, à Jeanne Montbrun, Bordelaise de 18 ans. Cinq ans plus tard, elle marie son autre fils, Bernardo de León, 26 ans sans profession, habitant avec elle 16 rue Saint-Siméon, à Louise Thérèse David, Bordelaise de 17 ans.

SALCEDO. (Voir de León).

S ALCES. (Voir Pereira).

SALVADOR, Antonio (1842 - 1849) : soldat espagnol réfugié devenu journalier, il apparaît 3 fois comme témoin et une fois déclarant entre 1842 et 1849. Il habite en 1842 la rue Lalande, puis la rue Permentade jusqu'en 1849.

SALVO, Manuel (1842 - 1844) : journalier de 30 ans habitant place Saint-Julien, né à Berge (Teruel), il épouse en 1842 María Prats, 27 ans, née à Graus (Huesca). Il est ensuite témoin en 1844 au mariage de Marcelino Laguna et Paula Pueyo. Il habite alors 277 route de Bayonne.

SALVO. (Voir Prats, Pueyo).

SAMBEAT. (Voir Plet).

SAN ADRIAN, José (1824 - 1827) : Francisca de Magallón Rodríguez, âgée de 28 ans, née à Madrid, décède en 1824 au 62 fossés de l'Intendance. Elle est comtesse et Grande d'Espagne et est la fille du marquis de San Adrián, rentier, qui habite à la même adresse. En 1827, le marquis et Grand d'Espagne, José de San Adrián est témoin au mariage de Pedro de Etulain et de Maria Antonia Manso de Zuñiga y Arista. Il est toujours propriétaire mais habite maintenant rue Mautrec.

SANCHEZ RUIZ, Manuel (1823 - 1829) : ce cordonnier de 41 ans, né à San Salvador (Valladolid), épouse en 1823 Marie Cantelaube, 42 ans, née en Dordogne. Ils habitent tous deux 12 place Dauphine. Il sera ensuite témoin en 1829 au mariage de Francisca Fernández de la Torre, 38 ans et de Jean Pierre Clidat, tonnelier bordelais de 51 ans. Il a alors déménagé et habite 17 rue Saint-Louis.

SANTA COLOMA, Eugenio (1825 - 1849) : négociant de 29 ans né à Buenos Aires et habitant la place Saint-Rémi, il épouse en 1825 Marie Gazagne, 21 ans, née à Brissac (Hérault). Il apparaît ensuite 5 fois comme témoin de divers mariages entre 1830 et 1840. Cette année là, il est enregistré comme consul du Chili à Bordeaux. Depuis 1830, il habite 1 cours de Gourgues. En 1849, Jeanne Santa Coloma, très probablement fille d'Eugenio, née à Bordeaux, épouse Armand Siget, lui aussi né à Bordeaux.

SANTA FUSTA, Maria (1828 - 1849) : Jean Bousquet, journalier, et Maria Santa Fusta perdent en 1828 un fils de 8 ans, José Bousquet, né à Bossost (Lérida). La famille habite 46 chemin du Médoc. En 1849, ils marient leur fille Teresa Busquet, 25 ans, née elle aussi à Bossost, à Hyacinthe Darquié, chapelier bordelais de 23 ans. La famille Busquet habite maintenant 14 rue Naujac.

SAN JUAN. (1837 - 1845) : En 1837, María San Juan, 22 ans, née à Arrós (Lérida) et habitant 5 rue du Palais-Galien avec sa mère Rose Larrieu, épouse José Plet, 33 ans, né à Vilach (Lérida), terrassier habitant 2 rue Entre deux Places. En 1841, Antonio Latres, journalier de 22 ans habitant rue des Pommiers, épouse María Antonia San Juan, 26 ans, née à Calasánz (Huesca), habitant à la même adresse. En 1845, Manuel San Juan, fabricant d'espartilles 11 rue des Piliers de Tutelle, est témoin au mariage d'un de ses collègues espagnols, fabricant d'espartilles comme lui, Mario de Izaguirre qui épouse Francisca de Barriola.

SAN JUAN. (Voir Larrieu).

SAN SALVADOR, Maria Dolores (1829 - 1845) : en 1829, María Dolores et Bernabé Antonio de Escobedo, négociant, perdent une fille de 15 jours, Mari Luz, née à Bordeaux. La famille habite 63 rue Condillac. En 1845, María Dolores perd son époux Bernabé de Escobedo âgé de 71 ans, qui était né à Santander. Le couple habitait maintenant 14 rue Franklin.

SANCHEZ, Salvador (1821 - 1823) : témoin de mariage en 1821, ce cordonnier né à Orihuela et habitant 28 rue Pont-Long, se marie en 1823 avec Victoria Mateo, 31 ans, née à Huesca et habitant comme lui rue Pont-Long.

SARRIA (de) (1831 - 1835) : En 1831, María Angeles de Sarriá, aubergiste de la rue Porte-Dijeaux, marie sa fille Marie Charlotte Chapt de Rastignac 21 ans, née à Madrid, à Jean Domergue, facteur aux Messageries Royales de 33 ans, né à Brezons (Cantal). En 1835, une María Mercedes de Sarriá, 25 ans et demi, née à Caracas "Côte Ferme Espagnole" (Vénézuéla), mariée à un capitaine de navire, décède au 11 de la rue Montaigne.

SARRIEU. (voir Vidal).

SARTE, Gabriel (1820 - 1830) : cité deux fois, il s'agit probablement du même individu malgré une erreur dans les âges. Ce portefaix né à Valdepeñas (Ciudad Real), épouse en 1820, alors âgé de 41 ans et habitant rue du Fort Lajarte, Valérie Cousseau, Bordelaise de 24 ans. Il décède en 1830, à l'âge de "60 ans" à l'Hôpital Saint-André, et est de nouveau enregistré comme portefaix né à Valdepeñas.

SARTULERI, Pedro (1837 - 1843) : garçon boulanger habitant au Bouscat, né à Saragosse, âgé de 33 ans, il épouse en 1837 Marie Duluc, née à Donnezac (33). Six ans plus tard, veuf habitant rue Porte-Dijeaux, il épouse la veuve de Léonard Barret prénommée Christine, âgée de 41 ans et habitant 12 place Dauphine. Il est toujours commis boulanger.

SAUCE, Julia (1833 - 1846) : épouse de Juan Parrón, habitant rue Dublan, elle marie en 1833 son fils Tomás, garçon de café de 20 ans, à Renée Miechx, Bordelaise de 19 ans, habitant 21 chemin de Bayonne. Elle décède en 1846, à l'âge de 67 ans, alors qu'elle habite la rue Cruchinet. Son époux Juan Parrón, journalier, déclare le décès.

SAUCE. (Voir Parrón).

SAVIDO, Ana Maria (1825 - 1834) : épouse du négociant Jean Baptiste Arrigunaga, elle fait une fausse couche en 1825, à l'âge de 27 ans. La famille habite alors allées d'Angoulème. En 1834, ce couple qui habite maintenant 1 place Laîné, perd au mois d'août une fille de 11 jours, Maria Pilar, née à Bordeaux. Au mois de décembre de la même année, Jean Baptiste Arrigunaga et Ana Savido perdent un fils de 18 ans, également prénommé Jean Baptiste, étudiant en médecine né à Campeche (Mexique), habitant avec ses parents 1 place Laîné.

SAVIDO. (Voir Anigunaga).

SCIO, Antonio (1809 - 1813) : en 1809, cet artiste espagnol perd son épouse Francisca Michel, 66 ans. Le couple habitait rue Canton de la Rode. Antonio décède en 1813 à l'âge de 78 ans. Nous apprenons alors qu'il était né à Madrid et était professeur de danse au Grand Théâtre de Bordeaux. Il habitait toujours rue Canton de la Rode.

SERAROLS PASCAL Y REIG, Catalina (1835 - 1837) : née à San Esteban de Bas (Gérone), elle épouse en 1835, à l'âge de 27 ans, un menuisier né à Blois (Loir-et-Cher), Sébastien Sangleboeuf âgé de 24 ans et habitant comme elle 7 rue Bragard. Deux ans plus tard, jeune veuve, elle épouse un autre menuisier, Bordelais celui-ci, Aubin Tallet, habitant rue du Mirail et âgé de 31 ans.

SERRADOR, Basilia (1831 - 1835) : née à Valladolid, veuve de 36 ans ayant un enfant, elle épouse en 1831 Nicolas Thierry, négociant né à Paris, âgé de 56 ans et habitant rue Borie. Elle décède quatre ans plus tard, en 1835. Elle a 42 ans et habite toujours la rue Borie.

SERVETO, Ramón (1841 - 1847) : terrassier habitant rue des Pommiers, Ramón est témoin en 1841 au mariage de Mariano Merced et Josefa Raso. Il se marie à son tour en 1847, à l'âge de 32 ans. Il est né à Benasque, toujours terrassier, mais habite maintenant 13 rue du Muguet. Il épouse María de Arismendi, 28 ans, née à Goizueta (Navarre), et habitant 40 cours de Tourny.

SERVETO. (Voir Arismendi).

SIERCO. (Voir Río).

SILVELA. (1822 - 1827) : En 1822, Julio Silvela, Espagnol réfugié habitant allées des Noyers, déclare le décès de Rosalía Rechacho, 2 ans et demi, fille de Juan José, premier président de l'Audience du Mexique. En 1824, Manuel Silvela marie son fils, en réalité fils de sa femme, Julio Ferrari, 23 ans et demi, sans profession. Manuel Silvela est l'époux de María Blanco, veuve d'Hilario Ferrari. Le fils, Julio épouse Jeanne Darvoy, Bordelaise de 19 ans et demi. Les illustres témoins de ce mariage sont José Maria de Magallón, marquis de San Adrián, Leandro Fernández de Moratín, Juan Ramón Ruiz de Pazuengos. Tous habitent rue Porte-Dijeaux. L'année suivante, Manuel Silvela et Maria Blanco marient leur fille née à Valladolid, Victoria Silvela, 20 ans et demi, à Nicolas Figuera de Vargas, rentier né à La Havane (Cuba). Deux ans plus tard, María Blanco y Cartagena et Manuel Silvela marient leur fils Francisco Agustín de Silvela y García, 23 ans, né à Valladolid, étudiant en droit, à Luisa Delevielleuse, 19 ans, née à Saint-Sébastien, fille du général des armées de Sa Majesté Catholique. Leandro Fernández de Moratín est l'un des témoins de ce mariage. La famille Silvela habite depuis 1824 le 25 de la rue Porte-Dijeaux.

SOLARES COVIAN. (1836 - 1846) : En 1836, María Soledad Solares Covián, 22 ans et demi, née au Mexique, fille de María Jesús de Labayen, décède place des Cordeliers. En 1846, José Solares Covián, capitaine au long cours de 29 ans, habitant rue Lafayette, probablement frère de Maria Soledad, épouse Jeanne Lesueur, Bordelaise de 22 ans qui habite 27 rue Capdeville.

SOPENA. (1842 - 1846) : En 1842, Juan Sopeña journalier de 30 ans né à Castro (Huesca), décède rue Saint-Fort. En 1846, un Manuel Sopeña, lui aussi journalier, né au Val d'Aran, âgé de 20 ans peut-être frère du précédent, décède à l'Hôpital Saint-André.

SORIANO, Martín (1844 - 1846) : deux fois témoin de mariages, il est d'abord sans profession, et habite chemin du Sablonat en 1844. Puis en 1846, il est imprimeur et habite 25 rue Henri IV.

SORROCHE, Cipriano (1841 - 1842) : il est d'abord témoin en 1841, et est journalier rue de le Grande Taupe. L'année suivante, il habite cours de Tournon, est étudiant en médecine né à Uleila de Campo (Almería), et épouse à l'âge de 31 ans Juana de Mendizábal, cuisinière de 25 ans née à Irún et habitant rue de la Grande Taupe.

SOTES. (Voir Delevielleuse).

SOTES ZENIL ou SOTES Y CERILO, Antonia (1815 - 1836) : née à Valtierra (Navarre), âgée de 40 ans, elle épouse en janvier 1815 Luis Delevielleuse, général espagnol né à Sanlúcar de Barrameda (Cadix), âgé de 72 ans. Ils habitent rue Neuve de l'Intendance et ont deux enfants nés en Espagne de 7 et 12 ans qu'ils désirent légitimer avant la mort du père qui survient deux jours plus tard. En 1827, Antonia Sotes marie sa fille Luisa Delevielleuse, 19 ans, née à Saint-Sébastien, à Francisco Silvela, 23 ans, étudiant en droit. Mère et fille habitent 6 rue Laliment. En 1830, Antonia, qui habite toujours rue Laliment, marie son fils Antonio Delevielleuse, 27 ans, né à la Corogne, à Marie Nancy Margeon, Bordelaise de 19 ans. Antonia décède en 1836, à l'âge de 63 ans, 24 rue Judaïque Saint-Seurin.

THIRON, Catalina (1830 - 1831) : née à Pampelune, elle épouse en 1830 Jean Conquet, boulanger gersois de la rue de la Grande Taupe. Les deux frères de Catalina, Auguste et Félix sont témoins du mariage. Catalina décède l'année suivante à l'âge de 19 ans.

TORO. (1819 - 1826) : En 1819, Pascual Toro, journalier de 60 ans, né à Barbuñales (Huesca), décède à l'Hôpital Saint-André. en 1826, c'est Francisco, mendiant né à Huesca, peut-être frère du précédent, qui décéde à l'Hôpital Saint-André.

TORRES. (1840 - 1846) : José Torres, terrassier de 27 ans né à Irún et habitant 13 rue des Pommiers, épouse en 1840 Josefa Colomes, 23 ans, née à Puerto de Montañana (Huesca). En 1841, il sera deux fois témoin et habite toujours 13 rue des Pommiers. En 1832, Ignacia Torres 30 ans, née à Barcelone, qui n'a probablement pas de relation avec José, épouse Nicolas Vidal, négociant de 42 ans, né lui aussi à Barcelone. Tous deux habitent rue Pilet. En 1846, cette même Ignacia Torres, veuve avec trois enfants de Nicolas Vidal, épouse à l'âge de 46 ans Bernard Vizot, bijoutier né à Bataille/Lot, habitant avec elle 13 rue Bouffard.

TORRE (de la). (1815 - 1845) : En 1815, Luis Saiz, 52 ans, né à Burgos, ex-préfet, époux de Manuela Francos, fils de Rafael Saiz et de Rosa Dominga de la Torre, décède 5 rue du Loup. En 1825, José Ignacio de la Torre, négociant né à Valdeprado, époux de Susana Alonso de Terán, décède au 53 fossés de l'Intendance. L'année suivante, Ramona de la Torre, 21 ans, née à Vera Cruz (Mexique), habitant cours de Tourny, épouse Manuel de Hirigoyen, négociant de 30 ans né à Cadix et habitant rue de la Grande Taupe. En 1830, Margarita de Torre, 46 fossés de l'Intendance, perd un fils qui habitait avec elle, Eusebio Arcaya, 38 ans, négociant né à Soria. En 1843, Marcos de la Torre, commissaire des guerres habitant 10 impasse Saint-Projet, est témoin au mariage de Mariano de Godoy, ex-chef de bataillon au service de Sa Majesté, habitant place du Séminaire, et de Florentina de Escribano 22 ans, née à Bierlas et habitant rue Mercière. Deux ans plus tard, en 1845, Saturnina de Lamonauria, veuve, marie sa fille, Carlota de Montes, 19 ans, dont le tuteur n'est autre que son oncle, Tomás de la Torre qui habite avec elles la Galerie Bordelaise. Carlota épouse Antonio de Acha, propriétaire de 22 ans né à B ilbao.

TRUEBA (de), Pedro José (1845 - 1849) : propriétaire habitant 18 rue Mably, Pedro José est témoin en 1845 au mariage de María García Bustamante et de Juan Garcia Noriega qui habitent cours de Tourny. En 1849, ce même Pedro, né à Arredondo (Huesca), âgé de 60 ans, propriétaire, habitant toujours rue Mably, épouse Marie Carbail, bordelaise de 52 ans.

TUJAS, Bautista (1842 - 1847) : deux fois témoin en 1842 et 1847, il est les deux fois enregistré comme serrurier. Il habite d'abord quai de Paludate, puis place du Marché en 1847.

UDAONDO. (1815 - 1816) : En septembre 1815, Hilario Udaondo réfugié espagnol et Rafaela Cortés, habitant rue de la Paix, perdent une fille de 3 mois, Maria, née à Bordeaux. En avril de l'année suivante, le couple perd un fils de 2 jours, Manuel, né aussi à Bordeaux. La famille habite maintenant 21 rue Saint-Fort.

UGARTE (de), Mariano (1845 - 1846) : propriétaire de 55 ans né à Bilbao, il épouse en 1845 Julie Gravière, née à Montpazier (Dordogne), qui habite comme lui la rue Lebrun. Mariano décède l'année suivante à 56 ans, au 53 cours de Tourny.

UHAGON. (1840) : Felix et Francisco Uhagón, étudiant en droit et négociant, sont témoins en février 1840 au mariage de Juan Cristobal, journalier de 30 ans et de Paula Prisca de Albizúa, 29 ans, née à Bilbao. Au mois d'avril de la même année, Felipa de Aguirre y Laurencín et Francisco de Uhagón y Olea, le négociant, marient leur fille Isabel de Uhagón, 20 ans, à José de Barcaiztegui, négociant de 41 ans né à Saint-Sébastien et habitant allées de Chartres. La famille de Uhagón habite 59 cours Saint-Jean.

URBON, Bonifacia (1827 - 1833) : née à Valladolid, elle fait à 34 ans une fausse couche en 1827, à Hospice de la Maternité. Elle décède veuve en 1833, à l'âge de 43 ans, elle habite alors 6 rue Tustal.

VALDOVINO, Mariano (1843 - 1847) : deux fois témoin en 1843 et 1847, il est terrassier, puis charretier. Il habite d'abord 40 rue des Faures, puis rue Mingin.

VALLEJO, Angel (1840 - 1847) : ce prêtre est deux fois témoin en 1840 et 1847. Il habite d'abord rue du Manège, puis 6 rue Sainte-Catherine.

VAZQUEZ FLORES. (Voir Quirós).

VAZQUEZ. Le nom apparaît 11 fois entre 1815 et 1843; (1815, 1825, 1831, 1835, 1836, 1839, 1843). Voir détail dans la liste publiée en annexe.

VEA MURGUIA. (1842 - 1848) : Né à Murcie, Juan de Vea Murguía, est témoin en 1842 au mariage de Juana de Manzanos y Saenz, 31 ans, et Dámaso Alcalá Galiano, 33 ans. Juan de Vea est un ancien général espagnol qui habite 7 rue Buffon. Six ans plus tard, Juan de la Cruz de Vea Murguia y Cavero de Jaca Gabay y Acosta, moine carmélite âgé de 66 ans, probablement frère du précédent, décède au 7 de la rue Buffon.

VELASCO. (1823 - 1849) : Francisco Velasco, 33 ans, cordonnier de Baena (Cordoue), épouse en 1823 Bertrande Reynier, 32 ans, née à Sainte-Terre (33), et qui habite comme lui 58 rue Pont Long. Francisco sera trois fois témoin entre 1823 et 1829, mais il habitera ensuite 112 cours d'Aquitaine. Antonio Velasco est une fois déclarant et quatre fois témoin entre 1846 et 1849. Ce capitaine Espagnol réfugié qui est devenu commis négociant habite durant ces trois années au 69 de la rue Saint-Rémi.

VERDALA, Ana Maria (1836 - 1849) : en 1836, Manuel Lavegaria et Ana María Verdala perdent un fils de 5 ans, Antonio, né à Aubert (Lérida). La famille habite 5 rue Bourgogne. Quatre ans après, en 1840, Manuel Labegaria et Ana María Verdala perdent une fille de 14 ans, Rosa, née au Val d'Aran. La famille habite 8 impasse Moreau. Six ans plus tard, en 1846, Ana María perd son époux, Manuel Labegaria, portefaix de 48 ans qui était né à Aubert (Lérida). La famille habite toujours passage Moreau, mais au n° 21. En 1849, Ana María Verdala qui était née à Las Bordas (Lérida), décède au 17 du cours Saint-Jean.

VERDALA. (Voir Lavegaria).

VIDAL (de), Luis (1842 - 1844) : rentier espagnol, Luis est témoin en 1842 au mariage de sa soeur María Guadalupe de Vidal, 23 ans, née à Acapulco (Mexique) avec José Antonio de Aragón, 19 ans, né à Oñate (Saint-Sébastien). La famille de Vidal, dont la mère se nomme Maria Guadalupe Rivas, habite 12 rue des Ayres. Luis apparaît comme déclarant en 1843 et 1844, mais il habite alors rue Sainte-Catherine puis rue de la Devise.

VIDAL, Mateo (1823 - 1847) : le nom apparaît pour la première fois en 1823. Mathieu Vidal, déclarant, est chapelier et habite 53 fossés de l'Intendance. Il n'a certainement rien a voir avec Mateo Vidal, portefaix journalier de 27 ans et demi né à Escuñau, qui épouse en 1839 Narcisa Sarrieu, logeuse veuve de 40 ans et trois mois, née à Bausén (Lérida) et qui habite comme lui 16 rue Bergeon. Cette Narcisa est probablement la soeur de Marguerite Sarrieu, épouse de Juan Castañez, qui perd en 1827 une fille d'un an et demi, María, née aussi à Bausén (Lérida). Mateo Vidal est témoin en 1840, déclarant en 1844, et de nouveau témoin en 1847. A partir de 1840, il habite au numéro 2 de la même rue Bergeon.

VIDAL. (Voir Torres).

VIDAL. Le nom apparaît 14 fois entre 1819 et 1847; (1819, 1823, 1832, 1833, 1839, 1840, 1842, 1843, 1844, 1847). Voir détail dans la liste publiée en annexe.

VILLAR, Vicente (1829 - 1837) : professeur d'Espagnol né à Tarragone, habitant 18 rue Carpenteyre, Vicente déclare en 1829 le décès de Santos Alvarez. Il décède en 1837, célibataire de 57 ans, toujours professeur d'Espagnol mais ayant déménagé au 27 rue Constantin.

VIRELI, Jacobo (1829) : fabricant, puis facteur d'instruments né à Cadix, Jacobo est d'abord témoin de mariage en juillet 1829. Il habite alors 29 rue du Palais-Galien. Il se marie à son tour trois mois plus tard à l'âge de 27 ans avec Julia Garrochategui, 24 ans, née à Ezquioga (Saint-Sébastien). Ils habitent tous deux place Royale.

ZAMULO. (1849) : Martín Zamulo, tailleur, et Thérèse Pujos, habitant 87 cours de Tourny, perdent en juin 1849 une fille de 6 ans, Marie Thérèse, née à Bordeaux. Le mois suivant, ils perdent une autre fille, Marie Anne, âgée de 5 ans et également née à Bordeaux.

ZANGRONIZ. (1820) : Le 19 juillet 1820, le négociant Juan José Zangroniz, déjà rencontré dans la partie politique de notre étude, époux de María ángeles Allende, perd un fils de 7 ans et trois mois, José Francisco Zangronitz, né à La Havane (Cuba). La famille habite alors au 5 pavé des Chartrons.



PERSONNAGES CONNUS

ALCANTARA (de), Manuel: né à Madrid, fils de feu Pedro de Alcántara, duc de l'Infantado et de Doña Mariana, Princesse de Salm Salm, il décède 6 rue Porte-Dijeaux, le 27 novembre 1807, à l'âge de 35 ans.

AZANZA (de), Miguel José: ancien ministre né à Aoíz (Navarre), il décède le 20 juin 1826 au 9 de la rue des Carmélites, à l'âge de 80 ans.

CABARRUS, Jean Valère: négociant espagnol, il est témoin le 6 mai 1818 au mariage du comte Dominique Bastard d'Estang et de Maria Douat de la Colonilla, 31 ans, née à Bilbao. Mr Cabarrús habite au 6 de la rue St Dominique.

CEVALLOS, Francisco: Fils du ministre, il perd une fille de 7 mois, Jeanne, née à Bordeaux. La famille habite 9 rue St Fort.

CIA Y AZANZA (de), Javier: ex-colonel de cavalerie, neveu de Miguel José de Azanza, il décède le 20 juin 1826 au 9 de la rue des Carmélites, où il habitait avec son oncle Miguel José de Azanza.

FERNANDEZ de MORATIN, Leandro: deux fois témoin entre 1824 et 1827. Nous avons déjà parlé de lui dans la partie politique de notre travail.

GOYA, Francisco: signalons que sur l'acte n° 507 en date du 16 avril 1828, concernant le décès de Francisco de Goya y Lucientes, habitant 39 fossés de l'Intendance, la profession n'est pas précisée.

GUTIERREZ, Camilo: ancien ministre espagnol, il décède le 28 septembre 1840 à l'âge de 68 ans, au 23 rue Esprit des Lois.

NEGRETE (de), Pedro Celestino: déjà rencontré dans la partie politique de notre travail, ce prêtre décède à Bordeaux le 11 avril 1846, à l'âge de 68 ans.

Les prisonniers espagnols
Surveillance policière
Le clergé
Les guerres carlistes
Les trafics carlistes
Le suivi des émigrés
Détail des espagnols rencontrés dans les registres d'Etat Civil



Norbert Rouzil

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